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Arf, ça me dit que le dl est pour les USA, et comme je veux pas brusquer mon alignement, je vais prendre l'autre voie.Mais si je me souviens bien ce que ça avait donné pour American Gods, beaucoup lisent les 10 premières pasges puis achètent le livre parce sur écran, ça rend pas aussi bien. L'éditeur a dû faire ses comptes : proposer gratuitement un erzatz de vrai livre dont on sait qu'il ne sera pas consommé jusqu'au bout mais qui incitera à passer sur la version papier payante, une bande annonce de luxe en somme.

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je viens de dévorer ce roman et j'ai vraiment adoré! ma première rencontre avec Gaiman s'est faite via American Gods qui m'avait littéralement scotchéeStardust m'avait laissé sur ma fin, je n'ai en effet pas beaucoup fonctionné à ce roman mais à travers neverwhere, j'ai retrouvé le même enthousiasme que m'avait procuré American Gods.Sans reprendre toutes les éloges adressées tout au long des discussions, je soulignerai quand même cet excellent dosage entre humour (souvent noir ) et cruauté qui donne au lecteur les frissons indispensable à une lecture captivante selon moi.A lire absolument

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Ben voilà, après tout ce temps passé en fantasy tout en passant perpétuellement à côté de Gaiman, j'ai enfin lu l'un de ses romans, et j'en suis enchantée.Neverwhere restera un excellent souvenir, rafraîchissant, original, attachant, j'adore ! :)Thys

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Euh, ça veut dire que l'édition précédente avait été tronquée ? :/ Ou que Neil Gaiman a ré-écrit une partie de son ouvrage ?Parce que "20 % de texte en plus", ce n'est quand même pas anodin ! :o

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Eh bien, je me souvenais d'un truc de ce genre, et Wikipedia confirme :
In addition to being translated into various languages, Neverwhere was also re-published as an 'Author's Preferred Text' version, (a combination of the international and original English version, with additional scenes re-inserted by Gaiman) alongside American Gods in 2006.

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Oh ben non alors pas 20% de texte en plus. C'est lourd à la fin cette mode. Z'ont fait pareil avec Asimov récemment. Je suis à deux doigts de penser qu'il s'agit d'une mascarade marketing destinée à faire racheter le livre par ceux qui l'ont déjà. *boude*

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Je pense un peu la meme chose..Mais bon, au moins, cela permettra a ceux qui n'ont pas pu le lire chez j'ai lu de découvrir. (meme si bon, diable vauvert ca veux dire 20€)

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Oh non mais non!!! Ils sont pénibles à faire ça longtemps après la sortie du livre en français! Je veux voir ce que c'est en plus avant de l'acheter, faut pas déconner!*partie bouder dans son coin*...*reviens en catimini* en même temps, c'est Neil quoi! Ca serait con de passer à côté...

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Lu il y a quelques années (ma première incursion en fantasy urbaine), je me rappelle ne pas avoir trop accroché. L'histoire était originale, l'auteur a un style vraiment agréable et l'humour est bien présent (Croup et Vandemar sont assez irrésistibles). Mais malgré cela, j'ai trouvé que ça manquait un peu de profondeur, au niveau des personnages notamment, auxquels je n'ai pas réussi à m'attacher, et qui ne suscitaient pas grande émotion... Je renouvellerai donc ma rencontre avec cet auteur sur un autre ouvrage prochainement !

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Je viens de finir ce livre (l'ancienne version): sympa.Je ne serais pas aussi enthousiaste que certains sur ce topic, c'est pour moi une lecture sympa sans plus.Il faut dire que je ne suis pas très sensible en général à ce qui est trop loufoque.C'est une bonne idée de faire des correspondances avec les noms des stations de métro de Londres.Pour le duo Croup - Vandemar, j'ai regretté que le géant soit aussi peu malin, cela m'a fait penser au livre Des souris et des hommes avec un géant idiot, et j'aurais aimé autre chose que ce stéréotype.Par contre, j'ai bien aimé le marquis de Carabas.
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Je suis plutôt d'accord.je l'ai lu il n'y a pas longtemps (la nouvelle édition). Après de bons présages, j'ai eu envie de découvrir Gaiman. Au début j'ai été plutôt déçue par l'intrigue simple, et finalement je me suis surprise à le lire assez rapidement. J'ai adoré le style de l'auteur, son humour parfaitement dosé, certaines scènes marquantes, mais il y a vraiment trop de zones d'ombre dans l'univers qui me laissent frustrée et les personnages ne sont pas vraiment creusés. Avis mitigé donc... je me demande si ça ne vient pas du format original qui était un scénario de série.J'ai American Gods qui m'attend sur ma table de nuit pour essayer de me faire un avis sur Gaiman, on va voir.

