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Un entretien avec William Moseley sur le tournage du Prince Caspian
Par Gillossen, le 31 octobre 2007 à 09:21
Suite des reportages sur le terrain en juin dernier avec interviews de l'équipe du film et cette fois des acteurs...
Je venais de finir de déjeuner le premier jour et je sortais de la tente à la recherche d'un gars de chez Disney pour découvrir quelle serait la prochaine aventure. Je me suis retourné et j'ai vu quelqu'un tendre la main. Ernie Malik (l'attaché de presse du film) a dit « C'est Brian, de NarniaWeb ». Tout s'est passé si vite. J'ai serré la main. J'ai mis quelques secondes à réaliser qu'il s'agissait de celle de William Moseley (Peter)! D'après le programme, nous n'étions pas censés parler aux acteurs avant le lendemain. Mais j'imagine que le temps avait tout changé.
Un entretien avec William Moseley
Q: Alors, on a entendu dire que vous aviez fait quelques cascades à cheval?
William: Oui, on a fait des cascades à cheval. Récemment, j'ai fait la plus grosse cascade à cheval que j'ai jamais faite. Je devais... En fait, même à moi ça me paraît dingue. Mais en gros, je devais pourchasser un cheval au galop, attraper la selle, donner un coup de pied à un gars pendant que le cheval courait et je devais sauter sur le dos du cheval et poursuivre mon chemin... tout ça dans une cour, à quatre heures du matin, sous la pluie.
Q: Tu l'as fait toi même?
William: Oui, j'ai fait ça moi même. C'était facile (rires). Le truc c'était que, en fait, c'est marrant quand tu fais des cascades comme ça, parce que tu sais que tu peux le faire, et si tu n'y arrives pas vraiment, alors... je sais pas, tu veux le refaire, encore, et encore, et encore, mais tu ne te rends pas compte à quel point c 'est dangereux à ce moment-là, jusqu'à ce que tu y repenses et que tu te dises « Tiens, j'aurais peut-être dû faire une pause, à la 7ème prise ».
Q: Tu as fait combien de prises?
William: Sept. C'est tout ce que j'ai eu le droit de faire. Je voulais en faire huit, mais je n'ai eu le droit d'en faire que sept. Deux étaient parfaites, et pour les cinq autres je me suis un peu genre raccroché à la vie une ou deux fois.
Q: Y avait-il des harnais de sécurité?
William: Non, je n'avais pas de hranais. Mais c'était bien. C'était vraiment marrant. Il doivent vraiment me faire confiance.
Q: Tu es prêt pour le combat?
William: Tu sais, j'étais vraiment inquiet à propos de ça la semaine dernière, parce que j'ai pas beaucoup eu l'occasion de m'entrainer pour ça. Comme je l'ai dit, je pense qu'ils doivent avoir pas mal confiance en moi avec ces cascades, alors ils pensent « oh il n'a pas vraiment besoin d'entrainement », mais c'est un combat de cent coups, alors je me dit quand même « je crois que j'aurais besoin d'un peu plus d'entrainement que ça » et eux ils font « non, ça va aller, ça va aller, ça va aller ». On était censés le tourner mercredi dernier, et on est lundi donc j'ai eu de la chance qu'il ne fasse pas très beau. Quelques jours de plus pour m'entrainer.
Q: Tu t'entraines avec Sergio Castellito (Miraz)?
William: Oui, je me bats contre lui. Mais surtout, ce qui est vraiment cool, c'est que le coordinateur des cascades va doubler Miraz. Alors le coordinateur des cascades et moi, on a vraiment de bonnes relations et une bonne compréhension, parce que c'est lui qui m'a appris tout ce que je sais, donc ça va être un bon un-contre-un.
Q: C'est le même coordinateur depuis le premier film?
William: Le même depuis le premier, oui. J'ai vraiment eu de la chance de me battre contre lui.
Q: Quelle est la plus grande différence entre ce film et le précédent? Evidemment, il y a la cascade du cheval, mais quelles sont les choses les plus importantes que tu as dû apprendre pour ce film?
William: Je pense que l'ampleur même de la chose c'était... Je l'ai fait la dernière fois, cette ampleur m'a sidéré. Mais encore une fois, c'est un cran au-dessus, dans chaque département, à tous les niveaux, on a dû monter d'un cran, et ça va des costumes aux cascades. Je crois que mon combat, la dernière fois, c'était environ 40 coups contre la Sorcière Blanche et là ça va être plus de cent, alors ça sera probablement trois fois plus long. En ce qui concerne le jeu, ça a été beaucoup plus dur. J'ai eu beaucoup plus de moments emotionnels. Il a l'arrogance que j'ai, et le même genre de colère que moi, je veux dire, c'est bien que ça me teste. Je pense que c'est exactement ce qu'a dit Ernie (Malik), tout le monde à dû suer sang et eau pour que ce film se fasse, mais les bons films sont ceux pour lesquels il faut suer sang et eau.
