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Sortie le 24/10 du 35ème album d'Astérix avec aux manettes Ferri pour les textes et Conrad pour le dessin:Astérix chez les Pictes
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Alors Astérix et vous? On en parle?

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je me dis que cela ne peux pas être pire que les 2 derniers... tellement mauvais qu'on ne les a pas acheté (et vu le nombre de BD pas top que mon homme s’obstine à acheter car il poursuit la série, c'est dire si c'était mauvais!)

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Le dernier que j'ai subi était La Galère d'Obélix, qui m'a paru vraiment très mauvais (sachant que les derniers Uderzo avant n'étaient déjà franchement pas terribles). Le changement d'auteurs est une bonne chose, à mon avis. Disons que je vois l'album d'un oeil moins défavorable qu'un nouvel Uderzo, mais j'attends de voir...(Et puis, Obélix aux jeux des Highlands, ça attendait d'être fait, tout de même.)

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Ça fait des années que l'on sait qu'il est impossible de passer derrière Goscinny (et ça vaut pas que pour Astérix). Du coup, faudra peut-être un jour arrêter d'essayer.

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Même avis que tout le monde pour le moment. Le dernier était tellement mauvais qu’en faire un autre après… Même pas certain d’avoir envie de voir !

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Bon, ça me navre un peu le fondement de parler de cet album tellement le rouleau compresseur promotionnel est lourdingue ces dernières semaines. Mais, étant fan d'Antiquité et d'Astérix depuis longtemps, j'ai lu une bonne moitié de l'album en librairie et j'ai fini par l'acheter pour voir.Bilan : ça va du bon au sans goût, avec une moyenne passable.Au niveau du dessin, l'univers visuel reste familier, tout en révélant une "patte" différente, celle de Conrad. Son style manque parfois un peu de la rondeur qu'avait le trait d'Uderzo, mais il a le mérite de savoir faire vivre les personnages sans paraître trop servile envers le style d'Uderzo, ce qui n'était pas simple. Cela étant dit, on reste plus proche du pastiche que d'un réel renouvellement graphique comme ont pu en connaître Spirou et Fantasio par exemple. Pour ce qui est du scénario, il a le mérite de remettre enfin la série sur pied après les délires consternants des derniers Uderzo (La Galère d'Obélix, Le ciel lui tombe sur la tête), qui menaçaient carrément de saborder l'univers d'Astérix. On n'a plus l'impression que le scénariste racle les derniers recoins de son univers pour trouver des trucs à raconter. Cette fois, on explore tout bêtement un nouveau coin du monde antique astérixien (Ferri aurait tort de s'en priver : il reste encore largement de quoi faire !), et on rencontre cette fois les Pictes, habitants de l'actuelle Écosse. Les Pictes ont l'avantage et l'inconvénient de ne pas être très bien connus des historiens, faute de sources abondantes et fiables, ce qui laisse une certaine liberté aux artistes qui veulent s'en emparer. Ils sont d'ailleurs assez à la mode ces temps-ci au cinéma dans les néo-péplums (Le Roi Arthur, Centurion, L'Aigle de la neuvième légion).L'accroche du scénario est classique : un Picte se retrouve au village d'Astérix dans des circonstances improbables, et, après l'avoir remis sur pied, les Gaulois décident de l'aider à retrouver son village (et sa bien-aimée). Sur cette trame, Ferri reprend la plupart des ingrédients habituels de la série : les principaux personnages sont fidèles à eux-mêmes, les jeux de mots sont là, les quelques allusions à la culture antique et les citations latines aussi ; outre quelques nouveaux Romains, on découvre les nombreux clans pictes, propices à toutes sortes de calembours, sans oublier quelques figures incontournables du folklore écossais et deux ou trois anachronismes.J'ai d'abord été soulagé et content de voir enfin Astérix et Obélix s'activer de façon crédible, loin des soupirs ou des plaintes horrifiées que m'avaient arraché les derniers albums. Une fois le soulagement passé, que penser de cet album ? Sans aucun doute, le minimum syndical y est, les bases ne sont pas mal posés et il y a de quoi sourire. Certains gags et certains jeux de mots atteignent le niveau d'un Goscinny. Mais je suis tout de même resté sur ma faim. En partie à cause des risques propres à l'univers, à savoir un certain manque de tension dramatique (au fond, les deux héros ne sont jamais vraiment en danger, mais ça arrivait déjà dans certains Goscinny). Mais il manque encore aussi quelque chose au niveau de l'humour et de la richesse de l'univers. Ferri fait ce qu'il peut, et il y a de vraies bonnes idées dans certaines planches. Mais le format de 48 pages n'est pas facile, et je trouve que l'histoire aurait pu gagner en densité et en richesse. Il y a parfois trop peu de choses dans une page. Les Pictes ne sont pas si détaillés que ça par rapport à ce qu'on attendrait d'un album sur un peuple (du type Astérix chez les Bretons ou Astérix en Hispanie) : il y avait beaucoup à faire avec les Pictes, et les idées vraiment bonnes ou marrantes restent entrecoupées de pages très plan-plan. Les allusions cultivées à l'Antiquité réelle restent peu nombreuses et les anachronismes restent très prévisibles ; ça sonne parfois bien creux. Bref, il y a des étincelles, mais ça ne pète pas encore le feu comme ça devrait. Ce n'est pas mauvais, ce n'est pas méchant, on ne peut pas dire... mais il y a des passages entiers convenus, et assez oubliables. Dans l'ensemble, cela dit, je trouve qu'on évite le pire. C'est meilleur que les tout derniers Uderzo, et, en termes de qualité, c'est un peu au-dessus de certaines suites purement industrielles (comme ce que commet consciencieusement Sente avec Thorgal, par exemple). Disons que c'est un redémarrage pas raté mais modérément prometteur. Les albums suivants diront s'il y a réellement de nouveau des auteurs aux commandes d'Astérix, ou si la franchise va se laisser aller à ronronner avec des produits de commande.

