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Les Annales du Disque-Monde
Titre VO: Discworld (Ce Cycle est En Cours)
Traduction : Couton, Patrick
Les Annales du Disque-Monde se propulsent régulièrement au sommet des ventes en Angleterre, quel que soit le format proposé. Une vitalité qui ne se dément pas et que l’on retrouve également en France, après pourtant déjà plus de 30 volumes.
Le Monde merveilleux du caca
Enfin traduite en français, découvrez mlle Félicité Bidel, l’auteur favori de Sam Vimaire junior, le fils du commaissaire du Guet d’Ankh-Morpork. Avec Le très gros problème de Gaston, La guerre contre les gobelins morveux, Les hommes Pipi et autres succès de librairie, elle est la coqueluche des enfants du Disque-monde.
Geoffroy rend visite à sa grand-mère à Ankh-Morpork. Alors qu’il passe sous les pommiers ancestraux du jardin, il sent quelque chose lui tomber sur la tête. Ce sera le début d’une quête déterminée et d’une collection d’un genre unique.
La Huitième couleur
Dans une dimension lointaine et légèrement trop courte, sur un plan astral passablement froissé, les tourbillons de brumes stellaires frémissent et s’écartent… Voici le Disque du monde porté par la Grande Tortue dans son lent voyage vers nulle part… Les habitants d’Ankh-Morpork croyaient avoir tout vu. Et Deuxfleurs avait l’air tellement inoffensif, bonhomme chétif, fidèlement escorté par un Bagage de bois magique déambulant sur une myriade de petites jambes. Tellement inoffensif que le Patricien avait chargé le calamiteux sorcier Rincevent de sa sécurité dans la cité quadrillée par la Guilde des Voleurs et celle des Assassins ; mission périlleuse et qui devait les conduire loin : dans une caverne de dragons ; peut-être jusqu’au Rebord du Disque. Car Deuxfleurs était d’une espèce plus redoutable qu’on ne l’imaginait : c’était un touriste… A la lumière de l’octarine, la huitième couleur, celle de la magie, découvrez l’univers fantastique et farfelu de Terry Pratchett.
Le Huitième Sortilège
Vous auriez de très jolis pieds si vous en preniez soin, dit la vierge Bethan. - Ch’est bien aimable à toi, répondit Cohen le Barbare. Mais des édicures, j’en rencontre pas chouvent dans ma profechion.” Octogénaire, borgne, chauve, édenté, Cohen, le plus grand héros de tous les temps réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants ? Car une étoile rouge menace de percuter le Disque-monde, dont la survie repose sur le sorcier calamiteux : dans son esprit brumeux se tapit le Huitième Sortilège… Avec une distribution prestigieuse dans les seconds rôles : le Bagage, l’In-Octavo, Herrena la Harpie, Kwartz le troll, Trymon l’enchanteur maléfique et, naturellement, LA MORT. Une aventure fantastique sans précédent. Ou peut-être une gigantesque fumisterie, plus encore que sur la Huitième Couleur.
La Huitième Fille
Sentant venir sa mort prochaine, le mage Tambour Billette organise le legs de ses pouvoirs, de son bourdon, de son fonds de commerce. Nous sommes sur le Disque-Monde. (Vous y êtes ? Nous y sommes.) La succession s’y opère de huitième fils en huitième fils. Logique. Ainsi procède le mage. Puis il meurt. Or il apparaît que le huitième fils en cause est… une fille. Stupeur, désarroi, confusion : jamais on n’a vu pareille incongruité. Trop tard : la transmission s’est accomplie au profit de la petite Eskarina. Elle entame son apprentissage sous la houlette rétive de la sorcière Mémé Ciredutemps…
Mortimer
Morty traverse les champs en courant ; il mouline des bras et s’égosille comme un beau diable. Non. Même ça, même effrayer les oiseaux pillards, il n’est pas fichu de s’en tirer proprement. Son père, au désespoir, l’observe depuis le muret de pierres. “Il manque pas de coeur, fait-il à l’oncle Hamesh. - Ah, dame, c’est le reste qu’il a pas.” Et pourtant un destin hors du commun attend Mortimer. Car à la foire à l’embauche, LA MORT l’emporte sur son cheval Bigadin. Il faut dire que LA MORT a décidé de faire la vie ; et l’assistance d’un commis dans son labeur quotidien lui permettrait des loisirs. Mais… est-ce bien raisonnable ? Avec, comme toujours, un scénario qui décoiffe, une distribution prestigieuse et, peut-être, peut-être, une exceptionnelle apparition de l’illustre Rincevent.
