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Tiens, ça me rapelle "l'affaire" des Lucky Luke où si je me souviens bien la cigarette que mâchonnait le cowboy avait été remplacé sur les impressions ultérieures par une paille...Entièrement d'accord avec Luigi et Jadis; c'est comme si en enterrant ce qui dérange on faisait disparaître les problèmes. Il ne reste plus qu'à réécrire les livres d'histoire, et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes...:|

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Comme tu le signalai john c'est ridicule dans le cas de Lucky Luke par exemple ou même de Mr Hulot avec sa pipe transformée en petit moulin à vent sous prétexte que les jeunes fumerai certainement plus en voyant cette affiche avec Mr Hulot une pipe à la bouche :huh:

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Luigi Brosse a écrit :
Jadis a écrit :C'est sûr que c'est plus simple de tout faire disparaître que d'apprendre au commun des mortels à réfléchir...
Phrase très censée. Enterrer ou interdire des œuvres sous prétexte qu'à présent ce n'est plus politiquement correct c'est un peu comme de se mettre la tête dans le sable en se disant tout va bien, rien n'existe autour de moi que la perfection et ce depuis toujours.En remontant à la polémique sur Tintin qui justifie l'article d'aujourd'hui, interdire l'album de Tintin au Congo, c'est un peu comme nier le colonialisme. L'intérêt de cet album justement c'est la réflexion qu'il (peut) amène(r) sur une période peu glorieuse de la société occidentale. Mais faire réfléchir, ça a l'air de devenir de plus en plus dangereux apparemment...
Voilà : exactement où je voulais en venir :)

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J'veux pas dire, mais ça devient de plus en plus ridicule ( et ça prend des proportions effarantes... Si ils interdisent les cigarettes dans la bouche de Lucky Luke pour ne pas que les jeunes fument, donc pour ne pas qu'ils lui ressemblent ( d'ailleurs, qui voudrait ressembler à Lucky Luke à notre époque ? ), quand est-ce qu'ils vont interdire les représentations de dictateurs dans les livres d'histoires ? "Supprimons les, faut pas donner de mauvaises idées aux jeunes, ils sont assez bêtes pour devenir pareil..." =(À croire que tous les jeunes sont des moutons qui vont mimétiser tous ce qu'ils verrons sur une affiche : "Oooh, Nicolas Hulot a une pipe, j'en veut une mois aussi !"

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Euh attention quand même...Le cas Lucky Luke est bien différent du contenu censurable d'un livre. C'est une histoire d'image donnée à la jeunesse (enfin c'était, parce que maintenant...). Franchement comment réagiriez-vous si HP fumait du hasch ou faisait du binchdrinking ?Enfin je trouve qu'il ne faut pas tout mélanger.

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Harry Potter qui fume de hasch ? C'est une idée à creuser x) et qui te dis qu'ils ne font pas du binchdrinking à la bierraubeurre ? =PEt je ne suis pas d'accord sur le point : "Le cas Lucky Luke est bien différent du contenu censurable d'un livre. ". Une BD, c'est un livre où les mots ont été transformés en images. Alors si on censure les images, ça revient, pour moi, comme censurer des contenus de livres...

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Mais ... Ils ont retouché les images des vieux Lucky Luke ? Il me semblait juste qu'à partir d'un album donné sa perpétuelle cigarette (qui tient dans sa bouche même si elle est ouverte, quel exploit, il n'est pas seulement le cow-boy qui tire plus vite que son ombre :p) s'est transformée en un brin de paille. Dans ce cas, ce n'est pas gênant : il a bien le droit d'arrêter de fumer :D

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On retrouve le vieux principe d'essayer avant d'acheter.Avant on le faisait en librairie, maintenant ça se fera sur internet. Ça me parait logique et cohérent finalement...

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Lorhkan a écrit :On retrouve le vieux principe d'essayer avant d'acheter.Avant on le faisait en librairie, maintenant ça se fera sur internet. Ça me parait logique et cohérent finalement...
Je vois beaucoup d'aspects positifs à la chose. Premierement, c'est généralement l'auteur qui tiens au courant ses lecteurs de l'avancement de ses travaux (via blog/site perso/twitter ou reseaux sociaux). C'est bien pour l'auteur car cela lui permet de se construire une base de lecteurs fidèles, voire même de récupérer leurs idées pour pas cher ... Deuxièmement, effectivement, on essaye avant d'acheter. On évite les critiques négatives sur le livre en entier : les gens qui n'ont pas aimé l'extrait n'achèteront pas le livre. Si cela fait moins de chiffre d'affaire pour l'éditeur, la perte sera, je suppose moins grande qu'un bouche à oreilles négatif. Finalement, c'est de la publicité: vous ne connaissez pas tel auteur, tenez voici un échantillon. Même si ca ne plait pas, ca fait connaitre. Donc c'est du tout bon :)

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;) Je n'ai que très rarement acheté un livre (qui ne me soit pas chaudement recommandé) sans en lire d'abord la première page, rien que pour voir si l'écriture de l'auteur me plaisait. En cela, je rejoins donc vos avis. Pourtant, jamais je n'ai lu les extraits publiés sur internet jusqu'ici :p.Je pense que, tout bêtement, je suis trop attaché au support papier et que quelque soit le livre je ne prendrais pas autant de plaisir à parcourir le flot des mots sur écran : ce serait partir du mauvais pied quelque soit la qualité du livre. Je ne pense pas être unique ;), geek et lecteur compulsif, il y a des pratiques qui ne rentreront pas tout de suite dans mes habitudes pour autant ...

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Livres Hebdo a écrit :Juste avant le crépuscule, un recueil de treize nouvelles signées par Stephen King, sort le 3 mars chez Albin Michel. L’écrivain a confié à l’éditeur l’exploitation des droits numériques de ses livres en français.Le roman sera ainsi disponible en version papier et numérique. Vendu 10% moins chère que l'édition imprimée, le livre numérique sera téléchargeable chez plusieurs partenaires commme Numilog, la librairie Mollat, Dialogues, Gibert Jeune ou Fnac.com.Trois autres romans de King, Duma Key, Histoire de Lisey et Cellulaire, seront téléchargeables le 3 mars. Progressivement, les autres titres de Stephen King seront proposés.Albin Michel accompagne ce lancement de la mise en ligne sur Internet d’un site dédié à l’écrivain américain.
10% moins cher que le papier "seulement" ?

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Et justement...
Livres Hebdo a écrit :De son côté, David Baladacci s’est lancé dans un nouveau type de roman. Son dernier livre, Deliver Us From Evil [Délivrez-nous du mal], à paraître le 20 avril chez Grand Central (Hachette Book Group), proposera une version numérique enrichie.Sous l’appellation “The Writer’s Cut eBook”, elle révèle le processus créatif, la face cachée des scènes : deuxième fin pour l’histoire, passages supprimés, interview audio, vidéo de l’écrivain au travail, et photos prises par l’auteur au cours de ses recherches.“Les lecteurs veulent savoir d’où je tire mes idées, comment se passe une journée de travail et quelles recherches je fais pour chaque livre”, commente l’auteur.Elle est vendue un dollar de plus (15,99 $) que l’ebook traditionnel (dont le prix descend à 12,99 $ pour les best-sellers), contre 27,99 $ pour l’édition “hardcover”.Elle est téléchargeable sur les plateformes proposant vidéo et couleur, mais Hachette travaille encore à son accessibilité sur les écrans à encre électronique. “Ce n’est pas le prix qui compte mais le contenu”, assure David Baldacci.