24
Pareil ! Je voulais absolument le lire car on me l'a vivement conseillé ! J’achèterai de toute façon le 2 ! MERCI encore (après le Davoust, ouah, qualité !) aux éditions Critic !

25
Commencé avant-hier et j'approche des 25% de lecture. C'est encore trop tôt pour émettre un avis mais je prends plaisir à enchainer les pages.

Le seul point qui me chagrine un peu, et j'espère que ça changera par la suite, c'est qu'il y a pour l'instant très peu de femmes dans ce récit.

26
Tome 1 terminé et j'ai vraiment accroché. Niveau rythme, c'est exactement ça que je recherche dans un bouquin.

Le seul point qui m'a un peu fait grincer des dents, et c'est dans la continuité de ce j'écrivais juste au dessus, c'est la façon dont on découvre Clorinde, première femme d'importance du récit. Heureusement ça s'améliore par la suite parce qu'une future Meta-guerrière dont le premier dialogue se résume "Qu'est-ce que j'ai hâte de revoir ce beau brun !" afin de lancer une romance née sur un coup de foudre... :rolleyes:

27
Le pitch du livre m'a tout de suite emballé : 2200 et des brouettes, après une guerre nucléaire le monde revient à une organisation féodale dominée par le Pape : l'empire chrétien mondial ou dominium mundi. Quand le livre débute, une croisade se prépare pour aller châtier des infidèles. Une croisade pour aller où me direz vous ! Et bien sur Akya, une planète qui orbite autour d'alpha du centaure. En effet quelques année plus tot des missionnaire s'y sont rendus et y ont découvert le véritable tombeau du Christ. Ces missionnaires ont été massacré par les extra terrestres. Il faut donc libérer le tombeau de Jésus de leur présence impie --> Croisade.

J'étais donc emballé. Pendant l'histoire on suit deux personnages principaux : Albéric Villejust, un scientifique enrôlé de force, spécialiste du biostruct (un ordinateur controlé par la pensée de ses utilisateurs pour résumer grossièrement) et Tancrède de Tarente un noble normand, méta guerrier (le nec plus ultra du soldat de l'empire) armé de son fusil T-Farad (arme laser en gros).

Pour les plus versés en histoire d'entre vous le nom de Tancrède doit évidemment vous dire quelque chose : ce fut en effet l'un des chefs de la première croisade du XIe siècle. Mais ce n'est pas le seul dont le nom a été réutilisé par l'auteur : Bohémond de Tarente, Godefroy de Bouillon, Robert de Normandie, Hugues de Vermandois, Pierre l'Ermite. Toutes les figues de la première croisade sont là. Et ça ne gène personne, pas une allusion au fait que 1000 ans plus tard, les personnes se préparant pour cette croisade interstellaire aient les mêmes noms, les mêmes origines, les mêmes blasons que ceux qui se sont rendus à Jérusalem au XIe siècle.
Clairement ça ne tient pas la route une seule seconde et ça m'a fait un peu sortir du bouquin. On a vraiment l'impression que l'auteur a voulu se lancer dans un roman historique mais que par manque de connaissance ou par fainéantise il s'est dit qu'il allait s'éviter tout le travail de recherche nécessaire en collant son histoire dans le futur.

Passant outre ce premier (gros) point noir, j'ai continué à lire. L'intrigue de ce premier livre se situe donc sur le Saint Michel, un vaisseau interstellaire de 2km de long qui abrite près d'un million d'hommes. Des soldats bien entendu mais également des scientifiques et toute l'intendance nécessaire pour que ce voyage de plusieurs années se passe dans des conditions optimales : des bars, des blanchisseries, des parcs avec des arbres, des salles d'entrainement, etc...

L'histoire prend forme peu a peu, complots, foudroyeur (un type qui lance des éclairs avec ses doigts, toute ressemblance avec le grand méchant de Star Wars est bien entendu fortuite), révélation sur la vraie nature de la croisade, etc... L'intrigue n'avance pas à une vitesse folle mais on ne s'ennuie pas vraiment, cependant il y a là encore de gros points noirs : les personnages.
Ils n'ont aucune profondeur : les gentils sont très gentils et les méchants sont de véritables ordures. L'auteur ne développe jamais vraiment la psychologie des personnages qui sont de ce fait fades et sans grand intérêt (et parfois même carrément chiants avec leurs atermoiements permanents). Les décisions qu'ils prennent ne nous surprennent jamais : bah oui, les gentils prennent des décisions nobles et altruistes et méchants et bien ce sont des méchants donc ils prennent des décisions de méchant.

Les dialogues sonnent creux la plupart du temps, les scènes ou le héro fait le cour à sa copine sont grotesques (j'imagine qu'il a voulu retranscrire là les romans d'amour courtois du moyen âge, mais il s'est planté dans les grandes largeurs).

Ce livre c'est avant tout une énorme frustration, une idée qui m'avait emballé pour un résultat médiocre. Il n'y a pas grand chose qui me ferait recommander ce bouquin et après avoir lu les première pages du second tome je peux vous dire que ça empire de manière exponentielle (avec par dessus le marché l'auteur qui nous distille sans aucune finesse ses opinions politiques et religieuses).
Je vais aller jusqu'au bout, pour voir jusque dans quels abimes Baranger va oser nous emmener mais c'est à reculons plus qu'autre chose. J'espère franchement que son cycle de Fantasy (Ars Obscura) dont j'ai acheté le premier tome à sa sortie (il y a quelques jours) est de meilleure facture.

