Les Nations de la nuit - 2

Tome 4 du cycle : Les Porteurs de lumière
Partie 2 de "Nations of the Night"
ISBN : 978-291515997-4
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : Oliver Johnson

Le seigneur Faran, grand prêtre du dieu des Ténèbres, s’est emparé de cité de Thrull grâce à ses armées vampiriques, afin de permettre à son dieu Iss de faire disparaître Reh, le dieu de la Lumière. L’espoir de l’en empêcher repose sur l’existence de trois grands artefacts magiques: le sceptre des ombres, l’épée Dent-du-dragon et Talos, l’homme de bronze, dont on dit qu’il vit dans la forêt de Lorn, loin au nord. Trois héros tentent de les rassembler au péril de leurs vies. Alors que le Seigneur Faran est sur leurs talons, Urthred, Jayal et Thalassa on découvert la cité de Corbeausaillant, où ils ont échappé de justesse aux Nations de la nuit, les hordes du seigneur Faran. Il leur faut maintenant s’aventurer au plus profond de la forêt de Lorn, corrompue par les forces de ténèbres, et trouver l’homme de Bronze. C’est une folle course-poursuite qui s’engage et va les confronter aux plus étranges créatures qui soient. Les secrets d’Urthred et de son masque mystérieux vont devoir être révélés…

Critique

Par Gillossen, le 23/10/2007

Avec Les Nations de la nuit, coupé en deux volumes pour l’édition française, Oliver Johnson signe là le tome 2 de sa trilogie Les Porteurs de lumière. Et soyons honnête, si la qualité globale s’améliore, on ne tient pas là pour autant une série majeure.
Le point fort, ce qui peut paraître étonnant vu le premier tome, c’est l’ambiance : alors que notre groupe de héros s’enfonce en un territoire honni, enfin, toute la folie de leur quête et le poids des ténèbres glacées qui les entourent se font sentir. Il était temps ! Ajoutons à cela le sort de Thalassa, une élue qui est d’ores et déjà condamnée à devenir vampire, à moins que… Et, entre ces éléments et un certain sens de l’action, là aussi plus intense, une ambivalence certaine de la part de plusieurs personnages, on peut suivre avec plaisir cette aventure, particulièrement dans sa seconde “moitié”.
Pour autant… Cette longue course-poursuite compte son lot de scènes convenues, de virages moins originaux qu’ils auraient pu le devenir- le personnage d’Urthred qui commence à “guérir”… - et surtout, la narration et le style de l’auteur se révèlent parfois assez pénibles. Pas toujours très clair, Johnson abuse qui plus est d’énormes paragraphes tout d’un bloc, qui n’aident pas à appréhender au mieux le récit. Bien sûr, ce n’est que de la mise en page, mais tout de même ! Quant au style donc, pas particulièrement soutenu, il ne tombe pas moins plus d’une fois dans de regrettables lourdeurs.
De quoi affadir l’ensemble, même si l’impression globale est meilleure que les débuts du cycle !

7.0/10

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