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Ha ha ha ! Je me souviens en avoir vendu une jolie quantité à la librairie bien malgré moi (on ne peut pas dire que ce roman m'ait transcendé), mais la jolie couverture, l'élément fantastique et la promesse d'une histoire d'amour a dû faire palpiter bien des cœurs ^^
Memento mori

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La couverture est superbe, le résumé a tout pour plaire et traitée autrement, l'histoire d'amour aurait pu être un gros plus selon moi. Sauf que bon, voilà...:sifflote:

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Ha, j'avais aussi été attirée par la couverture. J'en garde le souvenir d'un contexte sympa (la malédiction des sorcières, le phare dans lequel vit l'héroïne...) qui aurait pu donner une belle atmosphère, mais qui se retrouve étouffé par une romance fade, une intrigue prévisible du début à la fin et un surnaturel très terre à terre.
Ça me fait un peu penser à Waterwitch pour le thème comme par la façon dont la lecture tombe à plat (enfin au moins il n'y avait pas de romance dans Waterwitch). ^^

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Je me souviens en avoir vendu une jolie quantité à la librairie bien malgré moi (on ne peut pas dire que ce roman m'ait transcendé), mais la jolie couverture, l'élément fantastique et la promesse d'une histoire d'amour a dû faire palpiter bien des cœurs

Vous allez me trouver aigri mais quelque part, ça me déprime que la formule semble si "simple" pour certaines parutions. A croire que les retours ou les chroniques ne jouent vraiment aucun rôle. :(
Bon, bien sûr, tant mieux pour l'autrice, l'éditeur et les libraires !

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Gillossen a écrit :
Je me souviens en avoir vendu une jolie quantité à la librairie bien malgré moi (on ne peut pas dire que ce roman m'ait transcendé), mais la jolie couverture, l'élément fantastique et la promesse d'une histoire d'amour a dû faire palpiter bien des cœurs

Vous allez me trouver aigri mais quelque part, ça me déprime que la formule semble si "simple" pour certaines parutions. A croire que les retours ou les chroniques ne jouent vraiment aucun rôle. :(

C'est le principe de l'achat coup de cœur, non ? Si tu balades dans une librairie sans but précis, que tu tombes sur un bouquin en tête de gondole et que la couverture et le résumé te parlent, tu vas sans doute acheter le bouquin sans prendre le temps de sortir ton téléphone et d'aller voir ce qu'en disent les critiques.

J'ai toujours vu les critiques comme un truc de passionné, qui permet au lecteur un peu exigeant et très investi dans un genre précis de séparer le bon grain de l'ivraie et de ne pas perdre son temps avec des bouquins universellement considérés comme moyens ou mauvais. À mon avis, le lecteur qui lit 10 livres par an dont un en littérature de l'imaginaire et qui se fournit à l'espace culturel de son supermarché ou à la Fnac la plus proche, les chroniques le laissent complètement indifférent. C'est mis en avant ? La couv' est jolie ? Il y a une histoire d'amour ? Allez hop, dans le caddie pour lire dans les transports ou sur la plage.

Exemple type : pendant un apéro Skype lors du confinement, une amie me montre fièrement son dernier achat : "Le dernier apprenti-sorcier" de Ben Aaronovitch.

Elle : Je sais pas vraiment de quoi ça parle, j'ai juste vu ça à Leclerc, j'ai lu la 4è de couv' et je l'ai pris. Tu connais ?
Moi : Ben... j'ai juste chroniqué la série sur Elbakin à partir du tome 3, donc oui, je connais un peu. :P
Elle : Ah ouais ?! Cool, je vais aller lire tes chroniques, alors !

Et elle ne peut pas être la seule dans ce cas. ;)

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La romance n'apparaît pas dans le résumé et celui-ci est assez efficace pour poser le contexte et introduire une certaine ambiance. Avec la couverture bien travaillée, je ne dirais pas que c'est facile de "tomber dans le panneau" mais au moins qu'il est normal de vouloir lire parce que là dessus, l'objet livre rempli tout à fait son rôle de ne pas tout raconter et de faire envie.
Après oui, ce qu'il y a à l'intérieur, à mon sens, ne suit pas du tout.
Et puis il y a le côté "plaisir coupable" aussi de livres avec des thèmes pas forcément novateurs, des ambiances connues mais que l'on a envie de trouver/retrouver, etc. Je sais que pour ce type d'achat, je n'irai pas forcément voir les critiques mais me laisserai porter/intriguer.
Néanmoins les Swan Sisters ne mérite même pas d'être un plaisir coupable pour moi et m'aura au moins musclé les yeux vu que je devais les lever au ciel toutes les trois phrases...