Sourcellerie
La magie, c’est de la bouillie pour les chats. car voici la sourcellerie, la puissance thaumaturgique de l’Aube des Temps ! Elle pénètre le Disque-Monde par l’entremise du huitième fils d’un mage (défroqué, oui). Disons-le tout net : casse-cou. Une fois de plus, faudra-t-il compter sur l’ineffable Rincevent pour sauver les meubles ? Il est vrai que l’homme a plus d’un tour dans son sac percé. Il dispose aussi d’une équipe de choc, où vous retrouverez le mystérieux Bagage - tellement humain ! - et le subtil bibliothécaire de l’université des mages - tellement simiesque ! Avec, pour le première fois dans un livre, Nijel le Destructeur, jeune héros par correspondance, et Conina, la fille du plus célèbre Barbare, par qui tombent les coeurs et les coups. Prime exotique : un séjour inoubliable dans la cité d’Al Khali, sous la houlette du Sériph Créosote.
Trois Soeurcières
Le Vent hurlait. La foudre lardait le pays comme un assassin maladroit… La nuit était aussi noire que l’intimité d’un chat. Une de ces nuits, peut-être, où les dieux manipulent les hommes comme des pions sur l’échiquier du destin. Au coeur des éléments déchaînés luisait un feu, telle la folie dans l’oeil d’une fouine. Il éclairait trois silhouettes voûtées. Tandis que bouillonnait le chaudron, une voix effrayante criailla : “Quand nous revoyons-nous, toutes les trois ?” Une autre voix, plus naturelle, répondit : “Ben, moi, j’peux mardi prochain.” Rois, nains, bandits, démons, héritiers du trône, bouffons, trolls, usurpateurs, fantômes, histrions et tables tournantes : rien ne vous est épargné. Shakespeare n’en aurait pas rêvé tant. Ou peut-être si ? Avec, en exclusivité, le ravitaillement en vol d’un balai de sorcière.
Pyramides
Assis sur un bloc de pierre, le fantôme du pharaon regardait les deux embaumeurs s’affairer sur sa dépouille. Tout compte fait, on a du mal à se réjouir du spectacle de deux artisans plongés jusqu’aux coudes dans ses entrailles. Quant aux blagues de circonstance… “Maître Aneth, dit le nouvel apprenti, ce boulot, ça remue les tripes mais qu’est-ce qu’on se boyaute !” Car Teppicymon XXVII est mort et son fils va lui succéder. Pas facile d’hériter du trône quand on est encore un ado et qu’on vient d’achever ses études à la Guilde des Assassins… Vous voilà responsable du lever du soleil comme de l’abondance des récoltes. Et les ennuis vous guettent : vaches grasses, vaches maigres (par 7, bien entendu), sphinx, prêtres fanatiques, crocodiles sacrés et momies vagabondes. Sans compter que la Grande Pyramide a précipité le royaume dans une faille spatiotemporelle !
Au Guet !
Une société secrète d’encagoulés compte renverser le seigneur Vétérini, Patricien d’Ankh-Morpork, et lui substituer un roi. C’est sans compter avec le guet municipal et son équipe de fins limiers. Une affaire à la mesure du capitaine Vilmaire - s’il boit, c’est pour oublier les laideurs de la vie - et de ses brillants adjoints. (“Tous pour un !”) Et lorsqu’on retrouve au petit jour dans les rues les corps de citoyens transformés en biscuits calcinés, l’enquête s’oriente résolument vers un dragon de vingt-cinq mètres qui crache le feu ; on aurait quelques questions à se poser. Mais peut-être la collaboration du bibliothécaire de l’Université ne sera-t-elle pas inutile : n’arbore-t-il pas aussi une plaque de la DST (Défense Simienne du Territoire) ?
