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J'ai commencé la lecture de cette petite merveille tout récemment, et comme avec la Horde Du Contrevent, je ne suis pas déçu une miette. Avec son style éclaté unique, Damasio renouvelle la science fiction avec brio. On ne s'ennui pas une seconde et chaque paragraphe nous fais voir une facette de la langue française inexplorée. Je le conseille grandement à tous amateurs de science fiction, ne serait-ce que pour "tâter" cette expérience de lire de la science fiction amenée à l'état de quasi-poésie (je devrais dire Damasiesque). Qu'avez-vous pensés de La Zone Du Dehors? Si vous n'avez pas lu, précipitez-vous sur ce roman.Note de 9/10 de ma part pour avoir intégrer , à sa façon unique, les différents aspects de la science fiction...Dans La Horde du Contrevent, Damasio nous muselle au tout début du roman, on se prend à penser si l'on a bien lu quelque chose d'intelligible et on recommence le premier paragraphe...et c'est là que la magie opère. Il en est de même avec la zone du dehors. Essayez le.

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Tout comme toi, j'ai lu La Horde du Contrevent et La Zone du Dehors. Et j'attribue moi aussi 9/10 à ce dernier, qui le vaut largement. Il est en effet vraiment passionnant. Si La Horde du Contrevent est philosophique et poétique, La Zone du Dehors est plus orientée vers la politique. On retrouve en effet une démocratie, mais poussée à l'extrême. Elle ressemble maintenant au totalitarisme de 1984 (Georges Orwell), avec un petit côté Le meilleur des mondes (Huxley) où le citoyen n'a plus besoin de réfléchir, ni de se démarquer. Mais Damasio ne fait pas que tenir des propos anarchiques, il développe des idées, les illustre. De plus, l'opposition sait rester convaincante ce qui rend les débats vraiment prenants. Le livre alterne donc des passages d'action, avec d'autres de discussions, de réflexion.Bref, un excellent roman, que ce soit au niveau du style ou des idées.

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Pareil que vous deux! Je mets 9/10 parce-que 10/10 à la Horde du Contrevent que je préfère. Mais franchement énorme livre. Moi qui lis finalement très peu de SF, j'ai trouvé un bon mélange/rappel de classiques Orwell, Huxley avec de la fraîcheur. Et les personnages sont toujours merveilleusement développés. J'adhère totalement et ça fait plaisir de lire un auteur français aussi bon. Je suis amoureuse de son style

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Dans le mensuel "Le Monde Diplomatique" de juin 2015, j'ai eu le plaisir de découvrir une nouvelle inédite d'Alain Damasio "Vos souvenir sont notre avenir".La nouvelle (science-fiction) est courte mais percutante et il est précisé que "Cette nouvelle inédite s'inscrit dans Fusion, l'univers transmédia qu'il a développé avec Kostadin Ynav, Catherine Dufour et Norbert Merjagnan sous l'égide de Shibuya Productions."Au plaisir de ceux qui pourront parcourir ce numéro du Diplo ;)

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Pour ceux et celles qui seraient intéressé(e)s, du Damasio au festival d'Avignon !
Alain Damasio a écrit :[Je vous propose u]n spectacle de "théâtre total" (sculpture, danse, chant, musique, texte) que nous jouerons à Avignon, au festival Off cet été. La pièce, que j'ai écrite, s'intitule les Morphes et se jouera dans la cale (climatisée, ouf !) d'une péniche, à la façon d'une vente clandestine de trophées de chasse de créatures hybrides, figées dans la céramique ! Elle est fondée sur les sculptures splendides de Jean Fontaine. Personnellement, j'y serai du 16 au 23 juillet donc venez vous régaler de fantastique et boire ensuite avec nous ! Le spectacle continuera jusqu'au 29 juillet ! Avignon est une jungle, un combat pour avoir cinq spectateurs dans la salle, donc si vous venez, vous nous ferez chaud aux acteurs !
Pour réserver, vous pouvez écrire à avignon@lavolte.fr en indiquant la date souhaitée, le nombre de personnes et votre nom.Ou prendre vos places directement sur le site du Off d’Avignon : http://www.avignonleoff.com/programme/2 ... hes-17704/À noter, il y aura une soirée spéciale le 21 juillet à 20H30 avec au programme :– Le Dehors de toute chose par Benjamin Mayet– So Phare away (lecture théâtralisée d’extraits) par Audrey Kalypso– La Rage du Sage par le Morbus Théâtre
J'ai oublié de signaler aussi la parution d'un petit essai en mai, Le Dehors de toute chose, toujours aux éditions La Volte.
Alain Damasio a écrit :Un opuscule politique, qui prolonge et approfondit la Zone du Dehors et s'intitule "Le Dehors de toute chose". Une façon de revisiter nos sociétés de contrôle à l'ère de la NSA, du Big data, des Nuits et des Jours Debout — et de la nécessaire puissance de vivre à trouver en nous et ensemble !
Je ne l'ai malheureusement pas encore lu et ne peux vous proposer que la présentation de l'éditeur :
Architecturé par Benjamin MayetDeux textes d’une actualité brûlante d’Alain Damasio sur la société de contrôle, et les aspirations de l’homme à la vitalité. Un manuel de résistance.Le Dehors de toute choseTexte extrait par Benjamin Mayet de La Zone du dehors d’Alain DamasioVingt ans après sa parution, Benjamin Mayet s’empare avec sa fougue propre de La Zone du dehors, roman visionnaire sur les sociétés de contrôle, et en extrait le vif dans un monologue qui frappe. Sa retrempe redonne sa puissance de feu à une anticipation qui n’a jamais été aussi inquiétante ni aussi actuelle. Elle déchire le cocon occidental des consensus et en appelle à désincarcérer les forces de vie que nos paresses et nos peurs enclosent.Le premier roman, La Zone du dehors, d’Alain Damasio est paru en 1997 chez Cylibris, puis repris en mars 2007 à la Volte.La version Folio a dépassé les 60 000 ventes, tandis que La Horde du Contrevent est devenue culte.Demande sécuritaire, autocensure, surveillance citoyenne élargie, gestion subtile des flux humains, la société de contrôle repérée par Deleuze et Foucault s’inscrit désormais dans nos vies.La Zone du DedansRéflexions sur une société sans air par Alain DamasioAvec La Zone du Dedans, réflexions sur une société sans air, qui fait miroir au monologue, Alain Damasio livre ici un nouveau texte, poétique et politique, qui décrypte l’hégémonie du contrôle dans nos vies et sa fusion avec un capitalisme qui séduit et induit nos comportements plutôt qu’il ne produit. Il suggère aussi comment nous pouvons y échapper, en s’appuyant sur la force de ce qui nous lie, aux autres et avec nous-mêmes, pour que nos post-démocraties cessent d’être un liberticide collectif.”