28
Je n'ai qu'un mot à dire après avoir terminé ce livre : Ouf !

Ouf j'ai enfin terminé ! Autant il y avait de gros points noirs dans le premier livre mais ça restait une lecture acceptable et le huis clos spatial pouvait être parfois divertissant, autant là il n'y a pas grand chose à garder. Je ne compte même pas le nombre de fois où j'ai levé les yeux au ciel ou que j'ai soupiré en lisant certaines lignes.

On a droit à un remake medievalo-futuriste de Pocahontas : le guerrier ténébreux qui a un problème avec l'autorité prend subitement conscience qu'il est là pour tuer les habitants de la planète sur laquelle il vient d'arriver et se transforme en rénégat, les indigènes en phase avec la nature et tellement plus sages que les envahisseurs assoiffés de sang, etc... L'auteur aura tout de même la décence de nous épargner l'histoire d'amour avec l'indigène (James Cameron n'aura pas eu cette décence-là dans Avatar, autre remake spacialo-futuriste de Pocahontas...)

Ce deuxième tome débute donc quand les croisés arrivent sur Akya du centaure, s'y installent et préparent comme prévu leur opération militaire pour libérer le tombeau du Christ qui s'y trouve. Je ne vais développer plus sur l'histoire pour ne pas divulgacher (au cas où il y en aurait qui voudraient malgré tout tenter leur chance) bien que l'histoire pourrait être résumée en quelques lignes tellement elle est basique, naive et manichéenne.

Les points noirs du premier tome sont toujours là : des longueurs, des personnages fades et extrêmement manichéens, des dialogues qui sonnent faux.

A ces points noirs là on en rajoute un paquet d'autre :

- le traitement de la religion par l'auteur, on l'aura vite compris il est athée (c'est également mon cas), ceci dit être athée n'oblige aucunement à traiter les croyances des autres de manière si dédaigneuse et condescendante et à les tourner en ridicule. Il fera d'ailleurs la même chose avec les croyances des extraterrestres qu'il ne présente que vaguement en une ligne ou deux simplement pour cracher dessus au paragraphe suivant.
► Afficher le texte

- De ces extra-terrestre d'ailleurs on ne sait pas grand chose , il y a ce que l'auteur nous présente comme plusieurs castes mais qui sont plutôt des races voire des espèces différentes : certains ont des ailes et volent, d'autres font 2m de haut, ont une tête triangulaire des pattes bizarres et sont les guerriers (que des hommes dans cette "caste"), d'autres sont petit et trapus, et il y a la caste ou race des sages. Chaque attribue physique a donc sa fonction mais on a aucune info sur l'organisation sociale comment donc ces êtres la forment ils un peuple alors qu'ils n'ont de toute évidence rien en commun. Comment obtient on ces guerriers aux capacité physique si différentes alors qu'il n'y a aucune femme de ce type la ? Les femmes sont absentes chez ces ET (on nous parle vaguement d'une femme à un moment donné mais pas plus de 3 lignes) Cette histoire de caste ne tient pas la route une seconde, Neanderthal et Sapiens vivaient sur la même planète, parfois dans les mêmes groupes humains et ont même dans des cas rare procréé en semble, cependant il ne viendrait a personne l'idée d'utiliser le terme de caste pour les différencier... Bref la présentation de la société E.T. est bâclée et ne tient pas la route.

- Viennent ensuite les opinions politique de l'auteur, on a droit à une scène (enfin une scénette) particulièrement gênante pour nous expliquer l'origine de la guerre nucléaire qui a ravagé le monde avant l'avènement du Dominium Mundi. Ca m'a rappelle les histoires de père castor : mais dis mois Père Castor comment en sommes nous arrivé là ? Et bien c'est simple alors que les forces progressistes voulaient s'affranchir des états nations pour mettre en place des structures supranationales (UE, confédération panaméricaine, union noire, etc..) les affreux nationalistes se sont lancés dans une guerre pour s'exterminer les uns les autres. Expédié en deux lignes.
► Afficher le texte

- les armes militaires : visiblement les hommes ont construit des armures ultra sophistiquées, ont un vaisseau spatial qui dépasse la vitesse de la lumière mais les drones ou encore les missiles n'ont pas été développé a tel point que les pilotes doivent se lancer dans des sorties suicide pour larguer leurs bombes, pareil ça ne tient pas la route.

- l'utilisation répétée dans une scène de ma colonelle. Dans l'armée quand on dit mon colonel (ou un autre grade) le mon n'est pas le possessif mais l'abréviation de Monsieur. Quand une femme est officier on donne le nom du grade uniquement : colonel ou à la rigueur colonelle (quoiqu'en réalité colonelle était utilisé pour désigner la femme du colonel). Une simple recherche de deux minutes aurait permis à Baranger de voir ça.

- les templiers qu'on nous présente au début du premier tome comme une organisation si puissante, qui est n'a été admise dans la croisade qu'a contre cœur.
► Afficher le texte

- la fin du bouquin est expédiée en quelques pages, alors oui vu le manichéisme dont a fait preuve l'auteur tout le long de son roman c'était une fin couru d'avance mais tout de même, des personnages qui étaient si ce n'est centraux, au moins des personnages secondaires importants, soit on ne connait rien de leur sort ou bien c'est expédié en une ligne



Tout ça pour dire que je ne saurai assez recommander de vous éloigner de Dominium Mundi qui je pense est un immense gâchis.

30
C'est en effet une inquiétude pour moi aussi, parceque pour el coup Ars Obscura m'a vraiment tapé dans l'oeil. Après il y a dix ans entre les deux bouquins donc j'espère qu'entre temps il aura amélioré son style (entre autre)