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Je suis en train de découvrir Gaiman en profitant d'une solde sur les bouquins d'Au Diable Vauvert et globalement j'adore. Neverwhere ressemble un peu à un Alice au Pays des Merveilles (référence assumée par l'auteur) version Steampunk. Le style coule tout seul, pas besoin de se forcer pour avancer, et les personnages, peu nombreux, sont vraiment marquants (mention spéciale à Croup et Vandermer, les méchants les plus sadiques du monde, et Richard, le héros geek dépressif). Une très bonne découverte pour moi!

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Je viens de finir Neverwhere ! Un livre sympathique. J'ai ensuite lu sa critique et un peu le fofo. De mon côté, je m'attendais à mieux. J'ai lu cette histoire rapidement et c'était plutôt agréable. Facile à lire, pas prise de tête, ça coule tout seul et on est pris dans l'univers. Bref un bon divertissement, mais c'est tout. Il faut dire que c'est suffisant. Je vais quand même vous dire plus précisément ce qui m'a plu ou non et ce qui fait que ce n'est pas plus qu'un bon divertissement, pour moi. ^^D'abord, un peu trop simple à mon goût, plutôt linéaire et ça m'a semblé un peu convenu. Beaucoup vantent l'originalité de ce bouquin. Je n'ai pas vraiment trouvé que c'était le cas. :/ J'ai lu ce que je m'attendais à trouver dans une histoire d'urban fantasy, un peu trop même. Le héros, quant à lui, n'est pas très attachant. Il n'accomplit pas grand-chose. Il est spectateur de sa propre vie, acteur de certains événements par voie de conséquence. Il subit quasiment tout le temps et le peu qu'il réalise n'est pas très glorieux ou alors le fruit d'une assistance soutenue de ses compagnons. Ça c'est original, mais un peu dommageable aussi :'(
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En soit, ça ne me dérange pas trop, le héros de American Gods est aussi de cette trempe, mais j'ai vraiment plus apprécié ce dernier. Un petit manque de profondeur, mais je ne le reprocherai pas. Ça tient au format. Il n’est pas dérangeant pour moi d’être parachuté dans l’univers sans en connaître tous les tenants et aboutissants. Après tout, c’est aussi le cas de Richard, le personnage principal.Pour les bons points : Je l’ai lu en français. Une lecture fluide et efficace. Gaiman affectionne pas mal le style des répétitions dans ce livre, ce qui renforce la drôlerie, l’incongruité de certaines situations. C’est marrant. De bonnes réparties parfois.Une bonne description de l'univers et une excellente utilisation du réseau urbain londonien aussi. Les noms de stations de métro sont bien mises à profit. Le décors de l'en dessous est assez fascinant, même si on a tout le temps l'impression de se balader dans le fond d'une poubelle. :DPuis les personnages de Carabas, Old Bailey et les excellentissimes MM. Croup et Vendemar à la verve sans pareils.
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Bref une petite histoire sympa et un peu naïve à la sortie de cette lecture. Peut être que c’est mon ressenti parce que je sors de la lecture non stop des 13 tomes de la compagnie noire :DEn tout cas à conseiller à tous, c’est une bonne lecture, pour faire une pause rafraîchissante au milieu d’un gros cycle ou de lectures plus conséquentes.

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Saffron a écrit :Entre les annonces sur Pullman et celle-ci, c'est Noël en février. :P
J'allais dire quelque chose d'assez similaire. :PRavie et impatiente de retrouver l'univers de Neverwhere !

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Lu pour le Groupe de Lecture :Bon bah... La mayonnaise n'a pas pris avec moi. Je n'irai pas plus loin. :/Avant même de lire ce livre, je trouvais déjà que j'étais en décalée. Toutes les critiques que je peux lire sur Neverwhere sont élogieuses, démontrent le talent de l'auteur et l'ingéniosité de cette histoire. Je ne veux pas remettre en question ce qui a été dit, je veux bien croire que Neil Gaiman a un style unique et que ses univers sortent du lot, mais je n'accrochais déjà pas au résumé, alors que dire du livre en lui-même !Le seul livre de Gaiman que j'ai lu, c'est Stardust. Et après avoir vu maintes et maintes fois le film, j'ai été déçue par le roman et son écriture. Je crois que Neverwhere vient confirmer quelque chose : je n'aime pas l'écriture de Gaiman. Je trouve qu'il y a très peu de profondeur derrière son écriture, elle ne m'emporte pas. Je la trouve distante, sans saveur. J'ai bien consciente d'être un peu dure, mais c'est vraiment ce que je ressens. Ce n'est tout simplement pas un style avec lequel j'accroche.Concernant l'univers de Neverwhere, s'il est original de part la façon dont il traite un sujet connu, je ne le trouvais pas confortable du tout. Je n'aimais pas ces étrangetés, les paysages glauques, l'ambiance morose qui suit chaque personnage. Par confortable, je ne dis pas que je m'attendais à du thé et des petits gâteaux, mais il y a des ambiances sombres qui sont plus intéressantes que celle-ci. Là, j'étais juste mal à l'aise avec l'atmosphère.J'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal à imaginer les lieux, mais aussi les personnages. C'est brouillon, il n'y a pas assez de descriptions ou plutôt elles ne sont pas assez explicites. Pas la peine de faire un paragraphe entier sur un personnage, mais des petits détails pour les différencier les uns des autres, autres que leurs vêtements, auraient été les bienvenues. À part des couches de vêtements, je ne voyais pas les personnages en-dessous !En plus de cela, je n'ai tout simplement pas réussi à m'attacher à un seul des personnages. Peut-être un peu Porte qui m'a intriguée, mais partout, que ce soit dans le caractère des personnages, dans les lieux, dans l'écriture, j'ai ressenti une froideur, une distance.Dans le style d'une ville urbaine de fantasy, j'ai largement préféré celle de La Guerre des Fleurs qui, sans en oublier les coins sombres, était beaucoup plus lumineuse et intéressante que le Londres d'En-Bas.Bref, je pensais déjà ne pas accrocher avec Neil Gaiman, mais la lecture de Neverwhere ne m'a pas aidé à changer d'avis ! :/
« Le Seigneur Ogion est un grand mage. Il te fait beaucoup d’honneur en te formant. Mais demande-toi, mon enfant, si tout ce qu’il t’a enseigné ne se résume pas finalement à écouter ton cœur. » - Tehanu, Ursula K Le Guin

