Guin Saga

Le Masque du léopard

Voici les aventures du jeune prince Rémus et de sa sœur jumelle Linda. Dans des temps anciens et oubliés, ils sont les seuls survivants de leur royaume, assiégé par l’armée de Gohra. Ils sont sauvés par un étrange guerrier, un homme au masque de léopard.
Amnésique, il ne se souvient que de son nom, Guin, et semble posséder une maîtrise surnaturelle au combat. Sur leur route, ils rencontrent quelques alliés dont une jeune fille issue d’un peuple-singe et Isht Van, un mercenaire sans scrupule mais sympathique.
Malgré la puissance de Guin, ils tombent entre les mains du Comte Vanon, le seigneur qui a ordonné le massacre du Royaume de Paroh et de la famille des deux jumeaux …

Le Guerrier du désert

Le royaume de Paroh est tombé sous le joug de son puissant voisin, le duché de Gohra. La princesse Linda et son frère jumeau, le prince Rémus, sont les seuls survivants de la famille royale.
En compagnie de Guin, étrange guerrier à tête de léopard, de Suni, jeune fille du peuple Sem, et d’Isht Van, un mercenaire débrouillard et gouailleur, ils s’évadent de la forteresse de Stafolos.
Pris entre les armées de Gohra d’une part et le désert de Nociphère et ses monstres d’autre part., il leur faut fuir au plus vite.
Ils devront affronter le terrible fleuve Kes et ses pièges mortels, le général Amnélys, une femme aussi belle qu’impitoyable, dans une course éffrénée vers l’est - vers la liberté.

La Bataille de Nociphère

L’armée mongaule a traversé le fleuve Kes à la poursuite de Guin et ses compagnons dans la forêt de Nociphère. Ils sont plus de dix mille : les chevaliers bleus, rouge, noirs et blancs, commandés par le général Amnélis, la fille de l’archiduc Vlad.
Dame Amnélys est belle, très belle, mais c’est une guerrière redoutable et sans pitié. Guin, les jumeaux de Paroh, Isht Van, le mercenaire rouge se sont alliés aux Sem, le gentil peuple singe, prêt à tout pour les sauver puisqu’ils ont libéré l’une des leurs. Mais que pourront-ils contre l’écrasante armée mongaule ? D’autant que, le territoire de Nociphère recèle toutes sortes de dangers et de créatures démoniaques. La force surnaturelle de Guin ne sera pas suffisante. Remus et Linda, les jumeaux royaux, pourront-ils utiliser leurs pouvoirs naissants ?
Une grande bataille s’annonce. Terrible et décisive pour les Sems et le royaume de Paroh…

Le Prisonnier des lagons

L’armée mongaule est terrassée après la bataille éclair qu’elle vient de perdre contre les Sem et le guerrier léopard à leur tête. Guin sait que le petit peuple singe ne pourra pas lutter plus longtemps seul et part chercher de l’aide chez les géants lagons.
Mais il devra traverser un désert semé d’embûches : tempête de sable, loups affamés. Quand enfin Guin parvient à trouver les Lagons, ils le prennent pour un esprit mauvais et le font prisonnier ! Le temps presse, les Sem sont si vulnérables… Leur espion chez les Mongauls est leur seul atout. Les aventures du guerrier à tête de léopard se poursuivent sur un rythme effréné.
Dans ce quatrième épisode, on découvre de nouvelles créatures et les batailles s’enchaînent. Guin va-t-il retrouver la mémoire et, surtout, sauver une fois pour toutes ses amis des griffes mongaules ?

Le Roi des Marches

Les Lagons ont capturé Guin. Le guerrier léopard a besoin de leur aide et doit mériter leur respect, en gagnant le combat contre le champion des géants, Dohdoh le Brave.
Pendant ce temps, les Mongauls ont découvert le campement des Sem, et lancé une attaque de grande envergure : les jumeaux sont emprisonnés, leur amie Suni gravement blessée.
Pourchassés et massacrés, les clans sem se déchirent, brisant leur fragile alliance. Guin parviendra-t-il une nouvelle fois à les sauver à temps ?

Critique

Par Gillossen, le 07/11/2007

Avant de revenir plus en détails sur ce cycle, il faut tout de même prendre le temps de le définir. Car s’il s’agit bien d’une saga, c’est sans doute celle à laquelle l’adjectif immense s’accole le mieux : pensez donc ! Son auteur, Kaoru Kurimoto, une femme, a à ce jour largement dépassé les… cent tomes publiés, mais oui, vous avez bien lu, il n’y a pas erreur !
Mais ces 5 premiers tomes, en version anglaise, forment néanmoins un tout, The Marches Episode. Guin, c’est donc cet être mystérieux à tête de léopard, traversant les épreuves les unes après les autres avec bravoure et bravade. Un justicier de l’ombre, qui rôde à la lisière de la peur de ses nombreux ennemis, et tout cela, malgré lui, du moins de prime abord…
Et Guin Saga, c’est là le mélange consommé entre le serial et une ambiance et un folklore orientaux, la balance entre une plume élaborée et pourtant un parfum de conte qui rend cette histoire accessible quasiment à tous, et ce même dans une version anglaise comme c’est le cas présentement.
Avec un premier tome paru initialement en 1979, et un tel rythme de parution en à peine plus de 25 ans, on pourrait faire la moue, voire craindre le pire. Pour l’instant, il n’en est rien. La raison se trouve peut-être dans le choix de romans courts, guère plus de 200 pages, avec une science consommée du cliffhanger, que l’on peut considérer parfois un peu facile, mais qui indéniablement donne envie de connaître la suite dans la minute qui clôt votre lecture !
Bref, si vous avez envie de découvrir autre chose qu’un énième clone de Tolkien, si vous aimez une fantasy épique mais mettant en avant un héros plutôt qu’un groupe (tel un Elric ou un Conan…), si vous voulez vous frotter à un cas à part dans le paysage mondial de la fantasy, vous savez ce qui vous reste à faire…
A noter que Guin devrait sans doute apparaître en version française dans un futur proche, chez un éditeur qui, pour certaines de ses séries en tout cas, est habitué aux parutions… fleuves (indice !)…
Et ce fut bel et bien le cas, comme nous l’avions donc laissé entendre en novembre dernier (2005), avec Le Masque du léopard et Le Guerrier du désert, en même temps, au Fleuve Noir. Deux tomes que vous avez peut-être gagnés dans notre concours ! En ce jour de novembre 2007 qui voit la mise à jour de cette page, les trois tomes suivants sont également parus en France, mais, tout comme pour la version anglaise, les amateurs devront probablement s’arrêter là à moins de se mettre au japonais… Les ventes n’ont en effet pas suivi, et on peut évidemment le regretter, surtout lorsque l’on songe à la conclusion du cinquième tome.

7.5/10

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