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Désolé également. Je n'ai que les 3 tomes initiaux chez Phoebus. J'ai toujours attendu la reparution de Boy in Darkness pour avoir une collection d'un même tenant, mais cela ne semble pas encore d'actualité.Sinon, j'ai vu un site de fan : http://authologies.free.fr/ qui en citait des passages. Elle a peut-être le livre et pourra t'aider : authologies@free.fr Ca vaut ce que ça vaut, je ne connais pas la personne. Et je ne sais pas si elle recevra ton message.En dernier recours, il y a peut-être une bibliothèque qui a ça autour de chez toi ?

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Il se trouve que je possède la traduction en français (celle de Bernard Hoepffner) donc je cite entièrement le passage qui semble t’intéresser (pas vraiment trouvé de quoi répondre directement aux questions) :
C'était le moment ou jamais ; le moment à saisir avant que le mal ne se ressaisît. L'atmosphère s'était allégée et il sentit instantanément disparaître l'adhérence de ses jambes et la vibration dans son bras atteint, de sorte qu'il se précipita en avant sans rencontrer d'obstacle. En fait, l'air s'ouvrit devant lui lorsqu'il bondit en brandissant l'épée. Il l'abattit sur le crâne de l'agneau et le fendit en deux morceaux qui tombèrent d'un côté et de l'autre. Il n'y avait pas de sang, rien non plus qui eût pu ressembler à un cerveau.Le garçon s'attaqua alors au corps laineux, et aux bras, mais il n'obtint qu'un vide total, semblable à celui de la tête, sans os et sans organes. La laine voletait partout en boucles éblouissantes.Le garçon tomba à genoux, les reliques de la bête blanche éparpillées tout autour de lui comme si, au lieu d'avoir tué un mouton, il l'avait tondu.

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J'ai eu quelques difficultés à lire cette trilogie, probablement liées au fait que n'ayant eu que très peu de temps de lecture ces derniers mois ce fut une découverte par saccades ce qui semble mal s'accorder avec le style de l'auteur. Le livre comporte une belle brochette de personnages hauts en couleur et l'ambiance pesante du château y est fort bien dépeinte. Je ne suis pas mécontent de les avoir lu mais il faudrait sans doute que je m'y replonge à tête reposée à un moment où j'aurai davantage d'heures à y consacrer.

Re: Critique ! [La trilogie Gormenghast]

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Traduit de l'anglais par Patrick Reumaux, révisée par Nestor Habasque | préface inédite de Clare Penate | introduction inédite de Neil Gaiman
Dans le labyrinthe des couloirs endormis de Gormenghast, les cris d’un nouveau-né viennent briser la monotonie dans laquelle le château et ses habitants étaient plongés depuis des années. Cet héritier que plus personne n’attendait réveille l’immense demeure jusqu’alors plongée dans une imperturbable langueur.
Des salons aux cuisines, des tourelles aux bibliothèques, des cours aux toits escarpés, toute la maisonnée – membres de la famille, commensaux et valets – s’animent pour accueillir le futur soixante-dix-septième Comte de Gormenghast, Titus d'Enfer. Mais quel est cet héritage auquel le jeune Titus est promis ? Quels secrets cachent les recoins de Gormenghast ? Quel est le sens des nombreux rituels et cérémonies qui rythment la vie du château ? Mais encore : pourquoi rien, ou si peu, ne semble exister au-delà des murailles hautes comme des falaises ?
Chef-d’œuvre de la littérature fantastique, Le Cycle de Gormenghast est une déambulation surréaliste dans un château-monde aux proportions extraordinaires. Cette traduction révisée est accompagnée d’une préface de la fille de l’auteur et d’une introduction inédite de Neil Gaiman.
https://zupimages.net/up/24/02/4fol.jpg

Cette semaine !

Re: Critique ! [La trilogie Gormenghast]

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Info récupérée sur Noosfere :
Selon le prière d'insérer envoyé avec le service de presse, la traduction a été révisée par Nestor Habasque, dont le nom n'est pas mentionné dans l'ouvrage (et qui a sans doute traduit la préface et la postface, dont la traduction n'est pas créditée).
Donc pas de nouvelle trad du roman lui-même. Autant prendre l’omnibus à ce compte-là.

Par contre, nouvelle couv’ par Alan Lee. Ca peut jouer.