Critique ! [ Un palais d'épines et de roses 🌹 - Sarah J Maas ]

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J'ai cherché et pas trouvé de sujet sur cette série qui a plus que fait son trou désormais, autant outre atlantique que chez nous, vu que le dernier tome est sorti en 2021 et qu'une adaptation via Hulu est prévue.

Comme d'habitude, j'ai pas réussi à savoir si la série se rangeait plutôt côté jeunesse ou adulte.

Et pour le coup, c'est à mon avis le succès de cette série qui a aussi influencé tous les titres à base de : Un [insérer objet] de [insérer métal ou matériau] et de [insérer fleur ou ornement].

Je l'ai chopé au hasard sur Audible. Sans être renversant, le début est pour l'instant bien plus agréable, mieux écrit et plus intelligent que l'affreux Prince Cardan.

Quelqu'un l'a lu ?

Re: Critique ! [ Un palais d'épines et de roses 🌹 - Sarah J Maas ]

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Pas lu ici mais présent à la bibliothèque. Pour répondre à ta question sur le jeunesse ou adulte je dirai adulte puisque sur le site de l'éditeur il y a un joli "conseillé à partir de 16 ans", scènes de sexe explicite tout ça tout ça. Et il m'a semblé que la relation entre la protagoniste et sa moitié est suffisamment particulière (j'ai lu quelques critiques) pour que je ne conseille pas ça a mes jeunes lecteurices.
Il y a un temps pour tout... c'est juste que je ne le trouve jamais.

Re: Critique ! [ Un palais d'épines et de roses 🌹 - Sarah J Maas ]

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Allez, terminé.

Et ça n'ira pas plus loin que ce tome 1 de mon côté.

Passé la surprise initiale d'une plume plutôt correcte, j'ai vite déchanté au fur et à mesure que l'histoire avançait.

C'est clairement une réécriture de La Belle et la Bête, du moins, au début. Ensuite ça part un peu en live, pour s'enfoncer dans certains poncifs problématiques dont la romance est capable, notamment ces dernières années.

Je vais être méchant, mais tant pis. Pour moi il y a clairement un manque d'imagination dans cette histoire qui voit une ado de 18 ans se retrouver avec deux mecs dans un chateau vide.

Et quand je dis vide, c'est vide. L'héroine n'a pratiquement rien à faire, si ce n'est peindre et se demander quels grands mystères entourent le maitre des lieux et sa grande beauté cachée. Elle pourrait aussi se demander pourquoi donc celui-ci ne fout littéralement rien de la journée, hormis prendre ses repas et sortir ses griffes dès qu'il entend quelque chose qui ne lui plait pas, mais ça n'a pas trop l'air de lui venir à l'idée.

Du rythme ? Non. Il faut oublier le sens même de ce mot, car il n'y en a pas, si ce n'est un léger emballement sur le dernier tiers, où l'histoire s'emballe avec la venue d'une super méchante sortie d'un chapeau (on en entend pas parler avant que visiblement Maas se soit dit qu'il lui manquait une fin) et qui est décrite comme absolument terrible de chez terrible.

Spoiler no-spoiler : Par "terrible de chez terrible" il faut entendre une sorte de despote qui est sensée contrôler tous les autres immortels sans qu'on sache trop comment, qui a la maturité d'une lycéenne qui découvre ses premiers émois (elle est obsédé par le fait de savoir si l'héroine aime ou non le beau mec au chateau vide, visiblement LE gossip de la région), qui boit du vin sur son trône sans jamais en bouger et se moque constamment de l'héroine sans jamais se dire que la tuer serait une bonne option, alors que le rapport de force est plutôt de l'ordre de "une grosse armée VS une ado de 18 ans qui sait un peu tirer à l'arc". Non. À la place on va plutôt lui proposer 3 épreuves, le reste du temps, elle croupira dans un cachot pour réfléchir à une énigme à vous en faire vous relever la nuit (spoiler no spoiler, again : non).

Et parlons en de ce dernier tiers, car c'est là que ça devient vraiment gênant.

Pour la faire simple, on passe d'une héroine amoureuse du bel immortel à une héroine
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Bien entendu tout y passe, avec notamment le classique syndrome de Stockholm, bien connu de la romance type Wattpad. Avec l'héroine qui se dit que "Quand même, il me traite mal, mais il a un petit coeur en chocolat sous cette épaisse couche de ***** de son grand-père".

Bref, c'est vraiment nul. Pas autant qu'un Holly Black, mais pas si éloigné. Disons que la plume est un peu meilleure.

Et dire que l'autrice vend désormais plus que Sanderson, ça me déprime...