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Sur le fil de discussion dédié à Hunger Games, certains intervenants se sont interrogés sur la pertinence de la qualification "jeunesse" de ce titre. Quel est le lectoral auquel s'adresse Hunger Games? Les "enfants", les "jeunes adultes"?De telles discussions reviennent régulièrement dès qu'il s'agit d'un roman jeunesse qui, selon moi, sort quelque peu des clichés et des normes que les gens ont de cette catégorie de romans. Je pense notamment à A la Croisée des Mondes. Mais d'où vient cette construction de ce que devrait être un roman jeunesse? Pour ma part, j'aurai tendance à dire que la littérature jeunesse se définit par une projection des adultes.
Les frontières de la littérature de jeunesse sont mouvantes et poreuses. Elles délimitent un territoire qui se déplace au gré des représentations que les adultes se font, non par simplement des jeunes lecteurs, mais également des ouvrages qui doivent leur être proposés.
Isabelle Nères-Chevrel, Littérature de jeunesse, incertaines frontières, colloque de Cerisy-la-Salle [du 5 au 11 juin 2004], Paris, Gallimard Jeunesse, 2005, 329 p., p. 9-10.Il faut dire que la définition même de littérature jeunesse est plutôt floue. Si je devais m'y essayer, je commencerai sûrement par énoncer qu'un livre jeunesse se définit par sa classification comme telle par son auteur ou son éditeur. J'y vois quelque chose de très artificiel et parfois mercantile. Mais qualifier un roman de "jeunesse" n'est-il pas non plus un procédé d'exclusion ? Si c'est un livre jeunesse, c'est qu'il n'est pas pour les adultes. Pourtant, pour de nombreux auteurs, et de nombreux lecteurs, un roman jeunesse réussi est un roman appréciable par tous. C'est alors que se pose la question des thèmes abordés. Est-ce que tous les thèmes peuvent-être abordés dans un ouvrage jeunesse? Est-ce qu'il est souhaitable d'édulcorer certaines choses ou, au contraire, doit-on accompagner le lecteur vers des choix moins sécurisant mais peut-être plus à mêmes de susciter une réflexion intéressante?Les frontières du genre sont minces et floues. L'émergence d'un marché "jeunesse" en pleine croissance et l'importation, sur le marché français, de la qualification "Young adult" a encore modifié la donne. Alors, je vous pose la question: Qu'est ce qui, pour vous, qualifie un roman "jeunesse" ? :)

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Intéressante question, j'essaye de mettre mes idées en place et je reviens :)
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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ah ça me ramene à mes cours de littérature de jeunesse!à mon sens, comme tu l'as bien expliqué, c'est un terme qui aujourd'hui tient plus du mercantile et donc de l'évolution d'un lectorat non figé. Car les livres pour Jeunesse sont encore lus aujourd'hui par des lecteur "non jeunes". Je dirais aussi qu'un certain type de narration l'emporte sur la qualification de ce genre de lecture.J'ai du mal à trouver un auteur non-jeunesse qui aurait écrit un livre pour la jeunesse en adaptant son style de narration pour le rendre plus accrocheur (je citerai bien Tolkien, mais les années 30 où sont parues le Hobbit n'avait alors pas la même valeur mercantile qu'uajourd'hui pour ce livre considérér comme un classique de la littérature dans les pays anglo saxons).

