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Ce sujet pour parler d'un de mes auteurs SF préféré : il y en a-t-il permis vous qui connaissent et qui apprécient Greg Bear ; L'envol de Mars, Eon , Eternité, Héritage (pour ce que j'ai lu de lui)Un auteur classé hard science : qui essaie au maximum de calquer son récit sur des réalités scientifiques, au risque parfois de complaire dans des explications pas toujours intéressantes (avis perso)Vos avis sur cet auteur en particulier et sur la « hard science » en général

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C'est un auteur, que j'ai en ligne de mire (de lire plutôt :) ) depuis pas mal de temps, on m'en a dir beaucoup de bien...La Hard Science est un des courants SF, qui m'interesse le plus, car il me semble plus connecté à la réalité, et surtout propose une réflexion de fond sérieuse sur l'avenir à plus ou moins long terme.Evidement c'est un peu le fond de commerce de la Hard Science de s'épandre en considérations techniques, mais contrairement à toi celà ne me gène pas du tout.Le auteurs HS que j'ai lu sont Kim Stanley Robertson, Neal Stephenson et Bruce Sterling pour ceux que je me rappelle.

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salut,Comme mon prédécesseur (dans le post), j'ai lu du Kim S. Robinson (la trilogie martienne) et d'autres bouquins dont je ne me souviens plus ... et qui se rapprochent de la hard science (c'est vraiment affreux comme terme).Pour moi la hard science ne se situe pas toujours dans un futur (relativement) proche. Il s'agit plutôt de la description et de l'utilisation des techniques et des technologies comme l'élément le plus important du récit.Aujourd'hui la plupart des auteurs ont recours à cet "outil" pour appuyer leur histoire, soit comme fondement (une nouvelle technologie émergente crée un fossé avec d'autres civilisations), ou comme recherche/quête/dénouement (une technologie permet de sauver-détruire le monde).Certains auteurs ont massivement recours à cet outil et ... globalement ça m'ennuie ...Je reste pas très chaud -déçu en tout cas- sur la trilogie martienne de Robinson (mars la rouge, mars la verte, mars la bleue). C'est (beaucoup trop) long alors que l'histoire est vraiment intéressante. J'ai d'autres exemples mais faut que je révise ma bibliothèque ...La hard science est une fausse bonne idée, pas parce qu'elle est mal exploitée mais parce que c'est un concept transversal cad utilisable dans n'importe quel type de récit (je sais pas si je me fais bien comprendre là). En faire un élément clé du récit me semble abusif. Ouala ;o)

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je ne vois pas la « hard science » de la façon que toi, je ne la vois pas comme une fin en soi, ni comme élément essentiel du récit, ce qui rendrait évidemment ce type de livre ennuyeux mais comme un moyen d’ancrer un récit au maximum dans la vraisemblance en prenant en compte la réalité scientifique du moment. Dans ce sens c’est effectivement un outil qu’il faut considérer comme une simple volonté de précision de l’auteur. Là où je te rejoins, c’est que ça implique des récits qui ne se passent pas dans une époque éloignée (il serait d’autant plus difficile d’y imaginer une science « explicable »)je te rejoins aussi sur le fait que hard science c’est vraiment moche comme dénomination :)

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je ne vois pas la « hard science » de la façon que toi, je ne la vois pas comme une fin en soi, ni comme élément essentiel du récit.
Non, non, ce n'est certainement pas une fin en soi. Pour l'instant on va dire que je suis seulement "frustré" et que je n'ai pas encore trouvé un livre qui m'ait convaincu. Je trouve qu'aucun auteur ne l'a correctement exploité cad que je suis infiniment plus méchant à l'égard du genre !! :evil: Mais comme je n'ai pas la science infuse, j'attends vos recommandations de lecture ...Et à partir de maintenant on va appeller ça de la "tech-SF" à la place de hard science :)

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Je rejoins Mirsky, ce n'est pas la finalité du genre toute cette profusion de détails.Pour la trilogie martienne de Robinson, pour y revenir, je l'ai trouvé vraiment intéressant plein de bonnes idées, mêmes si je suis passé plus rapidement sur certains aspects (particulièrement dans le 3è tome...).Plutot que de SF pour ce courant, il serait peut-être plus judicieux de parler d'anticipation, ce terme me semble bien plus adapté.Essaie peut-être "La Schimatrice" de Bruce Sterling ou "L'Age de Diamant" de Neal Stephenson, ils sont classés en Cyberpunk, mais je trouve qu'ils se raccrochent bien à la mouvance Hard-Science/Tech-SF.EDIT de Gillo : Un sujet sur la trilogie martienne de KS Robinson existait sur notre vieux forum Ezboard, merci d'attendre son transfert pour en parler.

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Le problème avec Greg Bear, c'est que d'un point de vue scientifique, il raconte n'importe quoi alors qu'il se veut sérieux, pour moi ça gache tout ...Sinon, le meilleur livre que je connaisse de lui c'est "l'Echelle de Darwin" (prix Nebulla en 2000, ou qqch comme ça ...)

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Perso j'ai commencé avec Les Enfants de Darwin que j'ai bien apprécié, puis je suis passé à Eon. Maintenant pour la suite ça attendra que ma réserve se vide un peu. Non pas que je n'ai pas aimé Eon, c'était bien, mais sans plus.La hard-science n'est effectivement pas toujours facile à digérer de part son foisonnement de détails et d'explications, parfois difficile à comprendre sans un minimum de formation dans le doomaine soulevé.Pour le souvenir que j'ai de Mars la Rouge je ne le vois que très moyennement comme de la HS. Benford s'en rapproche un peu plus.Par contre je pense que Stephen Baxter (au moins pour Voyage et Titan) se classe dans la catégorie sans trop de problèmes.

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Perso j'ai commencé avec Les Enfants de Darwin que j'ai bien apprécié, puis je suis passé à Eon. Maintenant pour la suite ça attendra que ma réserve se vide un peu. Non pas que je n'ai pas aimé Eon, c'était bien, mais sans plus.La hard-science n'est effectivement pas toujours facile à digérer de part son foisonnement de détails et d'explications, parfois difficile à comprendre sans un minimum de formation dans le doomaine soulevé.
sans avoir tout lu de cet auteur, le meilleur que j'ai pu lire de lui c'est sans contest Eon et sa suite Eternité; (Héritage qui se veut la troisième partie de cette trilogie est moins intéressante car trop dissemblable des deux premiers, ce roman manque de ce qui faisait la réussite des premiers : de la perspective)En revanche, j'ai trouvé ses romans cyberpunk moins réussis (La reine des anges; oblique) ce sont certes de très bons thriller mais ce n'est pas ce que je recherche dans des bouquins de SF