Q: Comment ça se passe, avec Ben Barnes?
William: On s'entend vraiment bien. C'est marrant, c'est un type bien. Mais c'est interessant. Je me souviens de la première fois que je suis venu tourner. J'ai vu Ben et on devait aller répeter, et je l'ai vu jouer avec Georgie, qui joue Lucy, de la même manière que moi. C'était très bizarre pendant une seconde, j'étais là « Mais qu'est ce que...? » (rires). C'était comme un genre de déjà-vu, tu sais?
Q: Ben est plus jeune que toi?
William: Il est plus agé.
Ernie Malik: Il a environ 25 ans.
William: Il est plutôt vieux. (rire général)
Q: En quoi leur relation est-elle différente dans le film par rapport au livre? Dans le livre ils s'entendent plutôt bien, mais dans le film on dirait qu'il y a une rivalité entre eux.
William: Oui... Je pense que c'est intéressant qu'ils aient joué sur cette rivalité parce que... je ne sais pas, je pense que c'est comme ça que ça se passerait dans la vraie vie. Peter a ses propres problèmes à régler, et Caspian a ses propres problèmes à régler, et quand aucun des deux ne veut faire de compromis, la friction est inévitable. C'est ce qui se passe en vrai. Et c'est en grande partie une question d'humilité. Je pense qu'ils doivent tous les deux apprendre une certaine humilité. C'est ce dont un grand Roi a besoin, d'être humble, d'écouter son peuple, de rechercher des compromis, et ils démarrent comme ces adolescents en colère et ils deviennent rois à la fin, et visiblement, Peter transmet son épée, et évidemment, la force de Narnia à Caspian. Mais c'est intéressant, je suis d'accord, je pense que c'est très bien qu'ils aient fait ça.
Q: J'imagine que comme dans le livre, ça doit être ton dernier film. Il te reste combien de temps de tournage?
William: En fait, j'en ai aucune idée. En ce moment, le ciel est gris alors qu'il devrait faire beau, donc d'après ce que je peux dire, ça ne semble pas très positif, mais on se débrouille bien en fait. On fait un tas de trucs. Vendredi, on a fait toute la scène dans la journée – ça c'est vaiment bien passé, et Andrew avait l'air content. Et ce qui aide vraiment tout le monde c'est... Je pense qu'il y a eu pas mal de pression pour realiser cette vision incroyable d'Andrew, mais ils ont commencé à mettre de la musique sur le plateau, et ça aide vraiment tout le monde. Skandar et moi on en est arrivés à choisir la musique qu'on passe, alors il a son iPod et moi le mien et parfois on se chamaille un peu.
Q: Ce n'est pas de bande originale, dont tu parles. Tu parles de...
William: Oui, notre propre musique. Par exemple, vendredi, il y avait du Bob Dylan, et Skandar a mis du Jimi Hendrix, et je crois que j'ai mis du Jackson Brown, et le gars des éclairages, comme le micro était juste là, le gars des éclairages est venu est l'a rendu à Andrew, juste quand j'avais mis Jackson Brown, et Andrew a mis « Thriller », pour avoir sa musique à nouveau.
Q: Et qu'est ce que vous filmez pour aller avec vos choix musicaux?
William: Je ne sais pas. Ça dépend, vraiment. Par exemple, pour le combat contre Miraz, on aura peut-être « Rocky », quelque chose comme ça (rires). C'est ce genre de choses, ou alors, une belle scène tranquille, comme Lucy qui marche ou quelque chose comme ça, ça serait je sais pas, Mozart, je ne sais pas ce qu'ils mettraient. Ça garde une atmosphère détendue sur le plateau et ça nous rappelle qu'on est là pour s'amuser. On est pas là uniquement pour se défoncer tout le temps.
Q: Est-ce que tu te sens plus à l'aise et plus préparé pour la seconde partie que pour la première?
William: Oui, vraiment. Je pense que la première partie était un gros choc pour le système, mais maintenant je me sens bien et je suis plus confiant, et je pense que tout le monde est vraiment bien rentré dans son rôle. Et comme je l'ai dit, la dernière fois on partait de rien, et là on a déjà d'une base sur laquelle on peut travailler, je sais pas si c'est très clair. Ça a aidé.