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Ouaip. Là encore ça me navre le fondement de nourrir le rouleau compresseur publicitaire assommant. Mais je dois avouer que je l'ai trouvé meilleur que le précédent. L'idée de départ du scénario est intelligente - spoiler sur la page 1 :
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et la structure globale de l'album m'a parue bien conçue, avec une surprise en dernière page qui m'a paru sympathique. Surtout, la nouvelle paire d'auteurs a l'air d'avoir plus les coudées franches. Et on retrouve un meilleur équilibre dans les gags entre les références historiques, les anachronismes faisant allusion à la France actuelle et les purs jeux de mots, ce qui se rapproche plus de ce que faisait Goscinny (j'avais été assez déçu par la sous-exploitation du thème des Pictes dans le précédent). Il y a aussi quelques personnages franchement sympathiques... bizarrement à mes yeux ça se loge plus dans des personnages secondaires (les légionnaires !) que dans les personnages supposés principaux qui ne m'ont pas marqué plus que ça. Après, les gags m'ont semblé inégaux et certaines pages m'ont encore paru un peu vides (même si moins que dans le précédent). J'en garde pour le moment une meilleure impression que du précédent. A revoir à la relecture dans quelques mois !

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Ton Spoiler donne en tout cas envie de le lire (ça a l'air de s'améliorer niveau scénario). J'ai du lire environ 25 albums d' Asterix au total et celui qui m'a le plus déçu était Le ciel lui tombe sur la tête ( Ne pas se laisser prendre au piège par le titre, qui a du en attirer plus d'un et qui a une certaine signification dans cet univers ). Une vidéo que j'avais bien aimé, analysant l'album---> Asterix contre les mangas