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Corgan a écrit :J'ai du mal à trouver un auteur non-jeunesse qui aurait écrit un livre pour la jeunesse en adaptant son style de narration pour le rendre plus accrocheur (je citerai bien Tolkien, mais les années 30 où sont parues le Hobbit n'avait alors pas la même valeur mercantile qu'uajourd'hui pour ce livre considérér comme un classique de la littérature dans les pays anglo saxons).
On m'a appelé ?Puisque l'exemple est cité, a priori, la sensation de lire un ouvrage "jeunesse" ne vient pas de la jaquette, ou de l'âge des protagonistes.En écartant certaines tranches d'âge (disons qu'avant 10 ans, c'est une littérature spécifique), si je pense à un lecteur de 10-16 ans, je me dis que je suis en présence d'un "livre jeunesse" selon le ton employé par l'auteur.Dans Bilbo, dans les Chroniques de Narnia, les premiers Harry Potter, il y a une certaine façon de choisir la formulation, le vocabulaire, le contexte. Je ne dis pas qu'il s'agit de faire du simpliste ou que les jeunes lecteurs manquent de maturité, mais plutôt qu'il y a une volonté de ne pas embrouiller le lecteur avec trop d'informations accessoires.Ce n'est pas pour rien que les éléments "mythologiques" sont moins denses que dans des livres "adultes"...même les écritures runiques sur les cartes de Bibo sont "plus simples" que celles présentes dans l'appendice E du Seigneur des Anneaux*, alors même que le fond de l'histoire pourrait être dramatisé.Je reviendrais là-dessus plus tard avec des citations des éléments de rédaction qui font "jeune".

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Ben moi je mettrais comme caractéristique importante pour cataloguer un livre "jeunesse", l'age des protagonistes principaux de l'oeuvre, en tout cas dans la littérature récente. Cela permet sans doute une identification plus immédiate pour les lecteurs ciblés (et pour ceux non ciblés, les adultes en l'occurrence, ils ont été jeunes un jour :P ). Pour l'auteur c'est aussi un moyen, d'aborder une "critique" du monde adulte (même si ce n'est pas le sujet principal du livre) sans que cela paraisse incongru. Les relations avec les parents (pas forcement dans la confrontation d'ailleurs), avec les règles, les conventions, avec ce vers quoi tend le monde qu'ils leurs offrent .... etc*.Après effectivement il y a un phénomène marketing évident. Le marché jeune est devenu très important depuis une vingtaine d'années et maintenant il faut se positionner clairement dessus (ça marche pour tout, les fringues, la musique et donc pourquoi la littérature non ?) Donc je fais une différence entre les livres jeunesses depuis les années 90 et avant.Dernier point, depuis le succès "adulte" de HP, il est sûr que beaucoup d'auteurs se sont aperçus qu'il était possible avec un univers à priori prévu pour les jeunes de pouvoir attirer un lectorat autre, d'où le flou actuel sur le classement de certaines oeuvres YA.Bon je ne sais pas si je suis très clair, mais c'est la vision de quelqu'un qui lui n'est plus classé jeunesse depuis un bail :DPs : question con, mais les parutions young adult qui paraissent dans des collections jeunesse, sont elles régis par la loi de 1949 ?Edit :* Je suis en train de lire Zombie contre Licorne et ce sujet est toujours abordé dans les nouvelles que j'ai lu (j'en suis à la moitié du livre), d'une façon ou d'une autre.
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Voilà une question que je m'étais posée et qui m’intéresse. J'ai parfois lu des romans "jeunesse" dans lesquels il manquait un petit quelque chose pour que l'histoire m'accroche vraiment. Il y a peut-être moins de complexité, comme le dit Foradan.Évidemment, les héros sont souvent jeunes également.

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dragonnia a écrit :Évidemment, les héros sont souvent jeunes également.
J'illustre par l'absurde (même si je retiens la distinction entre la littérature jeunesse récente et les classiques) : Bilbo a 50 ans (comme Frodo même si le cinema fait penser le contraire).A côté de ça, on trouve des héros jeunes dans des contextes "adultes" (voyez "l'assassin royal" ou "les aventuriers de la mer" chez Robin Hobb).Pour rappel (j'étais pas né), c'est quoi la loi de 1949 ?edit après recherche :
Loi n°49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse. version consolidée au 05 janvier 1988 Article 1 Sont assujetties aux prescriptions de la présente loi toutes les publications périodiques ou non qui, par leur caractère, leur présentation ou leur objet, apparaissent comme principalement destinées aux enfants et adolescents.Sont toutefois exceptées les publications officielles et les publications scolaires soumises au contrôle du ministre de l'éducation nationale.Article 2 Modifié par Loi 54-1190 1954-11-29 art. 1 JORF 1er décembre 1954Les publications visées à l'article 1er ne doivent comporter aucune illustration, aucun récit, aucune chronique, aucune rubrique, aucune insertion présentant sous un jour favorable le banditisme, le mensonge, le vol, la paresse, la lâcheté, la haine, la débauche ou tous actes qualifiés crimes ou délits ou de nature à démoraliser l'enfance ou la jeunesse, ou à inspirer ou entretenir des préjugés ethniques.Elles ne doivent comporter aucune publicité ou annonce pour des publications de nature à démoraliser l'enfance ou la jeunesse.

