je dévie bcp mais je te signale en passant que si son corps meurt son esprit (faut regardez le troisième volet!) donc il est en quelque sorte immortel

mais je dévie encore plus dans les livres qui suivent ils racontent un truc comme quoi leurs esprits sont dissous dans la force, ils reviennent plus les pov' jets d'ails revenons au cours normal de nos émissions : d'ailleurs, l'immortalité dont on parle depuis le début, est-ce celle du corps ou de l'âme ? Moi je parlais du corps tout à l'heure. Si on est immortel sous forme de fantômes bleutés, c'est vite barbant.

c'est sur que passer sa "vie" habillé d'un draps blanc sales avec une chaine et un boulet, n'avoir comme occupation qu'a faire peur aux humains, et se contenter d'arpenter les memes couloirs d'un manoir ecossais, ben, ca doit vite devenir chiant à la longue

Sinon plus serieusement par rapport au post precedent : J'pensais à la vie eternelle dans un meme corps mais le meme probleme ce pose aussi si l'on passe d'un corps à l'autre

La mort est tout ce que l'évolution a trouvé pour mener au changement : les bactéries, les protozoaires sont en quelque sorte immortels puisqu'ils ne cessent de se diviser à l'identique. Seule la mort permet le sexe, et seul le sexe permet la diversité. Back to litterature : on voit bien qu'immortalité et reproduction ne font pas bon ménage : les elfes, créatures immortelles (ou à très grande longévité) par excellence de la fantasy, n'ont pas beaucoup d'enfants. Et comme par hasard, les elfes sont le peuple qui est le plus souvent en train de disparaître dans les mondes de fantasy. Et les Vampires : chez Anne Rice, pas de sexe. Chez Tom Holland (the Vampyre et Supping with Panthers, malheureusement non traduit) les vampires (dont Lord Byron) doivent se nourrir de leur proches parents pour ne pas vieillir : là encore, dichotomie entre l'immortalité et la reproduction sexuée. D'autre part, l'immortalité est en général traitée à moitié, presque en contre-point : Belgarath, le sorcier immortel... bon, je n'ai pas fini la Belgariade mais que peut vouloir dire "la fin de partie de l'enchanteur" ? bien souvent, les immortels meurent. Highlander, PJ farmer, même Zelazny dans Ambre mettent en scène des immortels, et comme par hasard ils ont comme principal souci non de vivre mais de tuer leurs congénères. Conclusion : l'immortalité est un fantasme (beaucoup de personnages veulent l'atteindre) et pourtant elle est incompatible avec l'idée de fantasme, puisque castratrice. L'ennui, la violence en découlent ... pour le plus grand plaisir du lecteur ! NB : Djou, je ne mettrais pas le changement de corps sur le même plan, en tous cas pas dans le cas de personnages comme le Dragon Reincarné. Dans ce cas, il ne s'agit pas de vie éternelle mais de plusieurs vies mises bout à bout. NB2 : quelqu'un a suggéré que l'immortalité donnerai le temps de s'adonner pleinement à toutes ses passions : je ne crois pas. Quand on se dit qu'on a pas le temps de faire quelquechose, on pense à la période présente. De fait, on aurait tous le temps de lire beaucoup, beaucoup d'ouvrages de fantasy au cours d'une vie. Le problèm n'est pas le nombre d'années (qui me dit que je ne passerai pas 50 ans à la retraite à m'emm... comme un rat mort ?) mais le nombre de choses à faire dans l'année en cours.

je sais pas si certains d'entre vous ont vu ce film avec deneuve et bowie (j'en avais un meilleur souvenir que ca et je l'ai revu récemment)...cette femme (sorte de vampire) qui est sensée être immortelle, et qui rend immortel une être si elle en tombe amoureuse...merci pour la vie que le gars doit mener...à savoir si il restera en vie ou bien si un jour il se verra passer de vie à trépas en quelque temps... a savoir aussi si les immortels, ou ceux qui s'en rapprochent, même si ils ont une période d'ennui qui pourrait les pousser au "suicide", comment réagiraient-ils si leur vie était menacée...si on prend les vampires (on en a des suicides) mais bon comme ils sont pourchassés ca les occupe...donc ce serait de voir si tout compte fait ce qu'il ne leur faudrait pas ce serait un peu de piment? parce que vrai que passer des années et des années à chercher de nouvelles marottes pour ne pas sombrer merci ca doit devenir à longue très ennuyeux!