Éric
Faust, vous connaissez ?… Mais voici Eric, quatorze ans, le plus jeune démonologue du Disque-monde. Hélas, aucun démon - ni succube, hum… - ne répond à son invocation. Dans le cercle magique apparaissent Rincevent et le Bagage - respectivement le mage le plus incompétent et l’accessoire de voyage le plus redoutable de l’univers. Et que veut Eric ? Oh, rien de bien original : l’immortalité, la domination du monde et la plus belle femme de tous les temps. Ce qui entraîne la fine équipe dans un périple étourdissant, de l’empire tézuma des adorateurs de Quetzduffelcoatl, le Boa de plumes, aux rivages de Tsort où les Ephébiens guerroient pour sauver la belle Elénor… Jusqu’à l’aube des temps et la création du monde… Et jusqu’aux enfers, où règne Astfgl, le roi-pédégé de tous les diables. Y a-t-il d’autres romans pour vous en offrir tant ?
Les Zinzins d'Olive-Oued
Agnès Crettine a décidé de fuir le pays de Lancre pour enfin assouvir sa passion : l’opéra. Une belle voix, des rondeurs parfaites pour la scène, Agnès arrive à Ankh-Morpok pleine d’enthousiasme. Sauf que l’opéra est sens dessus dessous depuis que des meurtres ont été commis en coulisse…
On a offert des billets à Nounou Ogg et Mémé Ciredutemps qui viennent rendre visite à leur petite protégée. Les deux fameuses sorcières doivent également rencontrer Biqueberger, l’éditeur de leur immense best-seller, Les Plaisirs de la chère, des recettes de cuisine aphrodisiaques torrides.
Alors que le fantôme sévit, déjouant la vigilance défaillante du Guet, Agnès mène l’enquête…
Le Faucheur
Du pain sur ses quatre planches pour le défunt Raymond Soulier, activiste résolu : fantômes, vampires, zombis, banshees, croque-mitaines… les morts-vivants se multiplient. Car une catastrophe frappe le Disque-Monde : la Mort est porté disparu (oui, la Mort est un mâle, un mâle nécessaire). Il s’ensuit un chaos général tel qu’en provoque toujours la déficience d’un service public essentiel. Tandis que, dans les champs d’une ferme lointaine, un étrange et squelettique ouvrier agricole manie la faux avec une rare dextérité. La moisson n’attend pas…
Mécomptes de Fées
Une mission de tout repos pour trois sorcières de haut vol (Air Balai) : empêcher les épousailles d’une servante et d’un prince. Pas de quoi impressionner Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Oui, mais : ça se passe à l’étranger (beurk!), dans la cité lointaine de Genua. Que faire d’une baguette magique de seconde main qui ne sait que transformer les choses en citrouilles ? Comment s’opposer au pouvoir irrésistible des contes quand ils sont manipulés par la redoutable bonne fée Lilith ? N’est-ce pas le merveilleux destin d’une servante que d’épouser le prince ? Comme celui des mères-grands de se faire dévorer par le loup ? Tel n’est pourtant pas l’avis de Madame Gogol, la sorcière vaudou des marais de Genua. “Enco an piti zassiette di gombo, ma chè ?
Les Petits Dieux
Or il advint qu’en ce temps-là le grand dieu Om s’adressa à Frangin, l’Elu : ” Psst ! ” Frangin s’arrêta au milieu d’un coup de binette et fit du regard le tour du jardin du temple. Pardon ? , lança-t-il. C’était une belle journée du printemps prime. Les moulins à prière tournaient joyeusement dans le vent qui tombait des montagnes. En altitude, un aigle solitaire décrivait des cercles. Frangin haussa les épaules et retourna à ses melons. Le grand dieu Om s’adressa derechef à Frangin, l’Elu : “T’es sourd, mon gars ?” Une lourde responsabilité attend le jeune novice : prévenir une guerre sainte. Car il est des hérétiques, voyez-vous, pour prétendre, contrairement au dogme de l’Eglise, que le monde est plat et qu’il traverse l’univers sur le dos d’une immense tortue…
Nobliaux et Sorcières
Le royaume de Lancre au coeur des montagnes du Bélier. Si petit. Tout juste s’il ne faut pas un passeport pour s’allonger. Retour de voyage, trois sorcières y retrouvent leurs pénates, dont l’une, Magrat, pour épouser le roi Vérence. Les noces approchent. Tout devrait se passer comme dans un songe d’une nuit d’été. Si l’imprudence des uns et des autres ne risquait d’ouvrir le monde au retour des Seigneurs et Dames. Des Nobliaux. Des Lumineux… Les elfes sont si beaux, si geulamour. Les elfes sont cruels. Ils prennent tout. Et ils offrent la peur en échange. Autour des trois sorcières à peine, une affiche exceptionnelle avec notamment : l’Archichancelier Mustrum Ridculle, le bibliothécaire de l’Université (“Oook !”) et le deuxième grand amant du monde, Giamo Casanabo.
