Re: Podcast n°95 : Baldur's Gate, le retour !

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J'ai été atteint du syndrome : je veux pas que cela s'arrête sur la fin et donc j'ai dépassé la centaine d'heure dans les derniers environnements. Et c'est clairement un jeu que je referais.

Zéro spoil dans mes propos durant le podcast, car même si le jeu repose plus sur ses interactions et l'histoire que l'on se fait soi-même avec SON équipe, je trouve que deux-trois petit twist/révélations donnent du piment.

Sinon pour compléter/préparer le point technique du podcast, voici des liens pour optimiser les réglages du jeu sur PC :

La zone la moins exigeante


La zone la plus ambitieuse (pas de spoil à part l'architecture qui a été vu dans les trailers officiels)


Et pour celles et ceux qui se posent la question d'une PS5, notamment pour le jeu en écran splitté :

Re: Podcast n°95 : Baldur's Gate, le retour !

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Et voilà comment Baldur's Gate a fini dans mon panier en version PS5 :D
Je finis Baten Kaitos, et je bascule dessus !
Merci pour le podcast :)
"Libre à vous d'aller lire autre chose de plus franc du collier" La Cité de soie et d'Acier, de Mike, Louise et Linda Carey

"Nous sommes faits de l'étoffe dont sont tissés les vents" La Horde du contrevent, Alain Damasio

Re: Podcast n°95 : Baldur's Gate, le retour !

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Je n'ai pas encore écouté le podcast mais je joue au jeu par petite session et je suis très impressionné par l'écriture.
J'ai repris plusieurs fois la même sauvegarde et j'ai eu à chaque fois une histoire différente. Entre mes choix qui ont changé et le résultat des tirages de dés qui fluctue, le travail demandé à la réalisation du jeu a du être un casse tête.

Re: Podcast n°95 : Baldur's Gate, le retour !

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J'ai plein de choses à dire !
En vétéran des 2 premiers, et pour approfondir ce qui fait la patte BG (d'ailleurs à vous entendre, ça doit être un des pire noms de jeu à prononcer pour un francophone, j'ai cru entendre baldur gates, guest et j'en passe, alors que "la porte de Baldur", ça passe nickel en français), c'est que la composition de l'équipe va intégrer deux notions :
*l'affinité entre les personnages (y compris les romances et les dialogues entre les membres de l'équipe, certains ne pouvant pas se supporter, obligeant à ruser ou à refaire le groupe)
*l'alignement : un paladin, forcément loyal bon, et un mage rouge, possiblement loyal mauvais, ne tiendront pas longtemps dans le même groupe, et si les actions du joueur contreviennent à l'alignement, on peut se retrouver à avoir, par exemple, un ex paladin (car devenu insuffisamment loyal bon pour maintenir son statut) qui perd une partie de ses capacités.

De fait, outre que son perso principal peut être différent à chaque nouvelle partie, la création et composition du groupe peut changer du tout au tout, et quand on se repose sur une équipe qui finit par nous lâcher, conformément au script, nous voilà bien dépourvu ! Qui aurait pensé que *Biiip* aurait pu me trahir !
Aucune partie ne se ressemble, même avec les mêmes choix de personnages et d'équipement puisque les choix de scripts peuvent être déterminants, ouvrir des portes et en fermer d'autres.

Par certains aspects, Morrowind permettait lui aussi de vivre l'aventure de manière unique à chaque fois : pour le marchand de l'armure ultime bien trop chère, ceux qui ont arnaqué/attaqué/volé se sont rendus compte que des PNJ les reconnaissaient "hé, vous avez volé cette armure !" ; on pouvait aussi avoir son propre domaine et faire des choses improbables (fabriquer une potion de marche sur l'eau pour atteindre un îlot sans nager...et attendre la fin de l'effet quand il faut trouver l'entrée sous-marine).

Je note les bonnes idées qui favorisent le gameplay comme cette inspiration qui permet, comme un bon MJ, de relancer des dés capricieux, ça récompense le joueur qui fait l'effort de passer quelques minutes à réfléchir à son alignement et sa classe.

Merci d'avoir brossé ce panorama dans le sens du poil, même si vous avez omis un détail sur les anciens : outre la longueur du jeu, il faut rappeler que chaque zone tenait sur un CD, et que faire un aller-retour entre deux zones signifiait...remettre le CD 3, valider la quête, remettre le CD 4, reprendre sa route, se rappeler qu'on a oublié de parler au deuxième PNJ , CD 3... et il y en avait...une bonne dizaine (les jeunes gens ne se rendent pas compte de l'épaisseur de la boîte du jeu à l'époque), on sentait physiquement le poids des Kilo octets.

Re: Podcast n°95 : Baldur's Gate, le retour !

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Foradan a écrit : mer. 25 oct. 2023 19:18
*l'alignement : un paladin, forcément loyal bon, et un mage rouge, possiblement loyal mauvais, ne tiendront pas longtemps dans le même groupe, et si les actions du joueur contreviennent à l'alignement, on peut se retrouver à avoir, par exemple, un ex paladin (car devenu insuffisamment loyal bon pour maintenir son statut) qui perd une partie de ses capacités.
Dans BG3 (j'aurais dû utiliser l'abréviation "BG3" à l'oral ^_^ ), qui suit les règles de la 5ème édition, tu n'as pas vraiment d'alignement Loyal Bon pour les Paladins mais des "Serments" comme "Serment de Vengeance". Bon, un des serments est clairement celui de l'archétype du Paladin Loyal Bon, "Serment de dévotion".

En revanche, si tu ne respectes pas ton serment, tu deviens un Briseur de Serment ("Oath Breaker"), ce qui revient à être un anti-paladin de la seconde édition de ADD (celle de BG1 et BG2) avec sa propre liste de pouvoir (chaque serment à sa propre liste de pouvoir à côté du tronc commun Paladin).

Je dois avoir une certaine affinité avec la notion de vengeance, parce que j'ai toujours su interpréter mon serment sans faute. Je sais pas ce que cela dit de ma personnalité ^^