Alors que 2024 se termine à peine, quel serait votre premier bilan, à chaud, concernant votre maison ou même la situation globale en Imaginaire ?
Le Fleuve est une maison généraliste qui se porte bien, avec une production maîtrisée d’une trentaine de titres par an et ainsi une attention portée à chaque titre.
Dans un marché compliqué, un peu en trompe l’œil puisque la Romantasy y a pris une place importante, nous avons vu des maisons indépendantes en difficulté, notamment du fait des hausses des coûts de production. Evidemment, cela nous préoccupe beaucoup.
Avez-vous retenu un événement ou une décision particulièrement marquants ?
Nous sommes heureux d’avoir relancé la collection Outrefleuve.
L’imaginaire fait partie de l’ADN originel du Fleuve. Pour le moment nous n’avons publié que 2 titres d’autrices françaises : une dystopie de Gaëlle Perrin Guillet, ''La Régulation'' et ''La Harpiste des terres rouges'' d’Aurélie Wellenstein en fantasy qui a été particulièrement bien accueilli.
Quelle place pour la fantasy dans votre programme 2025 ?
La fantasy a toujours été présente au catalogue Imaginaire du Fleuve, ainsi en 2025 nous retrouverons Aurélie Wellenstein avec ''La fille du feu'' – un roman onirique et hypnotique, qui reprend un thème cher à Aurélie, la souffrance de la nature face aux destructions inhérentes à l’humanité ; A noter, notre second titre Outrefleuve sera cette année un titre de Science Fiction, un space op, et marquera l’entrée d’un nouvel auteur au catalogue que nous aimons beaucoup : David Bry.
Enfin, quel sera votre plus grand défi pour cette nouvelle année ?
Renforcer notre lien avec les libraires des rayons imaginaire qui ont toujours beaucoup suivi OutreFleuve et dont nous avons besoin pour faire le succès de nos auteurs.
Et évidemment, contribuer à une dynamique plus enthousiasmante du segment de l’Imaginaire.
''Propos recueillis et mis en forme par Emmanuel Chastellière.''