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La Quête de Kellanved

Pas de couverture

Résumé

La lutte interminable entre les belliqueuses cités-États de Quon Tali fait rage. Les princes et seigneurs en guerre sont tellement occupés par leurs querelles que rares sont ceux qui ont remarqué qu’un mage de Dal Hon a pris le contrôle des mers du sud.
Ce dernier, Kellanved, n’a cure de ces jeux politiques dérisoires, de ces stratégies et de ces conflits. Quelque chose de bien plus mystérieux a piqué son intérêt. Accompagné de son ami Danseur, réticent et définitivement sceptique, ils arpentent des continents et parcourent les Domaines dans leur quête... Mais ce mystère ancien qui a tant captivé Kellanved n’est ni ésotérique ni éphémère. Non, il est bien plus sombre et dangereux. Il implique les races Anciennes elles-mêmes, plus précisément – et de toute évidence, plus inquiétant encore – la semi-mythique Armée de Poussière et d’os, crainte de tous.
Aucun individu sain d’esprit ne se montrerait assez fou pour se lancer dans ce genre de voyage dont personne n’est jamais revenu, n’est-ce pas ? Enfin, personne à l’exception de Kellanved...

Caractéristiques

Auteur(s): Ian Cameron Esslemont, Hémon Hermine
Série: La Voie de l'Ascendance
Tome: 3
Type: Roman
ISBN: 9782493405920

Chronique

Troisième volet de la voie d'Ascendance, la quête de Kellanved est par certains aspects le plus réussi des trois romans parus à ce jour.
Si la trame principale, suivant les pas des deux comparses sur les traces d'une ancienne légende, contient quelques passages réussis, notamment à la fin du récit, et si le duo fonctionne aussi bien que dans le volume précédent, ce sont ici des intrigues plus secondaires qui retiennent l'attention du lecteur. 
De cet autre duo formé par Gregar et Haraj et de leur rencontre avec la garde pourpre, à la lutte épique menée par Orjin Samarr, celles-ci s'avèrent des plus efficaces pour pousser le lecteur à dévorer page après page. Cette multiplication des intrigues, si elle permet de nombreux moments marquants constitue toutefois également la faiblesse du livre, l'auteur donnant parfois l'impression d'évoquer de nombreuses trames sans pouvoir les approfondir autant qu'on le souhaiterait. Comme pour toute préquelle, les références et allusions au reste du cycle malazéen sont nombreuses et sans trop en dévoiler dans la critique, il est parfois fort satisfaisant de voir poser les premières pierres d'enjeux ne se résolvant qu'à la fin des livres des martyrs. 
Sans atteindre la profondeur d'Erikson, Esslemont parvient ici à alterner traits d'humour et passages épiques, tout en gardant un rythme enlevé pour un résultat sympathique et une lecture plaisante.

K

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