Booknode : Aventurine20

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Je n'avais été très emballé non plus (ma critique)On en attendait peut être un peu trop, ou bien l'on a trop l'habitude des pavés qui prennent justement le temps d'aller plus en profondeur dans les descriptions et personnages. :)

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J'ai moi aussi était très mitigée. Comme toi j'ai du mal avec le style de Gaiman. Mais dans Neverhere même si j'avais adoré le concept de l'histoire j'avais trouvé le tout trop survolé et les personnages m'ont laissées assez indifférente.

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Relu pour le groupe de lectureJ'ai longtemps hésité à le reprendre, mais bon, je l'ai lu il y a plus de 10 ans. Et pour moi, la magie fonctionne toujours.Alors certes, ce n'est pas mon roman préféré de l'auteur, mais ça m'a fait plaisir de retourner dans le Londres d'en bas (peut-être la lecture de la nouvelle parue dans le bifrost sur Gaiman y est-elle pour quelque chose).A lire dans le train, ça passe très bien.Même si, j'avoue, je préfère Gaiman dans la forme courte.

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Je viens de remarquer que j'avais oublié de répondre ! ^^Oui, j'avais vu vos commentaires. Je vais souvent voir ce que les gens en pensent une fois que j'ai commencé une lecture qui ne me plait pas pour voir si ça s'arrange ou bien si c'est définitivement pas mon genre de lecture. Ça m'a donc conforté dans l'iďée que je devais oublier ce livre !Contente, Eria, si la magie fonctionne toujours ! Peut-être que je l'apprécierais mieux dans dix ans, qui sait ? ;)
« Le Seigneur Ogion est un grand mage. Il te fait beaucoup d’honneur en te formant. Mais demande-toi, mon enfant, si tout ce qu’il t’a enseigné ne se résume pas finalement à écouter ton cœur. » - Tehanu, Ursula K Le Guin

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Lu pour le groupe de lectureJe poste au bon endroit.J'ai terminé et j'ai adoré ! Je ne partais pas confiant et pourtant j'ai été pris par ce roman. Les personnages, l'atmosphère bref un sacré coup de cœur pas prévu au programme... En bref merci le groupe de lecture pour cette découverte ! Ça commence bien.

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(Re)lu en VO pour le groupe de lectureJe ne reviendrais pas sur la critique en elle-même de l'histoire. Pour moi, Neverwhere, c'est l'un de mes romans favoris de Gaiman. Un coup de coeur à la deuxième lecture, après un premier essai qui m'avait laissée assez perplexe.Pour moi, Londres est une ville qui se prête merveilleusement à la fantasy, et à l'imaginaire en général, et ce roman l'illustre très bien avec la création de cette Londres souterraine, miroir hors du temps et de l'espace peuplé de légendes urbaines et de personnifications des quartiers de la ville : un pont à Knight Bridge, un ange à Islington, des moines à Black Friars (et même un éléphant à Elephant and Castle :P)...C'était super intéressant de le lire en anglais, ça apporte vraiment une aura supplémentaire en langue originale. Bizarrement, je l'ai lu en ayant les voix de l'adaptation radiophonique en tête... mais bon, c'était pas désagréable d'avoir James McAvoy et Benedict Cumberbatch dans la tête :sifflote:.Et j'en ai profité pour lire la nouvelle "How the Marquis got his Coat back", qui était incluse mon édition (superbe édition illustrée par Chris Riddell).C'était une nouvelle petite incursion dans le monde de Neverwhere assez plaisante. On en apprend un peu plus sur le personnage du Marquis de Carabas, et on découvre quelques pans supplémentaires de London Below.En attendant un retour plus complet dans cet univers avec The Seven Sisters ! J'ai hâte. :)