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En ce qui me concerne je trouve l'album fort sympathique et supérieur au précédent, voire aux derniers Uderzo.Le dessin est soigné même si je trouve qu'Astérix à parfois le regard vide. D'ailleurs le personnage est un peu trop en retrait.Ce que j'ai bien aimé en plus de l'idée de base du scénario, c'est la présence constante du thème de la communication, je trouve que ça donne du relief à l'histoire et évite que le scénario tombe un peu à plat. En effet, par moment on sent que Ferry essaye de combler un peu.Autres petits défauts déjà présent dans le dernier tome : Ferri semble être "piégé" dans l'idée de faire absolument du Goscinny à toujours faire des jeux de mots qui ne marchent pas tous très bien. Puis cette tendance déjà présent dans certains albums d'Uderzo de mettre du fantastique dans Asterix ! Ça ne colle pas du tout à l'univers et je n'ai pas le souvenir qu'il y en avait quand Goscinny écrivait. Dans le dernier album c'était le monstre du Loch Ness, là c'est les licornes. La potion magique et les druides suffisent je pense.:/Pour finir je trouve que le gros point fort de ce tome, en dehors de la thématique de la communication que j'ai évoqué, c'est le personnage d'Obélix. C'est de lui que vient la plupart des moments drôles et je trouve que Ferri a très bien cerné le personnage.:)Un album qui montre qu'Astérix ne sera jamais aussi bien sans Goscinny mais qu'il est entre de bonnes mains. Si la qualité continue d'augmenter à chaque tome, on ne peut espérer que du bon pour la suite :D

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En ce qui me concerne je trouve l'album fort sympathique et supérieur au précédent, voire aux derniers Uderzo.
Pour les derniers Uderzo, c'était tout de même la cata de toute façon. Mon frère l'a lu et l'a trouvé lui aussi meilleur que le précédent. :)

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Je l'ai survolé en passant à la fnac l'autre jour, ça m'a l'air pas trop mal par rapport aux derniers que j'avais lus (je ne crois pas avoir lu celui avec les Pictes...), mais loin est l'époque où je dévorais la collection de mes grands parents pendant les vacances sans jamais me lasser !

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Après une adaptation assez réussie du Domaine des dieux, Louis Clicy et Alexandre Astier (celui de Kaamelott, oui) ont réalisé un second dessin animé d'Astérix en images de synthèse, cette fois basé sur un scénario original et non plus sur une BD préexistante. Il sortira en France le 5 décembre 2018.Le synopsis :"À la suite d’une chute lors de la cueillette du gui, le druide Panoramix décide qu’il est temps d’assurer l’avenir du village. Accompagné d’Astérix et Obélix, il entreprend de parcourir le monde gaulois à la recherche d’un jeune druide talentueux à qui transmettre le Secret de la Potion Magique…"La bande annonce sur YoutubeL'affiche :
Espérons qu'il sera aussi bon que Le Domaine des dieux, qui (à mon avis) était le dessin animé d'Astérix le plus fidèle à l'esprit de la BD depuis un bon moment.

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J'avais bien aimé l'adaptation du Domaine des Dieux, donc je reste curieuse pour une histoire originale avec Alexandre Astier :)Par contre, j'ai très très peur pour la voix d'Astérix, vu que Roger Carel, à la retraite, ne fera pas le doublage... mais Christian Clavier :blink:

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Je n'étais pas au courant de cette sortie prochaine, en tout cas la bande annonce est plutot sympa et je pense que l'histoire peut être intéressante et marrante pour les petits et les autres
Tybalt a écrit :Espérons qu'il sera aussi bon que Le Domaine des dieux, qui (à mon avis) était le dessin animé d'Astérix le plus fidèle à l'esprit de la BD depuis un bon moment.
J'avais également beaucoup aimé le domaine des dieux, très fidèle à l'ambiance de la BD et puis c'était plutôt marrant, avec des références historiques (je vous ai compris) et fantasy (vous ne passerez pas) plutôt bien placées et marrantes.J'attends de voir ce que ça donnera mais je suis plutôt enthousiaste

