Je tiens à vous remercier pour ces belles théories ! Je viens de terminer
Le Conte de l’Assassin, et je me suis empressé de relire
Le Sentiment du Fer,
Janua Vera, je suis en train de relire
Gagner la Guerre et je pense même relire
Le Tournoi des Preux ensuite. Il me semble être passé à côté de bon nombre de références et autres indices sur la suite de l’histoire… Vos investigations m’ont beaucoup éclairé ! J’ai déjà un peu oublié ce qu’il se passe dans le
Chevalier aux Épines, et je me demande si…
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La Lissandière et la Dame des Futaies Bleues seraient-elles la même personne ? Je ne me souviens plus si c’est simplement deux surnoms pour une même entité, ou bien deux personnes différentes ?
En relisant les nouvelles, je me suis également posé des questions, notamment sur…
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L’identité de l’entité que Cecht doit trouver dans « Une Si Belle Offrande ». S’agit-il d’une déesse ? Il faudrait que je relise cette nouvelle, car je ne suis pas certain d’avoir saisi le retournement de situation. Est-ce bien Cecht qui était blessé, et non pas son confrère, et l’histoire se passe-t-elle globalement dans son esprit, alors qu’il lutte pour ne pas sombrer ?
J’ai par ailleurs quelques petites théories / réflexions à ajouter à tout ce qui a été dit :
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• La Lissandière / Dame des Futaies Bleues pourrait-elle être Creiddylad, l’enchanteresse elfe mentionnée dans la chronologie du Vieux Royaume et qui apparaît dans la nouvelle « Comment Blandin Fut Perdu » ? Elle était proche de Gilliomer (j’imagine qu’elle est inspirée par Galadriel) et a renseigné Cynnaredd/Occan sur la nature de l’immortalité.
• Concernant Cynnraredd/Ocann, se pourrait-il qu’il soit le BBEG (Big Bad Evil Guy) des récits du Vieux Royaume ? J’imagine qu’il pourrait être derrière tout ce qui se trame en Transestrie, ou du moins que les Dessicatoriens essayent de le ramener à la vie, ou dans une forme de non-vie comme pour le Roi-Idiot.
• Se pourrait-il que Cennargin, l’enchanteur et alter ego Jaworskien de Merlin, soit en réalité Cynnaredd/Ocann ? Leurs noms sont assez proches.
• La Lissandière et Cennargin sont-ils ennemis ? Recrutent-ils chacuns des forces pour leur guerre future ?
• Dans une interview radio, JPJ révèle la nature de Mirabilis : il parle du trope du magicien qui perd son familier (en évoquant le sortilège Invocation de Familier de AD&D) et explique avoir voulu retourner ce cliché. Mirabilis serait donc un familier sans magicien(ne). On peut supposer qu’il fût invoqué par un magicien décédé, peut-être Gilliomer, et offre des services à Lusinga, la véritable narratrice du Chevalier aux Épines. C’est du reste un très malin tour de passe-passe pour conserver un narrateur personnage qui écrit à la première personne, mais qui se transforme en narrateur omniscient pour les besoins du récit.
• Où Lusinga, Benvenuto et Sassanos sont-ils enfermés ? La maison appartient vraisemblablement à Sassanos, et semble évidemment magique. Est-ce à nouveau l’illustration d’un sortilège de Donjons & Dragons, du genre le Manoir Somptueux de Mordenkainen ?
• J’ai relevé en relisant « Une Si Belle Offrande » que Cecht faisait référence à Ædan en l’appelant « le bel épineux ». Je pense donc également que c’est une réincarnation du Bel Églantier, ramené à la vie par la Lissandière pour être son hérault.
• Nous savons que Vaumacel a perdu le tournoi de Gaudemas parce que la dame pour qui il combattait le lui a demandé. Mais était-ce la Lissandière, ou quelqu’un d’autre ? Et pourquoi lui a-t-on demandé de perdre ?
• Les enfants enlevés dans Gagner la Guerre et Le Tournoi des Preux sont-ils des candidats potentiels pour devenir des mages ? Nous savons que c’est Gilliomer qui a transformé Ocann et Lusinga en puissants magiciens. Les elfes essayent-ils de trouver des munitions pour la guerre à venir ?
Bref, encore beaucoup de mystères non résolus, et j’ai hâte de lire la suite !