Le Guet des Orfèvres
Le Guet municipal a besoin d’hommes !”. Mais le Guet se retrouve à la tête d’une force qui comprend le caporal Carotte (techniquement un nain), l’agent Bourrico (un vrai nain), l’agent Détritus (un troll), l’agent Angua (une femme… la plupart du temps) et le caporal Chicque (mis au ban de touche de l’humanité pour tacles dangereux). Or le mal est à pied d’oeuvre, il y a du meurtre dans l’air et du vilain dans les rues. Il serait préférable que l’affaire se règle avant midi, heure à laquelle le capitaine Vimaire prend officiellement sa retraite, rend sa plaque et se marie. Et, comme il s’agit d’Ankh-Morpork, à midi pétant, ça promet de sentir drôlement mauvais…
Accrocs du Roc
Aux enfants ordinaires on offre des xylophones. Suzanne, elle, n’avait qu’à demander à son grand-père d’ôter son gilet… Oui, elle avait la Mort dans sa famille. Et il est difficile de grandir normalement quand votre aïeul monte un cheval blanc et manie la faux, surtout quand vous devez reprendre l’affaire familiale pour cause de vacances et que tout le monde vous tient pour la ” fée des dents “. Bien plus difficile encore quand il s’agit d’affronter la nouvelle musique - une vraie drogue - qui a fait irruption dans le Disque-monde. Elle n’obéit à aucune loi. Elle transforme les gens. On l’appelle la ” musique de rocs “. Elle est rythmée, dansante, mais… Elle est vivante. Et elle ne s’arrête pas.
Les Tribulations d'un mage en Aurient
D’une façon générale, on sait que le battement d’ailes d’un papillon est susceptible de provoquer moult bouleversements climatiques à l’autre bout de la terre. Sur le disque-monde, cependant, le vol dudit lépidoptère peut avoir des conséquences fort imprévisibles, sinon parfaitement ahurissantes. Ce dont personne ne se doute à l’université de l’invisible, lorsqu’arrive de l’empire agatéen un albatros futile muni d’un message : un mage est requis d’urgence à Hunghung, capitale d’Aurient. Une mission toute désignée pour le brave Rincevent, le seul mage parfaitement nul en magie, mais dont la promptitude à prendre ses jambes à son cou est déjà légendaire.
Où l’on en apprendra plus sur la tendance un peu systématique des aurientaux à décapiter tout ce qui n’est pas d’accord, sur l’art de la guerre tel que pratiqué par les cinq clans Hong, Sung, Fang, Tong et Mac Sweeny, sur le fameux petit livre rouge, aussi intitulé “ce que j’ai fait pendant mes vacances”, ou encore sur la bravoure toujours intacte d’une bande de vieillards cacochymes menée par l’intrépide Cohen le barbare.
Masquarade
Ankh-Morpork, l’opéra …
… immense bâtisse à la topographie complexe, où des silhouettes masquées et des ombres encapuchonnées commettent des atrocités dans les coulisses …
… où mourir sur scène n’est plus une métaphore … … où des esprits malfaisants en tenue de soirée détournent le destin d’innocentes sopranos.
Où… deux vieilles dames au chapeau pointu mangent des cacahuètes au poulailler et, les yeux levés vers le lustre, échangent des propos débonnaires « Y a un malheur qui s’prépare ou je m’y connais pas.
Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg, sorcières ès qualités, viennent passer une soirée culturelle.
Il faut donc s’attendre au pire. Le fantôme de l’opéra n’est pas loin.
