1
Je crois qu'on n'avait pas encore ouvert de sujet !

https://zupimages.net/up/22/38/1lw4.jpg



À soixante-treize ans, Sylvia Harrison est une autrice à succès ayant déjà publié plus d’une trentaine de romans. Le prochain se déroulera à Thalia, une cité qui ressemble beaucoup à Florence et qu’elle a imaginée pour la trilogie qui a lancé sa carrière. Afin de nourrir son inspiration, elle se rend en Italie et va, une nouvelle fois, faire appel à lui.

Lui ? Il apparaît dans presque tous ses romans. Il a été dragon, voleur, guerrier et même dieu. Il est celui grâce à qui Sylvia a créé ses personnages les plus marquants. Celui à qui elle parle en son for intérieur depuis des décennies. Celui qui l’a sauvée, qu’elle a chassé, qu’elle a accueilli de nouveau. Celui qui s’éteindra avec elle, lorsqu’elle décédera.

S’éteindre ? Ça, il ne peut l’accepter.

2
Meilleur roman de l'année pour moi (voire meilleur roman depuis... "Lent" de la même Jo Walton). Oui, ceci est un spoiler pour le prix Elbakin.net 2023 en ce qui me concerne. :sifflote:

4
Saffron a écrit :Meilleur roman de l'année pour moi (voire meilleur roman depuis... "Lent" de la même Jo Walton). Oui, ceci est un spoiler pour le prix Elbakin.net 2023 en ce qui me concerne. :sifflote:

Ah ben, si tu l'as déjà lu... :sifflote:

7
LA lecture de l'année pour moi. Ce roman est une petite merveille du début à la fin, que ce soit en termes de construction, d'écriture ou de thématique abordées. Jo Walton a réussi à me sidérer deux fois en trois ans. Il faut le faire...

(Ai-je déjà dit merci K. pour la chronique ? Dans le doute, merci K. pour la chronique. :wub:)

Re: Critique ! [Ou ce que vous voudrez - Jo Walton]

11
Je serai beaucoup moins élogieux, pour tout dire j'ai trouvé le livre raté.
La thématique du jeu entre la réalité et la fiction m'intéresse beaucoup, mais que j'ai trouvé l'écriture pesante là où j'en attendais de la légèreté, pas aidé par quelques passages encyclopédiques qui m'ont fait vite sortir d'une histoire assez faible.
L'intrigue fictionnelle est ectoplasmique, tout comme les personnages fictifs, aussitôt lus aussitôt oubliés.
Au global j'ai eu plus l'impression de lire un traité d'écriture qu'un roman avec une histoire et des personnages.

Histoire de ne pas finir sur une note complètement négative, les passages qui racontaient la vie de l'autrice étaient écrits avec beaucoup de finesse et m'ont bien plu, et on sent que Jo Walton tient beaucoup au cadre de la Renaissance italienne.

Très déçu de ma lecture.

Re: Critique ! [Ou ce que vous voudrez - Jo Walton]

12
Un roman étrange, maîtrisé mais qui au final m'a semblé comme la citation de Keats : des mots écrits à la surface de l'eau...

Ce n'est pas celui qui me laissera un souvenir impérissable de l'Autriche là où Morwenna m'avait accompagné à une période plutôt dure de ma vie, et où Pierre de Vie m'a fait comprendre la sciendes débuts comme des aboutissements et le fin équilibre entre les deux.

Quand l'ineffable se mêle à l'éphémère, on a un roman comme ceci et qui pour moi possède une beauté en plus : celle d'être une histoire si spécifique qu'un jour oui, elle croisera le lecteur ayant besoin d'elle à ce moment précis de sa vie.

Parfois, on peut passer à côté des livres comme une langue étrangère qu'on ne parlera jamais, mais que d'autres comprendront un jour.

Re: Critique ! [Ou ce que vous voudrez - Jo Walton]

13
Nephtys a écrit : lun. 16 oct. 2023 19:18 Un roman étrange, maîtrisé mais qui au final m'a semblé comme la citation de Keats : des mots écrits à la surface de l'eau...

Ce n'est pas celui qui me laissera un souvenir impérissable de l'Autriche là où Morwenna m'avait accompagné à une période plutôt dure de ma vie, et où Pierre de Vie m'a fait comprendre la sciendes débuts comme des aboutissements et le fin équilibre entre les deux.

Quand l'ineffable se mêle à l'éphémère, on a un roman comme ceci et qui pour moi possède une beauté en plus : celle d'être une histoire si spécifique qu'un jour oui, elle croisera le lecteur ayant besoin d'elle à ce moment précis de sa vie.

Parfois, on peut passer à côté des livres comme une langue étrangère qu'on ne parlera jamais, mais que d'autres comprendront un jour.

Joli message ! :) ;)