c'est un peu un des sujets de la BD "Rapaces" Les Vampires immortels se sont humanisés et ils decouvrent leurs decheances et la fragilité de leur vies uniquement quand des predateurs les chassent. Comme quoi meme apres une vie bien remplie et tres longue, on cherche encore à vivre

C'est à voir... C'est étrange comme tous les immortels ont une certaine tendance à la déchéance... Les Elfes, les Sithis... sont toujours des peuples sur le déclin, rongés par la nostalgie et qui tendent à laisser leur place aux hommes mortels... Je ne sais pas comment vous avez ressentie la fin du SDA la 1ière fois que vous l'avez lu... mais pour moi c'était affreusement triste !!!! Dès la fin du premier Age, les elfes commencent à décliner. Au début du quatrième, seuls les Humains demeurent vraiment...

Parce que là, on n'aborde que le problème d'un point de vue intérieur : le monde, lui, continue d'évoluer et changer. Rester (dans le meilleurs des cas) jeune et équilibré reste peu de chose si il y eu un cataclysme nucléaire pour tout ravager. Peut être inconsciemment les races à longue longévité ne s'acharne pas à développer de nouvelles choses, etc., puisque eux, dans deux siècles ils seront encore là même si ça a mal tourné... Mais là, je dévie...

...mais dans la plupart des cas, soit les immortels ne peuvent pas avoir de descendance, soit ils ont très peu d'enfants (Elrond qui a plusieurs milliers d'années, 3 enfants ça fait pas beaucoup quand même...). Ca donne forcément des société "nostalgiques", au ralenti ou sur le déclin, il faut de la jeunesse, des enfants pour apporter de nouvelles idées, pour renouveller les choses, j'ai une foi limitée en la capacité de renouvellement et d'inovation à terme, à l'échelle d'un peuple, si ce n'est pas motivé par une génération plus jeune. Thys

...je me réponds moi-même pour le coup...juste pour préciser que je ne prétends pas que seuls les jeunes sont capables d'inovations, ou que les "vieux" (les guillemêts ne sont pas là pour rien) sont bon à rien...mais je vois déjà comme ça se passe à notre échelle, alors j'imagine qu'au bout de 500 ou 1000 ans d'existence il doit quand même falloir un peu de sang neuf dans les fréquentations d'un immortel pour lui renouveller les idées, pour lui insuffler un peu de nouveauté et rajeunir son esprit...(cf les vampires d'anne rice qui s'entourent généralement d'un jeune à intervalle régulier pour qu'il lui "apprenne" son époque, qu'il l'aide à s'y intégrer etc...bon mais là ce n'est pas pareil car les vampires sont isolés au milieu d'une société qui évolue très très vite...mais dans les cas des elfes qui vivent entre elfes le problème doit quand même se poser à un moment ou à un autre et c'est pas 5 enfants dans une population de 50 adultes ou + qui vont changer grand chose...petite remarque: d'ailleurs chez tolkien on ne voit jamais d'enfants elfes, à croire qu'ils les cachent ou qu'ils sont vraiment sur le déclin...) Thys

Un truc " rigolo ", ce sont les Daroths dans Dark Moon de Gemmel : ils naissent dans des cosses et lorsque leur fin est proche, ils y retournent, et le nouveau né à naître et en fait la réincarnation de l'adulte mort. Et tant qu'on ne détruit pas la cosse, ils peuvent survivre à tout. Comment ça, aucun intérêt ?

ce n'était pas déjà le cas de certaines races de Barsoom, la planète Mars d'Edgar Rice Burroughs ?

Le fait est que l'immortalité est toujours connotée très négativement.Dans les religions chrétienne Dieu est eternel, mais par exemple Lazar qui est ressucité est en quelque sorte immortel, mais c'est par le pouvoir divin. Dans notre société à l'héritage religieux marqué , il est alors logique que le domaine de l'immortalité appartienne à la sphère divine.L'immortalité que l'on rencontre en littérature est rarement un présent de dieu; c'est pour cela qu'elle ne peut conduire infailliblement qu'à l'ennui, au désespoir et à la vraie mort... car c'est un "vol" d'une prérogative divine.