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Vu hier soir, et j'ai vraiment beaucoup aimé !Côté visuel, je suis d'habitude pas trop fan de l'animation 3D, mais là, j'ai trouvé l’ensemble vraiment très beau et fluide, en particulier les fonds. Les personnages tout en rondeur correspondent bien à l'esprit de la BD.Côté doublage, j'appréhendais Christian Clavier avec Astérix, mais ça passe plutôt bien ! J'ai eu plus de mal, comme le volet précédent, avec la nouvelle voix d'Obélix... Je m'y fais pas. Bon, ce n'était pas gênant outre-mesure, vu qu'il parle assez peu et a un rôle plutôt secondaire.Côté scénario, ça reste du très classique sur la trame globale, voire assez prévisible. Notamment, même si j'ai bien aimé le personnage de Pectine (Après Applejus, on reste dans les pommes pour le nom des enfants :P),
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Mais ce développement du personnage de Panoramix, qui reste le sujet principal du film, est bien trouvé, quitte à laisser les deux héros en retrait, au profit des personnages d'habitude secondaires. Et Sulfurix est un méchant intéressant, quoique un peu trop grandiloquent à mon goût.Sinon, toujours autant de plaisir face à l'écriture d'Alexandre Astier, qui mêle scènes d'action, clins d'oeil, et avec quelques scènes délicieusement absurdes aux dialogues ciselés, notamment avec le duo Cétautomatix/Ordralphabétix, et les groupes de druides/romains.J'ai failli cependant m'étouffer vers la fin avec la scène
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mais, bizarrement, ça passe aussi plutôt bien au final.Enfin, voilà, j'ai vraiment apprécié ma séance. L'écriture d'Alexandre Astier et l'esprit d'Astérix se complètent bien dans ce film, et je pense, de façon plus aboutie que dans le Domaine des Dieux, d'une certaine façon.

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Vu aussi :)!Le Domaine des Dieux m'avait beaucoup plus, du coup j'avais à la fois hâte de voir Astier et Clichy rempiler pour un nouvel opus, mais à la fois je craignais le fait que ce soit une histoire originale (même s'il y a des relectures ici et là de quelques morceaux d'albums, style Le Combat des Chefs avec le passage chez les gallo-romains ou les effets d'une potion). Surtout que les histoires de potions magiques, même quand Goscinny était à la barre, ce n'est pas ce que je trouvais de plus fin).Mais je suis conquise, c'est déjà très joli à regarder, et puis ça traite finalement bien d'un point de départ assez casse-gueule: Asterix fait partie de ces bandes dessinées où les personnages principaux n'évoluent pas et où le statu quo est toujours maintenu, s'il y a de légers changements c'est plus du à l'époque qu'à des raisons internes au récit (comme Lucky Luke qui arrête de tuer et de fumer, d'un album à l'autre il arrête parce que ça ne cadre pas avec un héros pour enfant sans que le récit l'y amène).Donc là, avec un Panoramix qui se cherche un successeur, il faut trouver un équilibre en apportant pas un gros changement (que Panoramix prenne vraiment sa retraite) mais si on fait comme si rien ne s'était passée à la fin, c'est un peu décevant en même temps
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C'est dynamique, pas mal de gags qui fonctionnent (que ce soit les dialogues ou visuellement) et les personnages originaux sont chouettes, notamment le méchant Sulfurix doublé par Daniel Mesguisch, bien charismatique et qui sait avancer de bons arguments même si on sait qu'il ne roule que pour sa pomme.Niveau casting vocal, Roger Carel était sorti exceptionnellement de sa retraite pour le précédent, on comprend néanmoins qu'il ne peut pas se le permettre jusqu'à la fin des temps (ce qui n'est pas sans rapport avec le thème du film). Alors prendre Clavier plutôt qu'un des remplaçants de Carel sur Star Wars ou Poirot, ou encore quelqu'un d'autres, à la base, ça ne m'emballait pas même si j'en comprend la raison (il a déjà joué le rôle en live, Astier l'avait bien dirigé sur Kaamelott), mais ça passe, surtout parce qu'à quelques passages près, on ne reconnait pas tellement sa voix et ses intonations. Du coup on n'a pas vraiment un doublage marquant, mais ce n'est pas gênant non plus. De toute manière le personnage est en retrait, c'est surtout le film de Panoramix et sa relation avec Sulfurix ou encore Pectine, ce qui fonctionne bien.Alors oui, la fin est très over the top, Astier ose
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donc même si c'est too much, au moins ce n'est pas antipathique. Tout comme
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nous vengent d'un La Rose et Le Glaive bien moisi.Avec beaucoup de va et vient (on est entre "épisode de voyage" et "épisode au village" alors que d'habitude c'est soit l'un, soit l'autre) c'est parfois un peu dense mais c'est vraiment sympa en tout cas.