Q: Est-ce que tu t'identifies plus au personnage en retournant à la vie normale, et en revenant ensuite dans le monde de Narnia?
William: Oui, tout à fait. Je veux dire, j'ai dû retourner à l'école après tout ça, et comme tu le sais, Peter le fait aussi. Et j'avais un an de plus que tout le monde, alors j'étais un peu comme le gars qui a été laissé en arrière, un peu stupide, qui a fait un an de plus à l'école, je me sentais un peu comme ça, et j'ai dû y retourner et je devais être avec des gens de mon âge et pas avec des gens sur un plateau de tournage, conduit partout, alors oui, il y a beacoup de choses auxquelles je peux me rapporter. En plus, je pense que le fait d'être loin de la maison fait une grande différence. Tu sais, quand tu habites loin... J'ai vécu loin de chez moi pendant un moment, et je pense que tu essaies de faire des choses pour toi même, comme Peter essaie beaucoup de choses pour lui-même. Et il ne... il ne veut pas écouter les gens, mais ensuite tu te rends compte que ta mère, ou ton père, ta famille, peut avoir une grande importantce dans ta vie personnelle. Tout cela est lié.
Q: Est-ce que tu dois être là pour toute la production? Parce qu'évidemment, il y a quelques scènes avec seulement Caspian, ou seulement Miraz dans lesquelles on n'a pas besoin de toi. Alors, est-ce que tu es là tout le temps ou est-ce qu'il t'arrive de prendre du repos?
William: De temps en temps, oui. Je veux dire, c'est bon de rentrer un peu à la maison. Mon père était là vendredi, c'était... Jeudi, vendredi, samedi, et hier il a dû rentrer à la maison. Mais de temps en temps, mais c'est difficile, tu sais, parce que le week end tu es vraiment fatigué, tu as vraiment dû donner tout ce que tu as, chaque petite parcelle d'energie que tu as mise dans le film, et donc quand le week end arrive, tu veux juste rester allongé dans ton lit, et juste peut-être aller au gymnase, regarder un film ou quelque chose comme ça. Mais j'essaie, et je parle beaucoup avec ma famille.
Q: Est-ce que tu peux nous parler un peu de la manière dont Andrew t'a préparé pour ce film?
William: En fait, Andrew s'est assis avec moi et Mark Johnson avant que le film commence et m'a dit: « Ce film, ça va être bien plus un rôle d'interprétation pour toi ». Et je m'en suis rendu compte en lisant le script. Et j'ai dit « alors, je veux aller à New York et je veux travailler avec un coach là-bas » et ils ont dit qu'ils étaient tout à fait d'accord, et donc ils m'ont aidé à trouver un bon coach là-bas, et j'ai travaillé avec elle pendant trois mois et demi. Et c'était assez intensif, c'était très, très intense, je travaillais tout le temps. Mais quand je suis arrivé en Nouvelle-Zélande après avoir travaillé, avec toutes les lectures de scenario et les screen test – ils faisaient faire des screen test à d'autres Caspians aussi – je me sentais vraiment en confiance, et vraiment bien et ils ont tous vu la différence, et ils ont dit que ça m'avait beaucoup changé, tu sais, et maintenant je suis vraiment heureux de l'avoir fait.
Q: Qui était ton coach à New York?
William: Sheila Gray. Tu as probablement déjà entendu parler d'elle. Elle est vraiment bien.
Q: Est-ce que d'autres membres du casting on fait la même chose?
William: Eh bien, ils sont tous allés à l'école. C'est ça le truc. Je pense qu'Anna a réussi à suivre son entrainement, mais j'ai de la chance de ne plus avoir école, et je peux dire... j'ai décidé de ne pas aller à l'université, alors je suis vraiment heureux d'avoir eu cette oportunité.
Q: Tu aimes tourner ici, en République Tchèque?
William: J'adore. Je crois que je commence à plus apprécier les Tchèques, ou ils commencent à m'apprécier, et j'aime vraiment Prague, et c'est proche de chez moi, comme je le disais. Et je ne sais pas, je pense que c'est le meilleur endroit pour tourner. On est allé dans tous ces endroits incroyables, ces rochers exceptionnels, ces formations surprenantes, le champ de bataille est génial, et tu sais, il y a eu beaucoup de discussions pour savoir où ils allaient tourner, et je crois que la République Tchèque est un bon choix.
Q: Tu as un plateau ou un endroit préféré?
William: C'est une bonne question. J'aime beaucoup la table de pierre, je ne sais pas si tu l'as déjà vue.
