The citadel of forgotten myths
Tout nouveau tout chaud ! (décembre de l’année dernière en fait)
Ce livre est un
fix-up formé de trois nouvelles écrite en 2008- 2010. Le premier chapitre
How Elric pursued his weird into the far world a originellement été publié dans
Swords and Dark Magic en 2010 sous le nom de
Red Pearls: An Elric Story, le second
How Elric discovered an unpleasant kinship dans
Weird Tales 349: 85th Anniversary Issue en 2009 avec comme nom
Black Petals et le dernier
In wich our heroes discover a lost past est inédit mais était précédemment appellé
White steel (comme dans
cette interview ), et a été écrite dans la même période. Évidemment elles ont été retravailler pour (essayer d’)en faire un récit cohérent. Les deux premières font environ 50 pages chacune et la dernière un peu plus de 200.
À la lecture de la deuxième partie je me suis vite aperçu que l’histoire me donnait une impression de déjà-vu… c’est parce que si la nouvelle
Black Petals n’a pas réellement été publiée en français, elle a été adaptée en roman par Fabrice Colin dans
Les Buveurs d'âmes en 2011.
Dans ce roman, situé chronologiquement juste avant qu’Elric s’établisse définitivement avec Zarozinia, il part avec Tristelune dans le « monde du dessus » (the World Above), atteint en allant par-delà le bord du monde et où il espère retrouver trace des origines de son peuple, pour « settle his questions once and for all ».
J’ai abandonné.
Il me reste une centaine de pages et je n’arrive pas à trouver la motivation (j’ai commencer ma lecture en même temps que j’ai publier mon précédent message, il y a… quatre mois. Ce qui fait long pour un roman de 300 pages, même en lisant d'autre choses entre-temps). Ce n’est juste pas très intéressant. Moorcock ne semble plus avoir quoi que ce soit à raconter avec Elric. La chronologie, à la fois celle de l’albinos et celle de Melniboné est rendue encore plus confuse pour aucune raison.
L’aspect fix-up se ressent. Par exemple, Black Petal, je suppose et comme sa version roman, se passe juste après la destruction de Melniboné par Elric et les pirates. Mais ici l’intrigue est déplacée beaucoup plus loin dans la chronologie, ce qui rend plusieurs aspects absurdes. Plus loin, Elric recroise un des personnages de cette nouvelle Dyvim Marluc et s’étonne qu’il ait passé le bord du monde… ce qui n’a plus de sens puisque dans la version de Black Petals inclut dans le roman, celle-ci se passe dans le « monde du dessus ».
D’autre moments rendent la lecture confuse, l’histoire melnibonéenne ayant changé cinq ou six fois de puis le début de la série rend toute révélation absconde, les personnages principaux n’ont aucune évolution intéressant… j’ai vraiment du mal à dire du bien de ce bouquin. Je ne le recommande pas, il a pour moi les même aspects négatifs des dernières histoires d’Elric, en pire. Je suis vraiment déçu.
Autre actualité, Moorcock a aussi publié en juin The Woods of Arcady, second volume de sa série semi autobiographique The Sanctuary of the White Friars. Le premier, The Whispering Swarm, a paru en 2015 et la série devrait en conter trois. J'ai plus d'espoir pour cette série et reste motivé pour continuer à lire l’œuvre de Moorcock.