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Dragonnia a bien dit "souvent" jeunes :) Et c'est vrai ;) Pour moi, c'est un des critères qui font qu'un livre sera considéré comme jeunesse. Cela permet au jeune lecteur de s'identifier plus facilement aux héros sans pour autant exclure un lecteur plus âgé. Je pense aussi que Gwendal a soulevé un point important. Pour mieux contester le modèle, le monde "adulte", il faut que le héros soit encore en marge de ce modèle, qu'il ait encore suffisamment de lacune pour en voir les forces et les lacunes (je pense à la nouvelle de Westerfeld dans Zombies contre Licornes ;)).

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N'empêche que si la loi s'applique, que dire d'un "Artemis Fowln" ou des FAAB (ah non, ce n'est pas jeunesse ;) ) ?Et l'actualité récente nous montre comment l'application brutale du bras armé de la Justice peut trancher les yeux fermés.

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J'ai effectivement dit "souvent" et pas "toujours".Apparemment, le classement "jeunesse" est un peu fluctuant: je ne considère pas les romans de Robin Hobb comme des romans "jeunesse", contrairement aux Hauts-conteurs ou à Louis le galoup.

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Pour la loi, c'est un peu pour ça que je posais la question, car dans mon jeune temps (on se moque pas :D) les Strange par exemple étaient régulièrement censurés à cause de ça (par exemple ils avaient arrêté la parution des 4F à cause de l'aspect de la Chose qui risquait de heurter le jeune public :P ça fait sourire maintenant). Donc ou ils ont mis leur mouchoir sur la loi, ou elle ne s'applique plus vraiment que dans les cas extrêmes.@Aléthia mais dans Zombie contre Licorne, il y a toujours cet aspect* (on pourra en discuter en détail dans le futur sujet) soit pour expliquer pourquoi le personnage ne peux pas faire certaines choses (donc ça l'entraine dans l'aventure), soit pour suivre l'exemple et la mentalité de l'adulte ou encore pour s'adapter à une nouvelle situation. Le fait de faire un personnage jeune permet à l'auteur à la fois de mettre des barrières qui n'existeraient pas pour un adulte mais aussi à contrario une plus grande liberté dans les actions des héros (logiquement les jeunes sont sensés avoir une plus grande ouverture sur le monde). Je ne sais pas si je suis clair :pEdit : *Enfin quand je dis toujours, je viens de finir la nouvelle de Westerfeld, donc il m'en reste encore à lire.
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Ah la la le temps me manque mais le sujet est vraiment intéressant et à mon sens assez pertinent pour permettre aussi de définir beaucoup plus largement ce qui fait l'intérêt d'un bouquin pour les uns, et donc pas forcément pour les autres :) Un des points qui me parait important pour "étiqueter" un roman ou une série Jeunesse c'est le niveau d'écriture. Bon évidemment ce point n'est pas valable pour tous les auteurs et il me semble qu'un Pullman (oui on le cite tout le temps, je sais) par exemple, n'est pas concerné. Je ne veux pas dire non plus que les romans jeunesse sont moins bien écrits ou doivent être baclés mais que la construction littéraire et le vocabulaire sont parfois moins complexes. C'est d'ailleurs ce que l'on retrouve, à mon sens, dans certaines productions bit lit et ce qui explique en partie leur succès. Je mets beaucoup moins de temps à lire un Mercy Thompson qu'un Sanderson par exemple.Donc pas question de comparer la littérature jeunesse à de la littérature "de gare" vite écrite, vite lue et qui ne laisse pas forcément beaucoup de souvenirs. Mais juste de remarquer qu'en jeunesse les choses sont plus fluides, peut-être un peu moins alambiquées. Ce qui pour moi n'enlève rien à la profondeur du propos ou à la portée des thèmes traités. Rendre un sujet plus abordable ne veut pas dire en minimiser l'importance. Et le premier tome de la série YA de Charlotte Bousquet La Peau des Rêves est typiquement le bon exemple pour moi. Se sentir différent, changer, s'adapter au monde environnant sans pour autant perdre son identité, voilà des sujets qui peuvent concerner tout le monde et qu'elle propose avec une grande qualité d'écriture, mais en visant un public sans doute plus jeune que dans Arachnae. Pour ce qui est de l'identification aux personnages, j'anticipe que certains ne seront peut-être pas d'accord mais je pourrais tout à fait classer la Belgariade en jeunesse fantasy parce que le propos est intéressant sans être traité de façon complexe et là en plus les thèmes abordés ne me semblent pas révolutionnaires. Alors que, par exemple, je positionnerais Weeks dans la même catégorie divertissement/action que la Belgariade mais je ne le conseillerais absolument pas en lecture jeunesse. Pareil pour Tad Williams et son Arcane des Épées, héros jeune mais intrigue complexe, niveau d'écriture assez recherché. Le thème du passage à l'âge adulte peut être traité en littérature jeunesse mais il peut aussi clairement s'adresser de préférence aux plus grands. Parce qu'il me semble parfois difficile, même quand on est adulte, de s'identifier à un personnage comme Phèdre chez Carey, que l'on suit pourtant de sa jeune enfance jusqu'à l'âge adulte. Ne me demandez pas pour Fitz, je ne crois pas aux punitions par la lecture :p:jesors: but je reviendrai :D