Euh? On va pas faire un cours d'exégèse ici mais il me semble que, dans le texte de l'évangile de Jean, Lazare n'est aucunement immortel, il a simplement repris sa condition humaine comme auparavant 8) .Je ne voudrais pas couper les cheveux en quatre mais il faudrait bien distinguer entre l'immortalité (= absence de mort) et la vie éternelle promise par Dieu aux hommes qui devront néanmoins passer par la mort(c.f. par ex. le livre de l'Apocalypse).Alors voilà, si ça peut inspirer quelqu'un...

Oui on peut faire une distinction forte entre "immortalité" et "vie eternelle", c'est une distinction classique...Mais je n'ai personnellement pas l'impression qu'en fantasy cette distinction soit significative. En effet en fantasy généralement deux possiblités : - les héros meurent ... en héros et accèdent à une forme d'eternité au côté de leur dieu préféré. Les "méchants" meurent soit en méchant et alors leur sort est réglé, soit ils se rachètent par un ultime sacrifice et eux aussi accèdent à l'éternel.- les héros ou les méchants grâce à leur dévouement sans faille, bénéficient directement d'une fraction de pouvoir divin (par exemple l'immortalité) de leur vivant.Bilan : tout le monde à la faveur d'un dieu (sauf dans une oeuvre "athée" bien sur...). Qu'elle soit distribuée avant ou après la mort peu importe en vérité.Tout ça n'est qu'une question de temps... et de perspective. Je ne considère pas cela comme une différence fondamentale dans ce contexte.En tout cas une chose est sur c'est que l'eternité est toujours du domaine du divin, alors que l'immortalité c'est finalement très commun

Je voudrais d'abord m'opposer à l'idée d'elfs immortels, puisque, bien qu'ils soient pourvu d'une longévité extraordinaire, ce n'est pas pour ca qu'ils ne peuvent pas mourir. PAr exemple les elfs chez Tolkien meurent aussi bien que les humains à la guerre.C'est pour cela qu'on rencontre en fait trés peu d'être immortel en fantasy, et encore moins de peuple.En effet, quelqu'un qui ne peut pas mourir est quasiment omnipotentpuisqu'on ne peut pas le tuer, il peut donc faire quasiment ce qu'il veut à part si on l'enferme.Ainsi prisonnier, il ne pourra plus agir et sera donc condamné à rester enfermé pour l'étérnité. La présence de plusieurs être immortels sur un même monde ne rend pas forcément les choses plus intéressantes puisque cela risque d'engendrer un conflit éternel, un combat qui ne pourra jamais s'arreter puisque aucun des deux combatants ne pourra mourir.Les immortels sont alors souvent relégués au rang de dieux, et encore, de dieux externe à l'histoire, de dieux uniquement obsevateur. Un dieu immortel intervenant dans les affaires des mortels ne peut que rendre impossible toute action tenter contre lui. On ne pourra le vaincre. Même si en raisonnat ainsi, je donne presque les pleins pouvoirs au dieu, je pense que l'immortalité n'en est pas loin.D'ailleurs, lees dieux qui vivent le plus longtemps sont souvent les dieux passifs.Quant à ce que dit Inoui, je ne suis pas d'accord sur l'ascencion divine des héros. On peut facilement remarquer que de nombreux héros meurent et le reste, on peut voir par exemple tous les héros de Feist et de Gemmel(faiseur de héros par exellence) ne deviennet plus que des légendes aprés leur mort( a part druss qui fait une petite résurection à la fin de légende)Personnelement, j'ai tendance à considérer l'imortalité comme une malédiction. Car cela signifie quand même voir mourir tous ces amis et tous ceux qu'on aime(et je ne tien pas ca d'higlander mais plus de lance dragon:p ). Si l'on considere le cas de raistlin Majere, ce sont les dieux qui l'ont punit, il est condamné à vivre de facon immortel, mais il faut voir dans quels conditions. Certes, c'est loin d'être le mieux loti, mais je ne comprend pas pourquoi quelqu'un d'immortel devrait rester à 20 ans toutes sa vie. POur le cas des higlanders, c'est l'age de la premiere mort qui le détermine, d'accord. Mais pour quelqu'un de normal, née avec son immortalité pourquoi arrete-t-il de veillir à un certain age? Chose étrange chez les elfes de tolkien, il n'y a pas d'enfant comme cité plus tot, mais ils possedent des ages different malgré une durée de vie à peu prés égal. Galadriel et elrond, qui sont scensé etre parmis les plus vieu elfs n'on pas du tout l'air d'avoir le meme age.

