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Après un nouveau Dune à venir, voilà encore un grand ancien qui s'apprête visiblement à passer un sale quart d'heure... Surtout que Fondation, adapté au cinéma... C'est loin d'être un choix évident vu la structure de l'oeuvre. :o

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Hwi Noree a écrit :Surtout que Fondation, adapté au cinéma... C'est loin d'être un choix évident vu la structure de l'oeuvre. :o
On disait bien il y a une vingtaine d'années que le Seigneur des anneaux était impossible à adapter au cinéma.D'ailleurs il y a eu de très nombreux sceptiques lors de l'annonce du projet de trilogie.Tout est possible finalement.Le meilleur mais aussi le pire (hélas).On verra bien ce que ça donnera, si jamais ça aboutit ...

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Certainement, oui, tu as parfaitement raison Chaos !On pourrait même faire un film dans lequel on découvrirait Kubrick en train de mettre en scène un Asimov : ça c'est un concept !

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Le film du film...Le concept a été pris, il me semble, par Terry Gilliam pour essayer de récupérer quelques miettes du désastre de son adaptation de Don Quichotte (le film s'appelle Lost in La Mancha). Comme bande annonce, il est magistrale. Quel dommage que le projet se soit réduit à ça...Concernant Kubrick, à moins de le ressusciter, ça me semble difficile à mettre en oeuvre :s
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

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Ah non, moi je voulais carrément dire un film qui reconstituerait la vie de Kubrick à un moment (imaginaire) où il serait en train de travailler sur une adaptation d'Asimov.Comme ça, ce serait un film sur le sujet, mais sans devoir réaliser une adaptation d'Asimov. Tadaaaa.

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En alternance avec le Cycle de Pendragon de Lawhead, je suis en train de lire le Cycle de Fondation (lecture en ce moment du 5ème tome: Terre et Fondation). Ne cherchez pas de corrélation entre ces 2 cycles, il n'y en a pas. :D Contrairement à de nombreux avis, le 1er tome "Fondation" est celui que j'ai le moins aimé et j'ai bien failli ne pas continuer mon incursion dans l'univers de la Fondation.Je n'ai pas apprécié plus que ça les diverses petites nouvelles qui garnissent ce premier volume. Cependant à partir du deuxième tome et l'apparition du fameux Mulet, je ne regrette pas d'avoir persévéré car j'adore vraiment tous les autres volumes; le 5ème en cours, ne dérogeant pas à la règle (bien au contraire ;) ).Je n'ai pas lu (pas encore) les 2 tomes avant la Fondation. Sont-ils d'aussi bonne qualité? Ou vaut-il mieux les "zapper" afin de garder une bonne impression des 5 premiers (dans l'ordre chronologique d'écriture) ?

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Bon j'adore Asimov et j'ai dévoré ses 2 cycles : Fondation et les Robots.Pour répondre à ta question : non les 2 tomes préquel ne sont pas aussi bon que les autres. Néanmoins ils ne te feront pas déprécier la série. Ce sont de bonnes lectures qui permettent d'approfondir ce cycle et surtout le personnage de Seldon que l'on évoque énormément dans le cycle de base mais que l'on ne voit finalement quasiment pas (juste la 1ere nouvelle du 1er tome, qui est loin d'être la meilleure comme tu l'indique). Ces 2 préquels comportent leur lot de péripéties et d'émotions, ça se lit facilement, donc n'hésite pas.Mais pour vraiment avoir une impression encore plus grandiose de l'œuvre d'Asimov il faut lire le cycle des robots: le début est trèèèès laborieux (des nouvelles des années 50 et 60, pas toujours bien liées entre elles), mais avec ces romans des années 80 Asimov a voulut relier les deux cycles (fondation et les robots donc) et c'en est super bien sorti. Donc en fait les deux cycles finissent par s'imbriquer et se compléter : au final il ne forme plus qu'un grand cycle.

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Même si ca fait très très longtemps que je l'ai luLe cycle de fondations est un cycle fabuleuxDe plus, il permet de faire le lien avec beaucoup d'autres livres d'asimov commeLes cavernes d'acier, Face aux feux du soleil, Les Robots de l'aube 1 et 2, Les Robots et l'empire 1 et 2Si je me souviens bien dans terre et fondations
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jlg42 a écrit :Si je me souviens bien dans terre et fondations
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Ah Solaria !!! :) Quelle visite fabuleuse avec Ksander...

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Ah, "le cycle de Fondation" ! ... Je me suis régalé, c'est vraiment très bon ! Cette idée de prévoir l'avenir par une science mathématique, "la psycho-histoire" est excellente ! Je ne me suis à aucun moment lassé !

