Bonjour à toutes et tous,
Il y a quelques jours, nous avons révélé notre prochaine parution fantasy, à paraître en août prochain. Je n'ai pas vu de sujet dédié, aussi je me permets d'en créer un. C'est aussi la première traduction de l'autrice en France.
Voici la couverture ainsi qu'un pitch du roman.
"Un Pays de fantômes" raconte l'histoire d'un journaliste envoyé - un peu malgré lui - en reportage sur le front d'une guerre coloniale que mène l'empire borolien - dont il est citoyen. Jusqu'à sa découverte d'une société anarchiste, celle du pays de Hron, où se développe une utopie et un mode de vie opposés aux valeurs et idées boroliennes. Un pays de fantômes, c'est David contre Goliath, les idées contre les armées...
Simon
9
Tout pareil que terriblius, surtout sur le problème de longueur des journées
"Libre à vous d'aller lire autre chose de plus franc du collier" La Cité de soie et d'Acier, de Mike, Louise et Linda Carey
"Nous sommes faits de l'étoffe dont sont tissés les vents" La Horde du contrevent, Alain Damasio
"Nous sommes faits de l'étoffe dont sont tissés les vents" La Horde du contrevent, Alain Damasio
14
Lu en deux petits jours cette fin de semaine (c'est vrai qu'il est effectivement court en plus, ça se lit vite, je rejoins Gillossen dans sa critique sur le style, c'est sans fioritures mais très efficace et agréable à lire).
Bien aimé au final même si on retrouve quelques poncifs de l'utopie. Ça dégouline un peu de bons sentiments mais ce n'est pas écœurant, au contraire, plutôt attachant. J'adorerais que la vision de l'auteur sur sa société idéale se réalise, avec une grande responsabilisation de l'individu et des trucs dont je me passerais bien
mais je n'ai plus 10 ans, je suis devenu plus réaliste avec le temps (cynique ?) et cela m'a paru bien naïf par instant.
Petit bémol, j'ai trouvé le scénario très prévisible et la fin est vraiment celle que j'imaginais.
Mais ce roman mérite les 2,3 heures qu'on va lui consacrer. Vraiment.
Bien aimé au final même si on retrouve quelques poncifs de l'utopie. Ça dégouline un peu de bons sentiments mais ce n'est pas écœurant, au contraire, plutôt attachant. J'adorerais que la vision de l'auteur sur sa société idéale se réalise, avec une grande responsabilisation de l'individu et des trucs dont je me passerais bien
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mais je n'ai plus 10 ans, je suis devenu plus réaliste avec le temps (cynique ?) et cela m'a paru bien naïf par instant.
Petit bémol, j'ai trouvé le scénario très prévisible et la fin est vraiment celle que j'imaginais.
Mais ce roman mérite les 2,3 heures qu'on va lui consacrer. Vraiment.
Expert ès calamités
"Nous adorons tous les histoires. Nous vivons pour elles" Comme un diamant dans ma mémoire GG Kay
"Nous adorons tous les histoires. Nous vivons pour elles" Comme un diamant dans ma mémoire GG Kay
Re: Critique ! [Un pays de fantômes - Margaret Killjoy]
18On m'a dit qu'elle le serait moins en vrai.
Re: Critique ! [Un pays de fantômes - Margaret Killjoy]
20Bonjour à tous ! Je l'ai terminé en version poche hier soir et j'ai apprécié ma lecture. J'ai été impressionné par la force d'évocation de l'autrice, qui arrive dans un très court nombre de page à créer une succession de séquences très efficaces dans leur déroulé.
Autre point positif, je n'ai pas pu m'empêcher de comparer le texte avec Babel de R.F. Kuang (que j'ai lu juste avant). Les deux romans abordent quelques thématiques similaires, notamment sur les rapports de domination et la critique d'un ordre social capitaliste. J'ai mille fois préféré le traitement de ces sujets par Margaret Killjoy, qui aborde ces questions d'un point de vue bien moins sordide (c'est peu dire) et bien plus optimiste que Kuang.
Cet optimisme manque parfois un peu de nuances, et la société rêvée de l'autrice est malheureusement un peu trop idéale pour être pleinement crédible. Mais on sent le plaisir qu'elle a eu à réinventer un monde plus juste, et je n'ai pas rechigné à me laisser emporter par son histoire. La définition de la liberté donnée vers la fin du roman m'a aussi fait beaucoup cogiter.
Je n'aurai pas été contre avoir d'autres nouvelles/courts romans dans cet univers, notamment pour voir plus abordée la thématique steampunk juste esquissée.
Autre point positif, je n'ai pas pu m'empêcher de comparer le texte avec Babel de R.F. Kuang (que j'ai lu juste avant). Les deux romans abordent quelques thématiques similaires, notamment sur les rapports de domination et la critique d'un ordre social capitaliste. J'ai mille fois préféré le traitement de ces sujets par Margaret Killjoy, qui aborde ces questions d'un point de vue bien moins sordide (c'est peu dire) et bien plus optimiste que Kuang.
Cet optimisme manque parfois un peu de nuances, et la société rêvée de l'autrice est malheureusement un peu trop idéale pour être pleinement crédible. Mais on sent le plaisir qu'elle a eu à réinventer un monde plus juste, et je n'ai pas rechigné à me laisser emporter par son histoire. La définition de la liberté donnée vers la fin du roman m'a aussi fait beaucoup cogiter.
Je n'aurai pas été contre avoir d'autres nouvelles/courts romans dans cet univers, notamment pour voir plus abordée la thématique steampunk juste esquissée.