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Saffron a écrit :
Gillossen a écrit :
Je me souviens en avoir vendu une jolie quantité à la librairie bien malgré moi (on ne peut pas dire que ce roman m'ait transcendé), mais la jolie couverture, l'élément fantastique et la promesse d'une histoire d'amour a dû faire palpiter bien des cœurs

Vous allez me trouver aigri mais quelque part, ça me déprime que la formule semble si "simple" pour certaines parutions. A croire que les retours ou les chroniques ne jouent vraiment aucun rôle. :(

C'est le principe de l'achat coup de cœur, non ? Si tu balades dans une librairie sans but précis, que tu tombes sur un bouquin en tête de gondole et que la couverture et le résumé te parlent, tu vas sans doute acheter le bouquin sans prendre le temps de sortir ton téléphone et d'aller voir ce qu'en disent les critiques.

J'ai toujours vu les critiques comme un truc de passionné, qui permet au lecteur un peu exigeant et très investi dans un genre précis de séparer le bon grain de l'ivraie et de ne pas perdre son temps avec des bouquins universellement considérés comme moyens ou mauvais. À mon avis, le lecteur qui lit 10 livres par an dont un en littérature de l'imaginaire et qui se fournit à l'espace culturel de son supermarché ou à la Fnac la plus proche, les chroniques le laissent complètement indifférent. C'est mis en avant ? La couv' est jolie ? Il y a une histoire d'amour ? Allez hop, dans le caddie pour lire dans les transports ou sur la plage.

Exemple type : pendant un apéro Skype lors du confinement, une amie me montre fièrement son dernier achat : "Le dernier apprenti-sorcier" de Ben Aaronovitch.

Elle : Je sais pas vraiment de quoi ça parle, j'ai juste vu ça à Leclerc, j'ai lu la 4è de couv' et je l'ai pris. Tu connais ?
Moi : Ben... j'ai juste chroniqué la série sur Elbakin à partir du tome 3, donc oui, je connais un peu. :P
Elle : Ah ouais ?! Cool, je vais aller lire tes chroniques, alors !

Et elle ne peut pas être la seule dans ce cas. ;)

Complètement d'accord avec toi, et je confirme que ça fonctionne aussi en librairie indépendante voire spécialisée selon les cas et le profil des lecteurs.
Par exemple en ce moment, dans la librairie BD mangas avec petit rayon imaginaire dans laquelle je bosse, Vita Nostra part très bien tout seul, alors que j'ai chroniqué et publié sur la page FB de la lib, au point que je n'ai pas encore eu le temps d'y réétiqueter le "petit mot accrocheur".
Les gens sont attirés par la couverture, puis par le résumé, s'ils hésitent j'ajoute (ceci est un très gros raccourci) : "Harry Potter au goulag", et ça leur suffit pour tenter le coup, alors que pourtant c'est à mon sens une lecture exigeante, et que les personnes que j'ai vues l'acheter ne sont pas (sauf un) des fondus de romans a priori.

De bonnes surprises hors chroniques c'est chouette aussi :)

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De bonnes surprises hors chroniques c'est chouette aussi

Tout à fait, sauf que "La Malédiction des Swan Sisters", ça n'a pas l'air de vraiment rentrer dans cette catégorie des bonnes surprises (en passant, tu as un MP dans ta boîte). ^^

Et justement, entre ta librairie ou celle de Kaellis, ça démontre que ce "phénomène" ne touche pas que les grandes surfaces (auquel cas je suis tout à fait d'accord avec le raisonnement de Saffron).

Je suis très heureux si Vita Nostra s'écoule sans souci, mais ce n'est pas pas la majorité des cas, j'ai l'impression. :(

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Gillossen a écrit :
De bonnes surprises hors chroniques c'est chouette aussi

Tout à fait, sauf que "La Malédiction des Swan Sisters", ça n'a pas l'air de vraiment rentrer dans cette catégorie des bonnes surprises

Pour une partie des gens non, mais pour certains à priori oui. Je parlais en général, pas forcément sur Swan sisters ;)

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J'avais bien compris. :)
Après on trouve toujours des gens qui aiment même des titres très moyens pour ne pas dire plus - évidemment, ça marche aussi en ciné, etc... - donc je persiste à penser que c'est dommage que des romans comme celui-ci "profitent" de ce schéma. Mais encore une fois, tant mieux pour la chaîne du livre, j'imagine.