La présence de plusieurs être immortels sur un même monde ne rend pas forcément les choses plus intéressantes puisque cela risque d'engendrer un conflit éternel, un combat qui ne pourra jamais s'arreter puisque aucun des deux combatants ne pourra mourir

Non mais comme tu le dis au dessus, on peut les enfermer, ce qui revient au même... pour un temps au moins ;)Mais les conflits éternels sont justement la base d'un récit épique. Je ne pense pas que cela soit néfaste à la qualité du récit. Et puis comme indiqué dans la remarque précédente, on ne peut pas toujours techniquement les tuer, mais les mettre hors d'action c'est tout comme... et puis ca permet des rebondissements!

On peut facilement remarquer que de nombreux héros meurent et le reste, on peut voir par exemple tous les héros de Feist et de Gemmel(faiseur de héros par exellence) ne deviennet plus que des légendes aprés leur mort( a part druss qui fait une petite résurection à la fin de légende)

Je n'ai parlé qu'en général, ce n'est donc pas une règle infaillible... Et puis dans Gemmel les dieux ont une place plus que réduite; c'est normal que l'on ne trouve pas d'ascension divine à proprement parler

Personnelement, j'ai tendance à considérer l'imortalité comme une malédiction

Tout à fait d'accord...

Chose étrange chez les elfes de tolkien, il n'y a pas d'enfant comme cité plus tot, mais ils possedent des ages different malgré une durée de vie à peu prés égal. Galadriel et elrond, qui sont scensé etre parmis les plus vieu elfs n'on pas du tout l'air d'avoir le meme age.

Oui c'est vrai, c'est une bonne remarque pour les enfants elfes mais... la raison la plus simple, et que tout simplement Tolkien n'avait que faire des détails "généalogiques" sur les elfes voila tout. C'est purement anectodique. Il ne faut pas à mon avis toujours s'interroger sur le pourquoi des choix d'un auteur.. peut être qu'il n'avait pas de raison c'est tout

on ne peut pas toujours techniquement les tuer, mais les mettre hors d'action c'est tout comme... et puis ca permet des rebondissements!

Oui mais bon, le super méchant qui reveitn pour la trentieme fois parce que personne ne peux le tuer et parce qu'il arrive toujours à s'échpper, cela devien vite lassant je trouve.

Et puis dans Gemmel les dieux ont une place plus que réduite; c'est normal que l'on ne trouve pas d'ascension divine à proprement parler

C'est vrai que dans Gemmel, il n'y a quasi pas de dieu, mais c'était juste un exemple, le premier qui m'est venu à l'esprit, certes pas le meilleur, mais bon, je peux t'en trouver d'autres. Maisil ya de tout, donc on pourrait trouvé des exemples et des contre exemples éternellement [/quote]

Moi je dis : Faut tous les tuer ! Dieux reconnaitra les siens ...Bon c'est vrai que j'arrive un peu en retard, mais perso même si considére aussi la vie eternel comme une malediction, c'est aussi relatif, le tout est de savoir si au bout ( ou plutot en chemin ) y'a un moyen de changer de condition ! Parcque bon, si tu gagnes pas les pouvoirs qui devraient aller avec ( ceux d'un dieu, à peu prés, on va dire ), c'est sur qu'au bout de 2000 d'humanité terre à terre, ça doit devenir lourd, mais par exemple, qu'on t'offres la possiblité de visiter le multi-univers ou de regenter 1 monde ou 2, et tout de suite doit y avoire moyen de passer le temps ...