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Aujourd’hui en salles, Arthur 3 - La Guerre des deux Mondes !

Par Gillossen, le mercredi 13 octobre 2010 à 13:45:04

Les effets visuels

• C’est assez rare pour mériter d’être souligné : l’ensemble des outils utilisés pour la fabrication de la trilogie Arthur sont issus d’un développement interne chez BUF – société d’effets spéciaux reconnue dans le monde entier pour son travail sur Fight Club (David Fincher), Matrix (Andy et Larry Wachowski), Batman Begins (Christopher Nolan) ou 2046 (Wong Kar-wai).

• Entre le premier et le troisième épisode, l’évolution de la technologie s’est concentrée chez BUF sur le calcul des images, pour un rendu toujours plus réaliste. Car le gros challenge du troisième épisode consistait à rendre crédible l’évolution de personnages de pure fi ction dans un univers réaliste.

• « L’œil du public s’habitue très vite à l’évolution de la technologie, il est donc toujours plus exigeant. Quand on regarde un fi lm vieux de quinze ans, les effets ne passent plus, alors qu’on était époustouflé à l’époque où on l’a découvert. Pour la trilogie Arthur, le plus gros du challenge a toujours porté sur le réalisme des personnages 3D. Du coup, dans le troisième volet, il paraît très naturel de les voir évoluer en décors réels » Pierre Buffin, Images et effets 3D

• On compte près de 3 000 plans d’animation dans les deux derniers épisodes de la trilogie.

• « Techniquement, la plus grosse difficulté réside dans l’interaction de la 3D et des décors live. La nature de l’image n’est pas du tout la même : l’image 35 mm est beaucoup plus douce que l’image de synthèse, il faut donc beaucoup de travail pour que les deux s’accordent. Ce qui fait de ce troisième épisode un véritable film d’effets spéciaux, plus encore qu’un film d’animation » Pierre Buffin, Images et Effets 3D.

• « Si l’interaction entre live et 3D est si compliquée à mettre en place, c’est que l’œil a un référent : si la lumière n’est pas bonne, on le remarquera aussitôt. C’est le même problème quand Darkos se retrouve face au grand-père : l’œil a pour référent la vraie peau du grand-père, à laquelle il faut coller » Stéphane Naze, Superviseur général.

• Une séquence aussi impressionnante que l’attaque de Daisytown par les moustiques exige plusieurs étapes de travail. Luc Besson a commencé par filmer les angles de caméra - notamment avec une caméra accrochée à une grue ; les équipes 3D ont ensuite dupliqué ces mouvements de façon virtuelle pour mettre en place les lumières, les ombres et la texture de la ville en feu. Quant à Arthur, c’est perché sur un cheval d’arçon porté par des cascadeurs - effacés et remplacés par un moustique en 3D - qu’il simule le pilotage du moustique ! « Une séquence périlleuse à mettre en place par sa chorégraphie, la nécessaire extension du décor et la grosse proportion de l’image truquée » Stéphane Naze, Superviseur général.

• Gros défi dans Arthur 3 : La Guerre des deux mondes, la séquence de la ruche, entièrement fabriquée en 3D. « Fallait-il privilégier l’aspect « cartoon » des abeilles ou choisir le réalisme d’un documentaire animalier ? Nous avons finalement jonglé entre les deux, en fonction des intentions contenues dans chacun des plans de la ruche » Yann Avenati, Superviseur de l’animation.

  1. 10 ans d'histoire...
  2. De l'écrit à l'écran
  3. Les effets visuels
  4. Retour dans les 60's
  5. L'importance d'un bon méchant...
  6. Les extraits exclusifs !

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