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Le problème avec la littérature jeunesse, c'est qu'elle couvre des âges très divers. Donc il est souvent difficile de savoir si un livre affiché comme jeunesse est pour un enfant de 10 ans ou un ado de 16. Or si on peut considérer qu'un ado de 16 ans est capable de comprendre un vocabulaire assez avancé, ce n'est pas le cas de tous les enfants de 10 ans. Donc l'écriture d'un roman pour un enfant de 10 ans sera différente de celle d'un roman adulte. Mais les différences deviennent moins visibles plus l'âge du public vieilli.La caractéristique "âge des protagonistes" avancée par Gwendal est intéressante. Certaines intrigues sont aussi fortement liées à l'âge du lecteur. Une histoire qui se passe principalement dans un collège ou un lycée est généralement "jeunesse".La loi de 1949 n'a guère de rapport avec la manière dont un éditeur présente un ouvrage. C'est plus comme un "label" qui peut donner une indication sur le contenu du livre. Rien n'empêche d'acheter pour un public de jeunes un livre qui n'a pas la mention "conforme à la loi de 1949". Heureusement d'ailleurs puisque cette loi donne l'impression qu'il faut laisser les enfants dans un petit cocon où ils ne sont confrontés à rien de dérangeant.Personnellement, c'est plutôt la classe "jeune adulte" qui me pose question. J'ai l'impression que d'un côté on fait lire des classiques adultes aux élèves et que de l'autre on invente des histoires "simplifiées" parce que les ados ne sont pas capables de lire de la littérature adulte. :huh:

