J'ai terminé les dernières pages de sorcier d'empire ce matin. Comme terriblius j'avais de grosses attentes, contrairement à lui si elles n'ont pas été trop déçues elles n'ont pas non plus été complètement comblées.
Points positifs : la période, le roman à plusieurs points de vue, les manifestations démoniaques/inframonde dont on ne connait pas l'origine, celui qu'on peut voir comme le personnage principal Ludwig est très bien présenté (même si c'est un peu l'archétype du héro sombre et taiseux, plus intelligent qu'il n'en a l'air), j'aime bien le type de sorcier qu'est Elégaste qui mêle magie et ingénierie et surtout la France qui domine l'Europe
Points négatifs maintenant :
Je l'avais évoqué dans un message plus haut la partie revisite de l'histoire et les quelques erreurs historiques m'avait un peu gené au début du roman, heureusement ça s'atténue au fil des pages (même si le fil narratif avec la compagne d'Irénion qui prendra sans doute plus d'importance dans le tome suivant risque de faire retomber l'auteur dans ses travers selon moi).
Comme l'a dit terriblius, c'est un roman avec énormément de points de vu différent et personnellement j'aime bien ce genre de mise en scène, il y a en revanche un bémol, contrairement au Trone de fer par exemple, on ne se focalise ici pas seulement sur des personnages principaux qu'on revoit régulièrement, ça rend l'immersion compliquée au début et c'est parfois frustrant car certains n'ont droit qu'a un ou deux chapitre dans tout le livre (l'espion anglais par exemple ou bien Joachim dont on n'a le point de vu qu'une seule fois).
La série est présentée comme une série de Dark Fantasy, pour moi ce n'en est pas. Certes l'univers est assez sombre (surtout la partie se passant en Russie), mais les personnages sont bien trop manichéens (pour les perso principaux on a d'un coté les véritables enflures et de l'autre ceux qui ne jurent que par leurs idéaux) pour que ça soit considéré comme de la Dark Fantasy. C'est clairement une déception pour moi qui suis un adepte du genre dont une des principales caractéristiques est la nuance de gris dans laquelle s'inscrivent les personnages.
L'histoire est longue a démarrer (sans doute a cause de la multiplication des points de vue), ce n'est ici pas extrêmement gênant car l'auteur écrit bien et qu'il y a malgré tout des péripéties mais on met un moment avant de savoir quelle est réellement l'histoire qu'on veut nous raconter.
Pour résumer, j'ai passé un bon moment de lecture mais j'attends Béranger au tournant pour le prochain tome qui sera déterminant pour savoir si je poursuit ou non le cycle. En espérant qu'il ne fasse pas la même chose qu'avec Dominum Mundi dont le second tome fut une véritable catastrophe.