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Remontée de sujet avec un nouvel avis :)
Coeurdechene a écrit :Un homme ordinaire, un soir ordinaire, dans les rues ordinaires de Londres.Ordinaire jusqu'à ce qu'il trouve une jeune fille étendue par terre.La ramener chez lui pour la soigner va bouleverser sa vie, son univers et le reste.En la suivant, il va découvrir une réalité extra-ordinaire. Encore faudra-t-il y survivre...Richard avait tout pour lui.Une fiancée douce et aimante, un boulot et le bonheur de vivre.Mais tout s'évapore le soir où il décide d'aider cette jeune inconnue. Du jour au lendemain il devient une ombre aux yeux de ses concitoyens, un être intangible. Il ne lui reste qu'une solution pour retrouver sa vie d'avant : franchir la barrière qui sépare les mondes et trouver la Londres d'En-Bas pour pouvoir enfin réintégrer sa réalité.Bien sûr le voyage n'est pas de tout repos. Déjà, l'Autre Londres est un lieu plein de danger pour un visiteur de la surface. Mais en plus les terribles MM Croup et Valdemar sont sur ses talons et menacent de le tuer au moindre faux pas. En qui peut-il avoir confiance ?Est-il encore nécessaire de présenter Neil Gaiman ?Auteur et scénariste extrêmement prolifique tant pour la jeunesse que pour les adultes, ayant de nombreux romans et bande-dessinées à son actif ainsi que des adaptations télévisées et cinématographiques.Neverwhere est le premier ouvrage de Gaiman a avoir été publié en français et depuis le monde de l'édition ne s'y est pas trompé et à rattrapé son retard.Il s'agit d'un ouvrage de fantasy urbaine destiné aussi bien à la jeunesse qu'à un lectorat adulte. Les aventures de Richard sauront séduire l'un comme l'autre et enchanter les imaginations.Gaiman brosse dans ce roman ambitieux, à la fois sombre et plein d'humour, un portrait au vitriol de la société anglaise et de notre monde capitaliste de manière générale. Tous les sujets y sont abordés, de la place de l'argent au sacrifice de soi en passant par des notions perdues comme l'honneur, un brin de spiritualité, quelques notions culinaires étranges, l'amitié et l'amour.C'est un vaste tour d'horizon des émotions et des comportements humains, le tout mâtiné d'êtres étranges et saugrenus, de références pour petits et grands (on retrouve pêle-mêle le Chat du Cheschire, le Marquis de Carabas, la peur du noir, le Fog...).Bien sûr, à la lecture de cet ouvrage, impossible de ne pas faire le rapprochement avec un autre excellent roman paru beaucoup plus récemment qui traite du même sujet : Lombres de China Miéville.Mais là où Miéville est clairement orienté vers un jeune public et entre dans un grand délire imaginaire, Gaiman reste beaucoup plus sage et à une volonté critique derrière l'histoire qui amène le lecteur a explorer divers niveaux de lecture.C'est une histoire magique, qui emmène le lecteur à des lieues sous terre, sur les traces improbables de personnages impossibles. C'est une grande aventure servie par une écriture dynamique et précise, véhiculant parfaitement les images de cet univers complètement déjanté qui se matérialise ainsi que les diverses émotions qui traversent Richard.C'est un roman d'exception, un très grand cru. C'est du Gaiman en grande forme, sans doute en raison de la manière dont il a été bridé lors de la réalisation du feuilleton radiophonique d'où est tiré cette histoire. En réalité il s'agit d'un feuilleton réalisé par et pour la BBC, mais Gaiman n'a pas eu l'occasion de le modifier à loisir. De guerre lasse, il s'est tourné vers la réécriture du script sous forme romanesque, lui permettant ainsi d'amener toutes les améliorations voulues pour le plus grand bonheur de ses lecteurs.C'est pour toutes ces excellentes raisons qu'il ne faut pas hésiter à ouvrir ce livre étrange, à se laisser envahir par l'aventure et à en faire profiter les copains !chronique éditée sur http://www.biblioblog.fr/post/2011/03/1 ... eil-Gaiman
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

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Suzanne a écrit :Je suis plutôt d'accord.je l'ai lu il n'y a pas longtemps (la nouvelle édition). Après de bons présages, j'ai eu envie de découvrir Gaiman. Au début j'ai été plutôt déçue par l'intrigue simple, et finalement je me suis surprise à le lire assez rapidement. J'ai adoré le style de l'auteur, son humour parfaitement dosé, certaines scènes marquantes, mais il y a vraiment trop de zones d'ombre dans l'univers qui me laissent frustrée et les personnages ne sont pas vraiment creusés. Avis mitigé donc... je me demande si ça ne vient pas du format original qui était un scénario de série.J'ai American Gods qui m'attend sur ma table de nuit pour essayer de me faire un avis sur Gaiman, on va voir.
J'aime beaucoup Gaiman et je te rejoins dans ton avis sur Neverwhere. Certaines choses m'ont laissée sur ma faim.De façon générale, il a l'art de créer des personnages, au moins un par roman, qui sont franchement extraordinaires : le marquis de Carabas dans Neverwhere, Rampa ou encore Septimus (? je ne suis plus sûre du nom, l'un des 7 affreux dans Stardust).En fait, je trouve que Gaiman excelle dans la nouvelle. Bien sûr, elles ne sont pas toutes réussies mais certaines sont époustouflantes.

100
Viens de finir Neverwhere. Bon livre, personnages bien decris, et intrigue pas trop complexe. J'ai passe un tres bon moment a avancer ma lecture et je le recommande a tous.