Pieds d'Argile
Ankh-Morpork, « Cytée aux mille surpryses ». Ouais. Ankh-Morpork, cité du meurtre et du mystère… Qui assassine d’inoffensifs vieillards ? Qui empoisonne le Patricien ? Les brouillards d’automne se sont abattus sur la ville et le Guet enquête sur un meurtrier insaisissable. Le Guet : un catalogue hétéroclite des multiples espèces du Disque-monde ; louve-garou, nains, trolls… et le caporal Chicque (probablement humain) - mais doit-on dire C. W. Saint-Jean de Chicque, comte d’Ankh ? - qui fraye avec les aristos. Le Guet : une force qui va. Seuls les golems savent peut-être ce que le Guet ignore. Et les golems ne sont pas vivants. Ce sont des machines animées par les mots du chem dans leur crâne. Golem doit avoir un maître. Dans la nuit brumeuse et menaçante, le commissaire Samuel Vimaire bat le pavé…
Le Père Porcher
La nuit du père Porcher… Neige, rouges-gorges, chorales et sapins décorés… Mais le gros bonhomme de rouge vêtu, celui qu’on attend en cette nuit de fête… a disparu. En lieu et place, faisant fonction, un autre bonhomme de rouge vêtu, dans son traîneau tiré par des cochons sauvages, avec sa hotte, sa fausse barbe et son oreiller pour simuler un ventre qu’il n’a pas. Un bonhomme plus habitué à manier la faux qu’à descendre dans les cheminées distribuer des jouets par milliers. Mais quand le devoir appelle… Car certains préméditent l’assassinat du Père Porcher. Et s’ils arrivent à leurs fins… le soleil ne se lèvera pas.
Va-t-en-guerre
Au milieu de la mer Circulaire, une île a fait surface entre les territoires d’Ankh-Morpork et d’Al-Khali, capitale du Klatch. Les deux cités en revendiquent la propriété. Le ton monte. Des foules se rassemblent. D’anciennes querelles se ravivent. Ils sont pas comme nous. Et, lorsque le Klatch dépêche à Ankh-Morpork un ambassadeur extraordinaire, une flèche l’abat au cours d’un défilé dans la cité. Alors, tandis que deux armées vont se mettre en marche, le commissaire divisionnaire Vimaire, du Guet municipal, ne dispose que de quelques heures, avec ses mulets, pour s’occuper d’un crime si grave qu’il n’existe aucune loi pour l’interdire : la guerre.
Le Dernier Continent
Voici le dernier continent du Disque-monde. Il y fait chaud. Il y fait sec, très sec. Autrefois il a connu la pluie, à laquelle personne ne croit plus. Ce qui n’est pas vénéneux est venimeux. Mais ce putain de pays, c’est le plus beau du monde, vu ? Et il va mourir dans quelques jours, à moins que ? Quel est donc ce héros qui arpente à grands pas le désert rouge ? Ce cavalier, guerrier de la route, buveur de bière, broussard, tondeur hors pair, capable même d’avaler à jeun un fromage-confiture ? Cet étranger que son Bagage suit sur de petites jambes véloces et qui va changer le cours de l’histoire en empêchant un tama près d’un creek de voler un mouton ? Oui? tout ce qui se dresse entre ce pays (vaguement australien) et un sort livré aux quatre vents, c’est Rincevent, le mage incompétent. Enfin? casse pas la tête, hein ?
Le Dernier héros
C’est une légende vivante, le plus grand héros du Disque-monde. Il se souvient encore du temps de la grande aventure. Il se souvient du temps où les héros n’avaient pas à se soucier de clôtures ni de procès ni des contraintes de la civilisation. Il se souvient du temps où l’on ne se faisait pas enguirlander pour avoir abattu des dragons
Mais il ne se souvient pas toujours où il a rangé son dentier. Et c’est agaçant. Alors, à la tête de ses vieux (très vieux) compagnons de la Horde d’Argent, Cohen le Barbare s’est mis en marche pour sa dernière quête. A l’assaut de Cori Celesti, le Moyeu du Disque-monde, la montagne où résident les dieux. Il leur rapporte, lui le dernier héros, ce que le premier leur a volé. Avec les intérêts. On frémit. La fin du monde est proche. Va encore falloir s’y coller. Avec une pléiade de vedettes confirmées, de l’ineffable et calamiteux Rincevent au capitaine Carotte du Guet municipal d’Ankh-Morpork, et l’exceptionnelle participation de Léonard de Quirm, artiste et inventeur génial. Une aventure qui vous entraînera tout autour du Disque et jusqu’à la demeure des dieux..
