Le Langage des pierres
Au XVe siècle, dans un pays qui ressemble aux Iles Britanniques, Will, un jeune garçon de treize ans, est arraché à ses parents adoptifs par le mage G...
Au XVe siècle, dans un pays qui ressemble aux Iles Britanniques, Will, un jeune garçon de treize ans, est arraché à ses parents adoptifs par le mage G...
Au XVe siècle dans l'enchantement d'une Angleterre. vibrante de magie et peuplée de fées, de dragons et de vouivres, un jeune homme se bat de toute so...
Will se plonge encore une fois dans la mêlée pour tenter d'enrayer le pouvoir destructeur des batailleuses, ces pierres qui instillent la haine dans l...
Voilà un petit roman sympathique pour les amateurs d'ambiance celtique, tout en proposant un cadre différent de ce que l'on a l'habitude lorsqu'il s'agit d'évoquer le mythe arthurien. (Puisque l'on se retrouve dans une nouvelle version de la guerre des Deux-Roses sur le plan du contexte "historique"...)
On retiendra en tous cas aisément l'ambiance et l'écriture, plutôt légère et moins sombre que ce que l'on pourrait croire. Peut-être même trop légère au goût de certains, tant les enjeux semblent parfois désamorcés par cette prose.
Ceux-ci sont d'ailleurs très classiques, une lutte Bien contre Mal comme on en connaît tellement, à travers une quête mettant en avant le parcours initiatique d'un jeune garçon. En somme, un canevas qui n'a rien de révolutionnaire, et un roman dont le fond ne peut se targuer d'apporter la même fraîcheur que la forme.
Toujours est-il que si le tout demeure plaisant à la lecture, le roman ne nous emporte jamais totalement au coeur de son récit. Et à choisir, quand bien même ces lieux mythiques revisités apparaissent au lecteur sous un jour nouveau, et peuvent faire surgir en lui l'envie de prendre la route, d'apprivoiser les secrets d'une nature que l'on aimerait en harmonie avec l'homme... Au final, on conseillera en priorité ce roman à de jeunes lectrices et lecteurs, les autres, ou les habitués de la fantasy à tendance celtique, risquant de le trouver rapidement trop prévisible et convenu dans le paysage actuel des nombreuses parutions.
Le second tome surprend quelque peu en grimpant d'un cran à tous les niveaux, que ce soit le récit lui-même, la façon de mener celui-ci, les personnages prenant vie sous nos yeux... On se dit parfois que nous ne nous trouvons pas très loin d'un Bernard Cornwell, ce qui ne constitue évidemment pas un défaut.
Espérons que le dernier tome de cette trilogie confirmera ces nouvelles impressions, ce qu'il fait finalement, en partie, sans que le tout ne perde un certain sentiment de tiédeur, qui n'aura pas entièrement disparu au fil des trois tomes. Toutefois, si vous avez déjà débuté, il n'y a aucune raison de s'arrêter à présent, le troisième et dernier volume se plaçant dans la droite ligne du précédent, et concluant les choses de façon aussi prévisible qu'efficace.