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Idem pour moi et il fait une réponse honnête sur les raisons du découpage made in Pygmalion, même si je suis un peu sceptique sur certains cas (A Storm of swords en 4 parties, il fallait quand même oser).

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Une interview intéressante et un personnage tout pareil. Un peu sceptique pour l'histoire des coupes de Hobb et Martin qui permettent d'engranger pour lancer de nouveaux auteurs, mais bon, si pour les prochaines sorties le phénomène se calme un peu. Après tout, ce n'est pas forcément la coupe en elle-même qui est énervante, mais le charcutage en 3 ou 4 parties pour certains livres.Espérons qu'Abercombie retrouve un nouveau souffle et que les nouveautés annoncées (Novik à Westeros ? :p ) soient à la hauteur.

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"Notre principale faiblesse, comme vous le souligniez, c’est la mauvaise image que véhicule la politique de découpe des livres"Au moins, il est conscient de leur mauvaise image et de la raison principale : on ne peut qu'espérer qu'ils le corrigent . Mais, j'ai de gros doute quand je vois tout le paragraphe sur la justification du découpage . Au passage , il est très intéressant de comparer les propos de cette personne et celle de stéphane marsan .Ensuite, "premièrement, Pygmalion est loin d’être le seul éditeur à pratiquer la coupe. C’est un système qui tend à se généraliser chez de nombreux éditeurs" , en étant méchant , c'est pas parce qu'on est l'initiateur ou le mouton d'un système de "daube ' que cela se justifie . Et ma vison concernant le succès de r.r martin est la suivante : je reste persuadé qu'il n'est pas à la hauteur si cet auteur n'avait subi un tel découpage et que les pavés ou les prix largement supérieur de certaine maison d'édition m'ont convaincu des paris réussi . Finalement , peu de vrai succès dans les séries tronçonnées . Cela reste mon point de vue."J’ai l’impression que c’est la façon de vendre les livres qui change, plus que la demande réelle du public"Sur que quand je vois le travail de certaine maison d'édition ( prix, couverture, reliure, éventail de choix (( format, poche ...))), je me pose des questions sur "pygmalion " et sa vision non vendeuse des livres , désolé de le dire .Vous avez pu le constater, je suis beaucoup plus proche de la vision de stéphanne marsan."Je crois que Pygmalion jouit d’une image haut de gamme"Alors si j'osais le dire (mais je vais le dire quand même) , je situerai "pygmalion " dans le bas gamme , en dessous d'atalante , de "denoel" . Je trouve juste que "pygmalion" n'a pas évolué ni dans ce qu'il propose ni dans la façon d'aborder la "scène du livre " : une "maison d'édition des années 80 ( communication, couverture , "toucher du livre" ...).Malgré un constat assez négatif de cette interview, pygmalion offre néanmoins de bons livres que j'apprécie de lire.

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zedd a écrit :Excellente nouvelle que le non découpage des prochaines parutions (qui ont l'air très l'intéressante au passage).:)Zedd
http://ecx.images-amazon.com/images/I/51qv%2B37b%2BOL._SS500_.jpg
Il est vrai que je l'avais noté moi aussi. ;)

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Très intéressante interview. :)J'aurais sincèrement pensé qu'il botterait en touche concernant J'ai lu mais surtout le découpage. Si, pour le découpage chez Pygmalion, je ne le trouve pas vraiment objectif - oui, ils ne sont pas les seuls, mais les seuls à couper un tome en trois ou quatre, oui ! - sa réponse à propos de la collection grand format de J'ai Lu pourrait difficilement être plus honnête.

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Mon rôle chez Pygmalion n’a pas changé. Cependant, les séries qui sortent actuellement ou qui vont bientôt sortir sont celles que j’ai choisies, tandis qu’avant je me contentais d’assurer les suivi éditorial des séries achetées par mon prédécesseur, Benoît Cousin.
Donc son rôle a bien changé, non ? :pPlus sérieusement, on peut quand même être pessimiste quand on lit des choses pareilles :
Les textes étaient bons, mais aujourd’hui cela ne suffit plus.

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Je suis moi aussi dubitatif sur certaines des réponses, même si l'interview est très intéressante dans son ensemble.Concernant la politique de découpe, en ce qui me concerne en tout cas, cela provoque l'effet inverse de celui escompté : j'achète moins de livres en grand format, puisque j'attends la parution poche ou que je me tourne vers la VO (oui, là, tout le monde ne peut pas le faire, d'accord). Donc, c'est moins de vente pour Pygmalion. D'une façon générale, lorsque je patiente, je me retrouve à acheter essentiellement des intégrales ou des "soudages" (par opposition au découpage) en grand format...Par ailleurs, je trouve T. Eliroff très pessimiste sur l'avenir du genre et des ventes. Il est nécessaire de vendre de la fantasy commerciale archi rebattue en quelques mots, et c'est le coeur du catalogue Pygmalion à venir... Soit. Je préfère effectivement la volonté de S. Marsan chez Calmann-Levy ou F. Colin chez Points, qui cherchent à sortir pas mal de texte un peu plus pointu... même si au final, je viens de citer une collection en cours de révision et une suspendue !Quant à L'éloquence de l'épée, que ça ne se vende pas est pour moi presque une évidence puisqu'il a été découpé et que ce roman met tout de même un bon moment à partir, les vrais temps forts étant par ailleurs concentré dans la deuxième partie du volume 1 VO ! :/