Carpe jugulum
Rudement Lavoine n’a pas choisi le bon moment pour être prêtre. Il croyait venir dans le royaume montagnard de Lancre pour y procéder à une banale petite cérémonie religieuse. Le voici mêlé à une guerre entre vampires et sorcières. Y a-t-il un bon camp ? Celui des sorcières ? Il s’agit de la jeune Agnès, qui a littéralement deux avis sur tout, de Magrat, qui s’efforce de concilier sorcellerie et couches, de Nounou Ogg, beaucoup trop délurée ? et de Mémé Ciredutemps, qui donne bien des soucis. Quant aux vampires, ils sont intelligents, pas de ceux dont on se débarrasse avec un lavement à l’ail. Ils ont fière allure, portent des gilets très chic, se montrent au grand jour et veulent mordre dans la vie à belles dents. Rudement Lavoine sait bien que la foi sauve, mais il préférerait avoir une hache.
Le Cinquième éléphant
Samuel Vimaire est en fuite ; la chasse à l’homme est ouverte. Hier préfet du Guet, duc et ambassadeur d’Ankh-Morpork dans le mystérieux royaume d’Uberwald (ses forêts de conifères, ses traditions identitaires, ses mines de graisse), il ne lui reste désormais que son astuce naturelle et la culotte tristounette d’oncle Vania. (Laissez tomber.)
Il neige. Il gèle. S’il ne traverse pas la forêt pour rejoindre la civilisation, une guerre abominable éclatera. Et des monstres sont à ses trousses. Intelligents. Rapides. Des loups-garous. Ils gagnent sur lui…
Voici le vingt-cinquième roman du Disque-monde. On y trouve des nains, des vampires, des intrigues diplomatiques, des héros, de la graisse antique.
La Vérité
Quand un jeune homme de lettres, Guillaume des Mots, rencontre l’inventeur de l’imprimerie moderne, le nain Bonnemont, le premier journal d’Ankh-Morpork paraît : Le Disque-Monde
La presse d’investigation est née.
Et si le Patricien est accusé de meurtre, si le Guet patine et si MM. Lépingle et Tulipe, médiateurs à gages d’une organisation occulte de comploteurs, sévissent dans la cité, le journaliste doit payer de sa personne. Entre un vampire iconographe à la fascination suicidaire pour le flash, la concurrence peu loyale d’une presse poubelle et la grogne du commissaire Vimaire, Guillaume part en quête de la vérité. Laquelle peut blesser et même tuer…
Procrastination
Le temps est une ressource qu’il faut gérer, chacun le sait.
Sur le Disque-monde, c’est le boulot des moines de l’Histoire, qui l’emmagasinent, le prélèvent où on le gaspille (par exemple sous la mer : de combien de temps a besoin une morue?) et le redistribuent à de gros consommateurs comme les villes où l’on en manque toujours.
Mais la fabrication de la première horloge du monde vraiment précise donne le départ d’une course contre… disons la montre pour Lou-tsé et son apprenti Lobsang. Parce qu’elle va arrêter le temps. Et ce ne sera que le début des ennuis.
Procrastination (voir dictionnaire) s’est assuré la participation de héros et de canailles, de yétis, d’artistes martiaux et de Ronnie, le cinquième cavalier de l’Apocalypse (qui a quitté le groupe avant qu’il devienne célèbre).
Ronde de nuit
Sam Vimaire, du Guet municipal d’Ankh-Morpork, aura tout connu. Le voici remonté dans son propre passé tumultueux et violent, sans même les habits qu’il avait sur le dos au moment où la foudre l’a frappé. Vivre dans le passé n’est pas facile, mais y mourir étonnamment simple.
Il doit pourtant survivre car des tâches essentielles l’attendent. Il doit mettre le grappin sur un meurtrier, s’apprendre à lui-même, plus jeune, à devenir un bon flic et changer l’issue d’une rébellion sanglante. Un seul problème : s’il réussit, il n’a plus de femme, plus d’enfant, plus d’avenir.
Un “Conte d’une ville” façon Disquemonde, avec sa collection de gamins des rues, de dames à l’affection négociable, de rebelles, de policiers secrets et autres enfants de la révolution. Vérité ! Justice ! Liberté ! Et un dur à cuire !
Le Régiment monstrueux
Pour retrouver son frère disparu dans la tourmente des conflits frontaliers, Margot se déguise en garçon. Se couper les cheveux et porter un pantalon : facile. Péter et roter en public, marcher comme un primate, ça demande plus d’entraînement. Pour le reste… une paire de chaussettes roulées fera l’affaire.
