Dans mes bras !Le Petit Duc a écrit :Je ne vois tout simplement pas la plus-value qu'apporte une carte à un récit. Et je ne comprends pas cette "obsession" de la carte en Fantasy. C'est pour donner plus de substance au monde inventé ? Mouais... Pour moi, un bon écrivain le fait avec les mots et laisse l'imagination du lecteur faire le reste.Guigz a écrit :Mais dis nous pourquoi alors !
22
Tiens en passant, je viens d'emprunter Le cheval d'orgueil de Pierre-Jakez Hélias (un livre qui parle des paysans bretons après le première guerre mondiale) et juste avant le début du bouquin, je trouve une jolie petite carte du pays bigouden. Comme quoi ce n'est pas qu'en fantasy :PEt moi j'adore les cartes 
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk
23
Je pense que les cartes sont en partie l'héritage des rôlistes. En fait avant les succès de D&D et autres warhammer , point ou peu de carte dans les romans de fantasy (exception faite de Tolkien et Howard, gloire a eux ). Comme pas mal de lecteurs de fantasy sont joueurs de RPG, les auteurs et éditeurs ont abondés en ce sens.
25
Ah oui le papa du "tiers âge" clairement ancré JDR. Et à ma grande honte je dois avouer que bien qu'étant sur ma liste d'attente je n'ai pas encore lu "Même pas mort". Malgré cet excellent contre-exemple, je persiste à penser que le jeu de rôles à inspirer nombres de cartographe amateurs. Allez quoi Foradan laisses moi encore quelques illusions de vieux rôliste sur le retour^^
31
C'est drôle mais ce podcast est un sujet sur lequel je me suis interrogé. Comme précisé à la fin du podcast, le côté esthétique est intéressant: Celle de Tolkien sur la Terre du Milieu ou celle de Gwendalavir de Bottero d'instinct me viennent en tête quand on en parle.Une carte, utile? Après, il est vrai que moi, ça m'apporte un plus. Par parce que je suis pas plus bête qu'un autre (n'est-ce pas, hein!! ) c'est juste que ça permet de re-situer quand je suis perdu dans un déplacement (la carte du Seigneur des Anneaux fut d'une grande aide, d'ailleurs, à ma première lecture).D'autre, par exemple, comme celle dans Le Livre des Etoiles d'Erik l'Homme, sont inutiles pour suivre l'intrigue. Mais il y a ce côté plaisant...Au final, je ne suis pas contre, dans l'absolu, mais ça ne me dérange pas. S'il y en a une, je l'utilise si besoin, si elle n'est pas là, et bien, je fais avec.Une seule question:QUI, MAIS QUI, dessine une carte quand il lit un livre pour être sûr de s'y retrouver? qu'il se dénonce, ça m'intéresse!merci pour ce podcast, en passant.
) c'est juste que ça permet de re-situer quand je suis perdu dans un déplacement (la carte du Seigneur des Anneaux fut d'une grande aide, d'ailleurs, à ma première lecture).D'autre, par exemple, comme celle dans Le Livre des Etoiles d'Erik l'Homme, sont inutiles pour suivre l'intrigue. Mais il y a ce côté plaisant...Au final, je ne suis pas contre, dans l'absolu, mais ça ne me dérange pas. S'il y en a une, je l'utilise si besoin, si elle n'est pas là, et bien, je fais avec.Une seule question:QUI, MAIS QUI, dessine une carte quand il lit un livre pour être sûr de s'y retrouver? qu'il se dénonce, ça m'intéresse!merci pour ce podcast, en passant.32
Les premières cartes, c'est Tolkien père et fils, Pauline Baynes, c'était pour les illustrations (j'ai omis de le préciser dans mon pitch).Et les premières cartes de Tolkien, c'est le Hobbit, avant le Seigneur des Anneaux Dans la Roue du Temps, c'est pas trop détaillé, on cherche les étapes des héros et il manque plein d'endroits.Et, hem, quand vous me citez, ce serait bien de le faire avec mes mots, si je parle d'une carte "fausse" c'est dans la version française, ce qui a justifié que je demande l'assistance de notre maître cartographe pour en faire une exclu du site (en même temps, sur les deux pages que j'ai envoyé pour le podcast, je ne dis ça nulle part 
)Tiens, parce que ça passe mieux à l'écrit qu'à l'oral
Dans la Roue du Temps, c'est pas trop détaillé, on cherche les étapes des héros et il manque plein d'endroits.Et, hem, quand vous me citez, ce serait bien de le faire avec mes mots, si je parle d'une carte "fausse" c'est dans la version française, ce qui a justifié que je demande l'assistance de notre maître cartographe pour en faire une exclu du site (en même temps, sur les deux pages que j'ai envoyé pour le podcast, je ne dis ça nulle part )Tiens, parce que ça passe mieux à l'écrit qu'à l'oral Son monde mythique a une géographie différente du nôtre, et c'est cohérent : à chaque changement d'âge du monde correspond des bouleversements comme des submersions (autrement dit Akallabêth dans la langue de Númenor), des montagnes qui s'élèvent, le monde change