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Foradan a écrit :Dans Bilbo, dans les Chroniques de Narnia, les premiers Harry Potter, il y a une certaine façon de choisir la formulation, le vocabulaire, le contexte. Je ne dis pas qu'il s'agit de faire du simpliste ou que les jeunes lecteurs manquent de maturité, mais plutôt qu'il y a une volonté de ne pas embrouiller le lecteur avec trop d'informations accessoires.Je reviendrais là-dessus plus tard avec des citations des éléments de rédaction qui font "jeune".
Comme je suis en phase Bilbo, je relève aussi que l'auteur s'adresse librement au lecteur, souvent par le biais de parenthèses du genre "(vous avez sûrement trouvé la devinette facile, mais mettez-vous à sa place, c'est un petit hobbit après tout)".Ce genre de choses n'existe pas dans les livres "adultes" et pour l'historique, la première édition de Bilbo en France était chez Stock, en collection adulte.Du coup me vient une idée complémentaire : est-ce que l'illustration de couverture ne caractérise pas un roman jeunesse ? (je pense toujours à Bilbo, on dirait parfois que ce sont des enfants qui ont dessiné certaines des nombreuses couvertures mondiales) ^^

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Une autre difficulté est à prendre en compte : la maturité du lecteur et ses capacités. Je connais des jeunes qui ont lu le seigneur des anneaux à 9 ans alors que certains adultes trouveraient cet ouvrage trop complexe. C'est d'ailleurs très difficile de conseiller un ado (ou pré-ado) tant les rapports à la lecture diffèrent de l'un à l'autre. Je suis d'accord avec beaucoup de notions citées (âge des protagonistes, style et intrigues qui prennent moins de détours, regard sur le monde des adultes, etc...)J'ajouterai aussi un traitement différent (mais pas tabou) de la violence et de la sexualité. Si l'on prend hunger games pas exemple, des thèmes très durs sont abordés, certaines scènes sont violentes mais le point de vue et les descriptions ne s'appesantissent pas sur celles-ci. Par ailleurs, les romans "jeunesse" sont rarement cyniques et amoraux; certaines valeurs sont souvent mises en avant.
Le problème avec la littérature jeunesse, c'est qu'elle couvre des âges très divers. Donc il est souvent difficile de savoir si un livre affiché comme jeunesse est pour un enfant de 10 ans ou un ado de 16.
Les (nombreuses) collections permettent souvent de situer un peu le public cible.Pour ce qui est des collections "young adult", personnellement, je les trouve très pratiques pour ce qui est du conseil : on sait que certains sujets risquent d'être plus développés, décrits, etc...donc on évite de les proposer à de trop jeunes lecteurs...

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Ca aidera peut-être ?
Livres Hebdo a écrit :Gallimard Jeunesse, Le Parisien et l’institut IPSOS mènent la première grande étude nationale de lecture chez les jeunes de 7 à 15 ans.Pour célébrer ses 40 ans, Gallimard Jeunesse mène une grande enquête auprès de son jeune public sur les nouvelles pratiques de lecture. En association avec le quotidien Le Parisien et l'institut IPSOS, la maison d’édition effectue une étude quantitative, composée d'un panel de 1 000 enfants et adolescents agés de 7 à 15 ans.Pendant 4 mois, des experts français et internationaux de la lecture et de l’enfance tenteront de cerner les comportements du jeune lectorat vis-à-vis de tous les types de lecture, sur supports papier et numérique.Des pédopsychatres, bibliothécaires, éditeurs, producteurs de contenus pour la jeunesse (livres, numérique, jeux vidéo, presse) mais aussi des membres du ministère de l’éducation nationale ont été recrutés en juin pour s’atteler à cette étude.Les résultats de l’étude seront publiés par Le Parisien à la veille du Salon du livre et de la presse Jeunesse de Montreuil, qui débutera le 28 novembre 2012. Les résultats de cette première grande enquête nationale devrait représenter un véritable outil analytique sur le sujet, qui sera mis à disposition à toute les corps de métier du livre, de l’éducation, et des loisirs des jeunes en France

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Pour ne pas tout mélanger, j'ouvre un sujet Jeunesse, YA et SF dans la section Science-Fiction, au moins pour suivre un peu l'actualité quand elle est vraiment éloignée de ce que nous choisissons de traiter en section Jeunesse.