La chronique de Saffron !

http://www.elbakin.net/fantasy/roman/le ... aphes-6126

Merci à Luigi pour la remarque concernant le ressenti "auto-édité". Je n'arrivais pas à mettre le doigt sur l'effet que me faisait ce roman, et il a très bien résumé les choses en un mot.

Merci pour cette critique,
je passe mon tour, du coup

Voilà qui va à contre courant des critiques que j'ai pu lire jusqu'à présent...
Pas au programme jusqu'à présent et vu mon planning et ma PAL, il restera en dehors...

Hello,

J'ai lu ce livre et sans que ce soit un chef d'oeuvre j'ai apprécié cette lecture.

Et c'est ici que j'ai un très gros problème avec cette critique : elle en dit beaucoup trop et dévoile par avance une trop grosse part de la mécanique de l'intrigue, qu'il est vraiment très agréable de parcourir à mesure que l'on suit les héros.

C'est bien la première fois depuis des années et des années que je parcoure et apprécie ce forum que j'ai ce soucis avec une critique d'Elbakin.

Je le regrette pour les éventuels futurs lecteurs du livre, et j'espère que cette manière de 'présenter' un ouvrage ne va pas se prerésenter..

J’ai bien cherché mais je n’ai pas vu où la critique révélait la mécanique de l’intrigue. Par contre, la quatrième de couverture officielle, oui, elle en dit beaucoup. C’est sans doute ce que tu veux dire ?

Sinon, je fais partie de ceux qui ont beaucoup apprécié le Livre de M, donc je partais avec un apriori très positif dans ce nouveau roman. D’autant que l’idée de base m’interpellait grandement. Malheureusement, comme l’a écrit Saffron, il y a un gouffre entre idée et réalisation que Sheperd ne franchit jamais. C’est ce que j’ai lu de moins bien cette année jusqu’à présent : des persos peu crédibles et avec peu d’épaisseur (et y’en a pas beaucoup - une petite dizaine - donc pas trop moyen de trouver un autre chouchou), un scénario cousu de fil blanc et la progression de l’intrigue est tout sauf bien rodée. Ca semble parachuté en permanence. Et tout plein de petites maladresses qui donnent vraiment ce sentiment de roman auto-édité (= sur lequel l’éditeur n’aurait pas aidé à éliminer toutes ses scories).
Je voulais pas y croire lorsqu’on me l’a dit mais perdez pas votre temps. Lisez le Livre de M si ce n’est pas encore fait mais vous pouvez sauter celui-ci.

Luigi Brosse a écrit : dim. 25 juin 2023 10:25Par contre, la quatrième de couverture officielle, oui, elle en dit beaucoup.

Sans parler du fait que cette 4e de couv' est épouvantablement mal écrite. "Une engueulade homérique" ? Mais qui publie ça sur un bouquin ? J'ai l'impression qu'on a donné carte blanche au stagiaire et que ça ne s'est pas bien passé...

Saffron a écrit : dim. 25 juin 2023 11:35

Luigi Brosse a écrit : dim. 25 juin 2023 10:25Par contre, la quatrième de couverture officielle, oui, elle en dit beaucoup.

Sans parler du fait que cette 4e de couv' est épouvantablement mal écrite. "Une engueulade homérique" ? Mais qui publie ça sur un bouquin ? J'ai l'impression qu'on a donné carte blanche au stagiaire et que ça ne s'est pas bien passé...

Le stagiaire n'y est pour rien, c'est moi qui ai écrit la quatrième de couverture en question.
J'écris toutes les quatrièmes de couverture d'Albin Michel Imaginaire.
Et avec maintenant plus de 25 ans d'expérience, je peux dire qu'écrire une quatrième n'est pas une mince affaire.
Celle-là n'était pas simple car il faut accrocher le lecteur, et pour accrocher le lecteur on est quand même obligé de dévoiler une partie de l'intrigue.

PS : "Engueulade homérique" ne me choque pas.

Je l'ai lu il y a quelques semaines et je dois dire que je m'attendais à quelque chose de bien plus pulp.

À propos de quels aspects @Fabien ? J’avoue le qualificatif « pulp » n’est pas vraiment le mot auquel j’aurais associé ce roman, ni avant, ni après lecture.

Justement Luigi, quand j'ai lu le quatrième de couverture je m'attendais à des sociétés secrètes, des mystères mystérieux....
Et je me suis retrouvé avec un thriller basique avec beaucoup de pathos ( tout ce qui concerne la famille, la rédemption....). Comme souvent dans le thriller, on delaye bien. Ce qui aurait fait un sujet de novella de 120 pages ça passe un peu plus difficilement sur 300