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Glenravenne

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La Faille entre les mondes

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Chronique

Que d'aller-retours avec ces deux tomes !
Si dans le premier volume, deux jeunes femmes de notre monde sont emportées dans un monde magique - comment, ce n'est pas la première fois que vous avez droit à une histoire de ce genre ? -, dans le second qui vient tout juste de sortir en poche, c'est l'inverse. La nouvelle héroïne doit accueillir quatre réfugiés venus de Glenravenne.
De fait, les ressorts classiques se retrouvent inversés : comme notre monde pourrait sembler étrange alors qu'il nous paraît jour après jour si commun ! Ce qui est déjà un peu plus original que ce qui nous est proposé dans le premier tome, où un tel voyage a été vu des centaines de fois, si ce ne sont pas des milliers.
Pour le reste, ces deux romans mettant en scène ce royaume parallèle de Glenraven sont assez plaisants, tout en ne cherchant pas à transcender le genre, loin de là. Ils se suivent sans difficulté, et la patte de Marion Zimmer Bradley est plus que présente. Ah, les hommes, quelle vile engeance... Le ton est par exemple donné dès le début du second volume où Kate, l'héroïne, manque de se faire violer par ceux qui ne supportent pas sa présence et la considèrent comme une sorcière. A croire qu'il n'y avait pas moyen de proposer autre chose pour faire comprendre au lecteur le poids de la menace ! Les deux tomes sont également traversés par d'autres thèmes communs bien sûr, telles que la peur de l'autre et l'acceptation de la différence, qui vont de pair.
Assez solides mais sans surprise, dotés d'un rythme soutenu mais prenant le parti de nous laisser sur notre faim à plus d'un titre - certains seconds rôles survolés, des mystères demeurant inexpliqués sans raison particulière... - nous avons là affaire typiquement au genre d'ouvrages qu'il vaut mieux finalement se procurer en poche. Pas de regret à avoir à ce prix-là, contrairement à un achat en grand format.
Car à près de 20 euros pièce pour des romans loin de se révéler indispensables, il y aurait de quoi se sentir déçus... Un constat plus vraiment de mise à présent ! Et ce d'autant plus si l'on tient compte en prime des couvertures du talentueux Aleksi Briclot.

Gillossen

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