Voici désormais le deuxième classe Barette, enrôlé dans l’armée de la duchesse de Borogravie. Et la guerre fait rage. Car il y a toujours une guerre en chantier.
Margot s’y retrouve plongée en compagnie d’une escouade de nouvelles recrues sans formation. Au cœur des rangs ennemis, il leur faudra déployer toutes les ressources du régiment monstrueux.
Timbré
Moite von Lipwig, arnaqueur et imposteur, doit faire un choix vital : être pendu ou remettre sur pied le service postal moribond d’Ankh-Morpork, malgré les intempéries, les chiens, la Société de prévoyance et de bienfaisance des employés des postes, le président malveillant de la Compagnie sémaphorique de l’interurbain, un tueur nocturne et la beauté d’Adora Belle Chercoeur.
Jeu de nains
La vallée de Koom ? C’est là que les trolls ont tendu une embuscade aux nains, ou peut-être les nains aux trolls. Dans un pays reculé. En des temps reculés. Mais, s’il ne résout pas le meurtre d’un unique nain, le commissaire Vimaire du Guet d’Ankh-Morpork assistera à la réédition de cette bataille, là dehors, sous les fenêtres de son bureau. Alors que son Guet se fissure autour de lui et que résonnent les tambours de guerre, il lui faut débrouiller chaque indice, se montrer plus malin que chaque assassin et braver les ténèbres. Des ténèbres qui le suivent. Oh… et à 18 heures tous les jours sans faute - aucune excuse ne sera tolérée - il doit rentrer chez lui. On n’échappe pas à certains devoirs.
Monnayé
Cher M. Lipwig. Je sens en vous un homme charmant qui prendra soin de mon petit Pinaille. Soyez gentil avec lui, s’il vous plaît. La somme de vingt mille piastres vous sera versée annuellement pour accomplir cette tâche que je vous supplie d’accepter. Si vous refusez, ou si Pinaille meurt de cause non naturelle, vos fesses seront confiées à la Guilde des Assassins. Qui refuserait ce job en or, diriger la banque royale d’Ankh-Morpork? Moite von Lipwig peut-être, ancien escroc et ministre des postes. Car l’hôtel de la Monnaie travaille à perte, tous les jours il faut aller promener le président et on se fait beaucoup d’ennemis. Or, ce qu’il faudrait, c’est faire de l’argent!
Allez les mages !
Menace sur le paisible et douillet quotidien des mages : si l’Université de l’Invisible ne renoue pas avec la tradition du fouteballe, d’intolérables restrictions sont à prévoir dans leur train de vie.
Il reste à former un staff et une équipe compétitifs. Par bonheur, l’université dispose, parmi le petit personnel, d’individualités remarquables. Citons Trevor Probable — inouï ce qu’on obtient d’une boîte de conserve —, Glenda, la reine des tourtes, Juliette, ravissante nunuche promise à un bel avenir dans l’univers de la mode, et le mystérieux monsieur Daingue. Qui est Monsieur Daingue ? Le sait-il lui-même ? Toujours est-il qu’on le surveille en haut lieu.
Tandis que le match fatidique approche, quatre vies s’entremêlent et quatre destins basculent. Car ce qu’il faut savoir du fouteballe – ce qu’il faut savoir d’important sur le fouteballe –, c’est qu’il dépasse le cadre du fouteballe.
Coup de tabac
Blousé, Vimaire. Dame Sybil, son épouse aimante, lui impose quinze jours de congés à la campagne dans le manoir familial. La vie de hobereau, rien de folichon pour le commissaire divisionnaire du Guet d’Ankh-Morpork, non plus que la déférence servile qu’on lui témoigne, à lui qui tient pour article de foi que les hommes sont tous les mêmes le pantalon baissé. La tradition le veut, le flic en vacances n’a pas ouvert sa valise que le premier cadavre lui saute à la figure. Mais ce n’est pas un meurtre ordinaire qui attend Vimaire, c’est un crime contre l’existence et la dignité d’une espèce entière. Qu’importe s’il est hors de sa juridiction, si les repères lui manquent dans le monde rural et si l’on s’acharne à le mener en bateau, la justice doit passer.
Critique
Par Gillossen, le 20/05/2016
Admirable et savoureux !
Terry Pratchett réussit à nous surprendre à chaque page, multiplie les jeux de mots et les fines allusions, tout en faisant également preuve d’une originalité qui va au-delà du simple emploi de l’humour.