Q: Elle est déjà partie. On a vu où elle était.
William: Oh non. Elle était tellement cool, cette grande, grande salle creusée dans la pierre. La table de pierre était ma préférée.
Q: Tu sais ce que les inscriptions sur la table signifient?
William: Non (rires). Ça veut probablement dire « S'il vous plaît faîtes qu'il fasse beau. S'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît, faîtes qu'il fasse beau. »
Q: C'est quoi la suite pour toi?
William: Eh bien, L.A. me fait un peu peur, pour être honnête, je pense que ça fait vraiment peur. J'irai probablement un mois ou deux seulement, et je travaillerai un peu là-bas. Mais je ne pourrais pas aller y vivre maintenant. Je veux dire, j'aimerais bien rester un peu en Angleterre, parce que j'ai passé du temps à New York, et j'aime bien être à Londres, parce qu'en fait je n'ahabite pas dans Londres. J'habite à la campagne, alors Londres ça serait bien. Mais j'ai réussi à finir l'école entre les deux films, et à améliorer mon jeu d'acteur, ce qui était important, et maintenant j'attends avec impatience ce qui va arriver après, je ne sais pas.
Q: Peut-être du théâtre?
William: Oui, j'adorerais faire du théâtre. J'aimerais vraiment le théâtre. J'aimerais beaucoup jouer du Shakespeare, ce serait génial. Tu sais, ça dépend vraiment de ce que je vais trouver. Je pense qu'il faut voir le monde des acteurs de manière fataliste, parce que certaines choses sont censées se produire, certaines choses non, et tu peux faire des centaines d'auditions sans obtenir le moindre rôle, et alors une chose peut surgir comme ça, et c'est le rôle parfait, alors le théâtre, ou n'importe quoi, ça m'interesse.
Q: C'était comment d'être réunis avec les autres membres du casting?
William: C'est vraiment bien, en fait. C'est marrant, on a simplement retrouvé le même élan. Tu sais, on a chacun notre petite place. On rentre tous là-dedans, et c'est vraiment bien. Je pense qu'on est tous un peu plus vieux maintenant, alors on peut tous avoir des relations un peu plus adulte, on peut beacoup plus se parler les uns aux autres. Comme par exemple, je peux parler des filles avec Skandar – il va me detester d'avoir dit ça – et des trucs comme ça. Et Georgie et moi, on peut parler de vêtements (rires) et de musique, on parle beaucoup de musique. Anna et moi, on a aussi de très bonne relations. On a tendance à parler de nos familles, et de nos vies personnelles. Comme je l'ai dit, c'est comme si on était passé au stade supérieur, maintenant. On est vraiment une équipe soudée tous les quatre.
Q: Est-ce que vous vous êtes vus entre les tournages? Vous devez habiter aux quatre coins de l'Angleterre.
William: Oui, je veux dire, parce qu'on a fait la promotion du film, et à chaque fois qu'on avait une grosse sortie de DVD ou quelque chose comme ça, nous sommes tous allés au Japon ensemble, donc on a pu passer du temps ensemble. C'est difficile d'être tous les quatre ensemble. C'est plus facile si je vais chez les uns ou les autres, ou si on se retrouve tous à Londres, ou quelque chose comme ça.
Ernie Malik: Encore une question et après ce sera fini. Tu as un entrainement pour une cascade?
William: J'ai une répétition pour une cascade.
Q: Est-ce que tu trouves que tu es comme ton personnage? Tu te sens leader du groupe?
William: Oui, je veux dire, je pense que je le suis complètement. Je veux dire, je l'ai déjà dit avant, que je suis le plus agé dans ma famille, alors je suis vraiment le leader en tant qu'ainé de ma famille, ensuite Anna est la plus agée aussi dans la sienne, donc elle est un peu le leader. Ensuite, Skandar est le plus jeune, donc il a un peu cette position, et Georgie est la plus jeune aussi. Alors on colle tous à notre rôle et ça forme une équipe très unie. Mais les parallèles avec nos personnages, je veux dire, je pense principalement qu'on joue juste nos propres personnages. (rires) Je le pense vraiment. C'est impressionant à quel point on est similaire et à quel point on a juste à puiser dans nos propres vies pour sentir le personnage. Je sais que je le fais, et Georgie le fait, et Anna et Skandar sont vraiment bons, on dirait qu'ils rentrent juste dans le moment, un peu comme s'ils étaient perdus là. Mais ça a été une bonne expérience jusque là. Je te le dirai quand ça sera fini; on n'en est qu'à la moitié là. (rires)
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