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Publivore a écrit :JJe préfère effectivement la volonté de S. Marsan chez Calmann-Levy ou F. Colin chez Points, qui cherchent à sortir pas mal de texte un peu plus pointu... même si au final, je viens de citer une collection en cours de révision et une suspendue !
Euh, pour le coup, je suppose que tu voulais dire Sébastien Guillot. ;)
Publivore a écrit :Quant à L'éloquence de l'épée, que ça ne se vende pas est pour moi presque une évidence puisqu'il a été découpé et que ce roman met tout de même un bon moment à partir, les vrais temps forts étant par ailleurs concentré dans la deuxième partie du volume 1 VO ! :/
Oui, mais ça, on ne peut pas le savoir à l'avance. ;) J'aurais plutôt vu le tome 2 plonger, justement après ce premier tome potentiellement décevant. :)

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Gillossen a écrit :Euh, pour le coup, je suppose que tu voulais dire Sébastien Guillot. ;)
Désolé, tu as raison :rouge:
Publivore a écrit :Quant à L'éloquence de l'épée, que ça ne se vende pas est pour moi presque une évidence puisqu'il a été découpé et que ce roman met tout de même un bon moment à partir, les vrais temps forts étant par ailleurs concentré dans la deuxième partie du volume 1 VO ! :/
Oui, mais ça, on ne peut pas le savoir à l'avance. ;) J'aurais plutôt vu le tome 2 plonger, justement après ce premier tome potentiellement décevant. :)
Là, je ne suis pas d'accord. Les premiers lecteurs et les critiques, peut-être, mais forcément, cela amène un bouche à oreille pas forcément flatteur, ce qui empêche les ventes de décoller, AMHA.Reste que découper un roman de moins de 400 pages en VO en 2, même si ça prend 20% en volume après traduction... pas glob, quoi (Je sais, c'est l'éternel débat :P)

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Pour ce qui est du décollage, sous cet angle-là, je suis d'accord. Mais j'aurais imaginé que le buzz compense le bouche à oreille, au moins pour le lancement justement. :)

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Publivore a écrit :Concernant la politique de découpe, en ce qui me concerne en tout cas, cela provoque l'effet inverse de celui escompté : j'achète moins de livres en grand format, puisque j'attends la parution poche ou que je me tourne vers la VO (oui, là, tout le monde ne peut pas le faire, d'accord). Donc, c'est moins de vente pour Pygmalion. D'une façon générale, lorsque je patiente, je me retrouve à acheter essentiellement des intégrales ou des "soudages" (par opposition au découpage) en grand format...
Si ça sort chez J'ai lu, ça finit tout de même dans la poche de Flammarion de toute façon. ;)

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John Carter a écrit :Si ça sort chez J'ai lu, ça finit tout de même dans la poche de Flammarion de toute façon. ;)
Oui mais la rentabilité n'est pas aussi immédiate. Et je partage le point de vue de Publivore pour Rhapsody. D'avoir coupé le premier tome en deux était vraiment une erreur stratégique. Parce que l'histoire décolle vraiment à la fin du premier tome (VO), le début est assez longuet (j'aime beaucoup, mais je conçois que pour certains cela soit rédhibitoire). Et donc "s'emmerder" durant un premier tome grand format, ça n'engage pas vraiment à acheter la suite.Sinon, ravi de voir qu'ils vont essayer d'améliorer un peu cette histoire de découpage.Je réagis aussi à son affirmation que de plus en plus d'éditeurs cèdent à la découpe. C'est malheureusement vrai, je trouve. Mais bon, ce n'est pas une raison pour encourager ce genre de choses non plus ;)

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Ouais mais en France les coûts d'imprimerie ne sont vraiment pas donné. Ce sont parmi les plus cher au monde. En plus les imprimeries en France sont majoritairement en Offset, un procédé ancien et couteus par rapport à l'impression numérique qui permettrait aux éditeurs de faire de l'impression à la demande et de s'ajuster aux commande des libraires (et de réduire leur stock accessoirement).

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C'est pas CPI justement qui va bientôt investir dans du matériel pour des impressions de 80 à 3000 exemplaires (je crois que ça a été annoncé à Angoulême) ? :) Ça ouvrirait pour le coup une porte vers le "à la demande". :)

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Fabien Lyraud a écrit :Ouais mais en France les coûts d'imprimerie ne sont vraiment pas donné. Ce sont parmi les plus cher au monde. En plus les imprimeries en France sont majoritairement en Offset, un procédé ancien et couteus par rapport à l'impression numérique qui permettrait aux éditeurs de faire de l'impression à la demande et de s'ajuster aux commande des libraires (et de réduire leur stock accessoirement).
Certains arrivent bien pourtant à ne pas couper en deux leurs tomes. Alors, certes, il faut peut-être aller faire imprimer ces livres en Espagne ou en Italie pour ça... Mais, encore, en deux, ça passe, mais en trois ou quatre, c'est vraiment injustifiable. :|

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Luigi Brosse a écrit :
John Carter a écrit :Si ça sort chez J'ai lu, ça finit tout de même dans la poche de Flammarion de toute façon. ;)
Oui mais la rentabilité n'est pas aussi immédiate.
C'est vrai, c'est vrai. Disons que ce n'est pas aussi direct, mais il n'empêche qu'au bout du compte... ;)