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Je suis en plein dedans et j'adore. Faisant des études autour de l'Histoire, la notion même de prédiction de l'avenir de l'humanité en mêlant sociologie, psychologie et mathématique ... brrrr ... ça me fait frissonner tellement c'est crédible. Les relations politiques crédibles, le recul nécessaire que se donnent les personnages pour chercher les issues possibles de fameuses "crises Seldon", le choix de ne pas développer autant tout les protagonistes et d'imaginer ce qu'on pensera d'eux par la suite, ce sont autant de points qui peuvent passionner comme dérouter le lecteur. J'ai envie de dire que pour lire Fondation, il ne faut pas forcément s'attendre à une révélation, mais plutôt être prêt à accueillir l'ouvrage. On ne lit pas Asimov comme on lit un Gemell, c'est évident, mais on ne le lit pas non plus comme un Tolkien (attendez avant de me taper dessus !). Je vois plus Tolkien comme un un peintre qui aurait dessiné une immense série de tableaux formant un ensemble vivant et cohérent, mais où des groupes se distinguent sans cesse dans une quête (gloire, survie, amour ...), une épopée au sens noble du terme. Asimov, pour ce que j'ai lu de Fondation, serait plutôt le type de peintre à dessiner une galaxie entière, mais au lieux d'en distinguer des héros, il jouerait avec un photo-réalisme où l'on pourrait distinguer les vaisseaux marchands transitant dans le système stellaire, les amas des villes sur les planètes, bref la toile entière, et nous laisserai par la composition en comprendre l'évolution. Une notion fidèle à la psycho-histoire où les agissements d'un seul n'influence en rien l'avenir de l'humanité.Tolkien ayant été comparé à quasiment tous les auteurs du XXème siècle je suppose que ma comparaison a déjà été faite mais je vous livre mon "analyse" en espérant que vous la complétiez par une vue différente, ou non. Je suis presque inculte niveau SF alors cette intrusion hors de la Fantasy se déroule nécessairement par tâtonnements et avec un certain manque de repère.

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Ce n'est pas vraiment comparable. Ce sont deux auteurs dont les buts étaient foncièrement différents.L'un voulait créer toute une mythologie (Tolkien) illustrer en particulier par une superbe épopée (le SDA). Asimov, ses intentions n'ont rien à voir. C'est beaucoup plus humaniste, social, tout ce qu'on voudra. Il parle de l'avenir de l'humanité, des conséquences (ou pas) de nos comportements, du racisme etc... L'œuvre d'Asimov a toujours une résonance très actuelle, alors que Tolkien ça reste du mythe (bien qu'il y ait quelques métaphore possibles avec l'Angleterre industrielle du 20ème siècle). Je ne maîtrise pas trop la SF non plus. Mais l'œuvre d'Asimov a eu une influence énorme et reste considéré comme le principal cycle de SF. Essaye si t'en as envie par la suite le cycle d'Hypérion de Dan Simmons, c'est de la SF à la Asimov (on sent des influences nettes) mais en nettement plus moderne, c'est excellent (la suite Endymion est en revanche nettement moins bonne, plus convenue).Pour Asimov, je te conseille d'acheter ces deux volumes quand tu auras terminer Fondation :

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C'est vrai qu'on peut voir une dimension sociale avec Asimov qui plus anecdotique chez Tolkien, je n'avais pas vu les choses sous cet angle. Par contre après avoir discuter avec une amie psy, je me dois de pondérer mon avis précédent au niveau de la psycho-histoire. Comme on peut le voir à de nombreuses reprises, elle peut montrer ses limites avec l'analyse des masses car bien souvent l'action anecdotique va se révéler particulièrement importante (cf: le développement autour du Mulet et le rebondissement au moment de la révélation de son identité). NB : ne parler du cycle de Fondation avec un psy, un sociologue, et un philosophe dans la même pièce que si vous souhaitez vous engager dans une suite de débats interminables (mais néanmoins passionnants) ... =)

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Le truc, c'est que la Psycho-histoire c'est ce en quoi croit Hari Seldon. Mais pas Asimov. Asimov va pousser la psycho-histoire dans ces retranchements, chercher à en montrer toutes les failles, illustrer justement comment in peut mettre à mal une science purement mathématique. Lis le cycle en entier, et tu comprendras mieux ensuite je pense. Asimov s'amuse et nous questionne avec sa psycho-histoire, mais ne l'érige en aucun cas comme un truc infaillible, sur un piedestal. C'est excatement pareil avec son cyle sur les Robots et ses fameuses trois lois de la robotique, qui parraissent dites ainsi totalement infaillible, alors qu'en fait Asimov ne va cesser dans son oeuvre à en montrer les contradictions et les limites. Et quand l'on termine les 2 cycles (qui au final n'en font qu'un), on se rend compte à quel point Asimov était un grand humaniste.

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j'ai lu le cycle de fondation, il y a quelques années, j'avais vraiment beaucoup aimé !!!J'avais regretté d'en avoir parlé durant ma lecture à un "fan", qui essayait de ne pas trop en dire, mais qui en avait dit un peu trop quand même, et du coup certains coup de théâtre sont un peu tombés à plat, c'est dommage.J'avais commencé par Prélude suite à une dispute de "fans" dans un café, l'un disait qu'il fallait lire l"histoire dans la chronologie de l'histoire, l'autre disait qu'il fallait lire le cycle dans l'ordre de l'écriture d'Asimov donc le prélude à la fin.J'ai trouvé qu'il y avait des tomes qui avaient plus de rythme, plus de "souffle", mais aux moments forts, dans les temps essentiels, les pages se tournent très vite,l 'envie de savoir la suite est irrésistible. Bonne lecture Mealin ! tu en es à quel tome ?ça me donne envie de lire le cycle des robots que je n'ai jamais lu.