Les lecteurs les plus avides attendront chaque volume avec impatience, les autres préféreront freiner pour éviter la surdose, un phénomène tout de même à craindre de temps à autre, si l’on enchaîne plusieurs volumes à la suite. Difficile cependant de pointer du doigt un vilain petit canard, même si certains tomes se montrent fatalement plus anecdotiques que d’autres.
La personnalité des têtes d’affiche joue également son rôle : selon que l’on soit plutôt attiré par la Mort, Mémé Ciredutemps, Vimaire ou bien encore Rincevent, on privilégiera telle ou telle de leurs aventures. Et il ne faudrait pas oublier le Bibliothécaire et autres figures devenues de vrais classiques que l’on retrouve de temps en temps avec le plus grand des plaisirs.
Il est bon au passage de saluer la traduction de M. Patrick Couton, superbe et avisée. Parfois, on dirait qu’il ne s’agit que de petits riens, de situations qui ne mettent pas en jeu le destin du monde… Ou qui du moins, ne le semblent pas… C’est aussi cela qui fait son charme ! Certains tomes n’ont aussi que peu de rapport avec les autres, comme Pyramides, mais ils offrent un champ d’exploitation que Pratchett serait bien bête d’oublier. Et le bougre sait se renouveler et débusquer de nouveaux angles d’attaque dans ce monde finalement miroir du nôtre, autre caractéristique du cycle qui s’impose de plus en plus au fil des tomes…
En effet, chaque annale supplémentaire lui permet d’explorer de nouvelles pistes, de nouvelles tranches de rires aux dépens de notions souvent bien proches de notre existence, bien plus que ne pourrait le laisser croire un monde de Fantasy…
Et vous aussi !
Il faut dire que Terry Pratchett, au-delà de l’humour et d’un goût certain pour l’ironie, a su développer une réelle vision qui ne manque pas d’un véritable recul sur notre propre monde, souvent particulièrement mordant. À ce titre, les dernières annales en date, sans pour autant négliger leurs personnages – souvent déjà bien installés – ou la trame de l’intrigue principale servant de fil conducteur, se révèlent bien souvent de véritables réquisitoires, qui n’hésitent pas à torpiller par le fond tel ou tel travers de notre société.
Qui osera dire après cela que la fantasy n’est pas en mesure de constituer un véritable miroir de notre époque, à même de nous faire réfléchir sur la condition humaine et ses problèmes souvent désespérément risibles et non pas simplement de nous fournir un moment d’évasion ? Terry Pratchett démontre par sa démarche que les deux aspects sont possibles en Fantasy, une fois encore.
C’est précisément encore le cas avec Allez les mages !, une Annale loin d’être réservée aux amateurs du sport roi. Jubilatoire, comme bien souvent, ce focus sur le “fouteballe”, là encore, ne se limite pas à brocarder les comptes-rendus sportifs et les discours pontifiants ou même un mauvais esprit cocardier, puisque les personnages prennent souvent le pas sur l’intrigue et même l’humour.
L’auteur poursuit sur sa lancée avec un roman comme Déraillé, qui aborde aussi bien au premier abord l’essor du chemin de fer pour mieux revenir sur des thématiques autrement plus brûlantes, à commencer par les avancées technologiques ou même le terrorisme, tout simplement. Une chose est sûre : avec l’âge, Terry Pratchett se révèle bien loin de perdre son humour corrosif et une envie d’écrire aussi débordante que caustique. Alors, si ce n’est pas déjà votre cas depuis longtemps… Même si, soyons honnêtes, le tout dernier tome a tout de même un goût d’inachevé. Si l’on sent toujours la patte Pratchett, son humour, sa causticité, il ne fera pas partie des sommets de l’auteur, sans toutefois tomber dans la fausse note, bien entendu.
Alors… en voiture !
8.0/10
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Bibliographie
- De Bons présages
- L'Art du Disque-Monde
- Le Vade-mecum
- Nation
- Roublard
- Déraillé
- Les recettes de Nounou Ogg
- La Couronne du Berger
- Les Annales du Disque-Monde
- Un Roman du Disque-Monde
- La Science du Disque-Monde
Les interviews
- Conversation avec Neil Gaiman et Terry Pratchett
- Interview de maître Pratchett par Neil Gaiman
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