C’est à la fin de la saison d’entrainement que nous avons quitté Leif en partance pour ses terres d’origines, vers le peuple des Genthai. Et ce n’est pas moins de quatre-vingts pages auprès de ce peuple qui marquent le début un peu lent de ce deuxième tome. Si nous faisons la connaissance d’une nouvelle culture et de coutumes parfois dérangeantes et macabres, on peine à en comprendre la place dans l’histoire. Pourtant, s’il faut attendre un peu avec que le roman ne suive le cours du précédent, on retrouve très vite le style d’écriture de Joseph Delaney.
Le retour de Leif à Gindeen marque le début d’une progression. C’est avec plaisir que l’on renoue avec l’atmosphère particulière de la ville, de ses combats et ses lois. Le jeune homme, après avoir retrouvé ses amis Deinon et Kwin, prend une toute autre place dans les arènes, nous permettant de découvrir d’autres facettes, tant au personnage qu’à la ville.
On appréciera les quelques détails distillés tout au long de l’histoire nous aidant ainsi à faire le lien avec le tome précédent. Un avantage qui nous permet de nous concentrer sur les nouvelles informations apportées à ce monde, car elles sont nombreuses. Si quelques réponses nous sont données, le nouvel élan de ce tome nous apporte plus d’interrogations. Dans ce tome-ci, nous en apprenons un peu plus sur l’origine de ce monde, des lacres et de ce qu’il y avait « avant ». C’est donc avec plaisir qu’on s’aventure dans ces nouveaux mystères aux accents de Mythologie Nordique.
Le deuxième tome se termine, nous laissant sur notre fin tant la tension est à son comble, car si le début n’avait que peu de sens, il prend une toute autre dimension sur les derniers chapitres, nous permettant ainsi d’apercevoir les bases du prochain tome qui semble plein de promesses.
— Aventurine