et c'est une réalité physique autant que sociale.En 1989, dans un essai sur ces géographies de fiction, Pierre Jourde proposait cette définition "ensemble spatial complexe identifié par des toponymes en majorité inventés, à condition que cet ensemble forme une structure autonome nettement détachée de l'espace connu et exploré".Les toponymes (la nomenclature plus précisément), c'est ainsi que l'on indique des évènements historiques, des personnages, des généalogies : pourquoi tel lieu a un nom dans la langue de tel peuple et de tel autre et que signifient-ils ? (hop, un exemple ! Moria en sindarin, ça veut dire "gouffre noir", c'est pas glamour ; chez les nains, c'est Khazad-dûm, "la Demeure des nains", c'est plus homely).Et j'en viens au point suivant : une géographie, ce sont aussi des peuples.Ecoutons Samsagace (Livre 2 chapitre 7 le miroir de Galadriel)"Et j'estime qu'il y a Elfes et Elfes; Ils sont tous assez elfiques, mais ils ne sont pas tous semblables. Cesgens-ci ne sont pas des errants ou des sans-logis, et ils paraissent un peu plus proche de nos semblables : ils semblent être d'ici plus encore même que le Hobbits ne sont de la Comté. Il est difficile de dire si c'est eux qui ont fait le pays ou si c'est le pays qui les a faits, si vous voyez ce que je veux dire."Enfin, une carte, c'est utile pour le lecteur afin de repérer le sens de l'aventure, surtout quand les protagonistes se séparent, et ça peut aussi être un objet de l'aventure, quand les protagonistes eux-mêmes lisent une carte, ils partagent cette attitude avec le lecteur de se repérer avant d'entamer la suite.Croiser un ruisseau et savoir où il prend sa source et dans quel océan il va finir, ça intègre chaque pas du héros dans un monde plus vaste. Voir les montagnes et connaître leurs noms et les légendes qui vont avec, c'est intégrer le présent dans une histoire plus ancienne.
!Pour apporter ma petite contribution, je suis assez attaché aux cartes, j'aime bien d'un point de vue esthétique et puis c'est une manière de rentrer, s'immerger dans l'univers. Je fais peut être partie de ces LIA (Lecteurs à Imagination Assistée)...38
Est ce que ça veut dire qu'on est des auditeurs de podcast assistés ? :PEn tout cas podcast toujours aussi intéressant.Personnellement moi j'aime bien les cartes (Fantasy ou pas) et résultat, j'aime beaucoup quand il y en a une.Et d'ailleurs, mon coté fanboy ne peut s'empêcher de dire que dans Drenai, il y a une carte. Elle est présente dans la version collector dédicacée limitée à 1500 exemplaires de Légende :PMais c'est mon coté fanboyDragnir a écrit :Bah en fait vos petis personnages c'est comme les cartes dans les bouquins: ça permet au lecteur/auditeur de mieux se faire une idée.En esperant ne pas être déçu par les originaux quand on les rencontrera
39
J'ai pas encore tout écouté mais ça ne saurait tarder, le peu que j'ai eu le temps d'entendre est de toute manière aussi excellent que d'habitude!Personnellement je ne regarde que très peu les cartes en début de bouquins, sinon j'aime bien en dessiner (avec mes propres règles typographiques, cela dit je n'en ai pas beaucoup, bon j'avoue c'est l'anarchie totale des couleurs et des échelles mais c'est cool quand même :' ).
40
Je remarque que seul l'avatar masculin Merwin porte des chaussures, les autres sont en sandales... que doit-on en penser ? :)A propos du podcast j'ai bien aimé vos échanges, comme d'habitude.En effet la carte n'est pas indispensable à la lecture et personnellement je ne la vois pas comme un "substitut" à l'imaginaire du lecteur. Mais elle a pour moi cette importance qu'elle permet par un simple coup d'oeil de revivre un ensemble d'évènements, souvent lié à l'aspect "récit de voyage", qui comme l'un de vous l'a fait remarqué ait souvent partie des oeuvres high fantasy (et des autres sous-genres souvent).Même en dehors du récit elle est un déclencheur d'imaginaire... j'éprouve la même chose avec les cartes de notre monde. Un imaginaire de voyage, de vol au dessus des éléments géographiques. Alors la multiplicité des mondes et des univers au travers de leurs cartes permet d'imaginer d'innombrables découvertes.Et puis il y a l'aspect esthétique et graphique, si l'on y est sensible, qui nous fait aimer les cartes comme un tableau d'artiste, représentant un monde.La carte n'est donc pas indispensable à la lecture du récit mais je trouve qu'elle apporte une richesse qui démultiplie notre rapport au monde évoqué par l'auteur.Merwin Tonnel a écrit :C'est un scandale ! Le petit bonhomme censé me représenter dans le panneau déroulant de la page d'accueil ne me ressemble pas du tout !Dire que j'ai enregistré ce podcast juste pour ça !
