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Le Crépuscule des dieux

La Malédiction des Nibelungen

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Siegfried

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Fafner

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Brunhilde

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Chronique

Les Nibelungen, voilà un mythe à la mode, comme nous l'avions déjà noté le mois dernier avec une autre bande dessinée s'abreuvant à la même source.
Dans cette version Soleil, la fidélité à la légende n'est pas mise de côté, au contraire, malgré ce que certains auraient pu sans doute craindre. Mais nous nous trouvons dans le cadre d'une collection précise, qui dispose d'une ligne directrice à la différence marquée de l'image globale de l'éditeur du sud de la France.
Pour autant, les auteurs se sont tout de même permis quelques libertés, principalement par rapport à l'opéra de Wagner qui sert de base à la trame de ce premier album. Globalement, l'histoire bascule d'ailleurs sur la seconde partie de celui-ci, les premiers mouvements étant "évacués" très rapidement. Une vraie démarcation par rapport à la version de Sébastien Ferran.
Sur le plan des dessins, cette seconde variante pourra sans doute rassembler un public plus large que celle qui l'a devancée de quelques semaines. Le trait de Djief est plaisant, vif et précis, à la hauteur de ces personnages ayant traversé les siècles, et les couleurs se révèlent bien choisies, sans faute de goût, dans la tradition des albums "celtiques" de Soleil justement.
A l'image du récit, le tout se montre particulièrement fluide dès les premières planches, et sans fioritures. L'amateur de bandes dessinées fait donc face à un album très loin des standards de l'heroïc fantasy devenus presque clichés, à force précisément d'albums se multipliant jusqu'à plus soif, souvent chez cet éditeur-là.
Un premier album solide, qui ne devrait pas décevoir les amateurs du mythe nordique, voire même en séduire quelques uns en prime ! On aurait apprécier que le deuxième volet propose plus, quand il se contente en fait trop souvent de n'être à nouveau qu'un segment d'introduction, qui prend un peu trop son temps, malgré certaines tentatives de secouer un peu ce récit.
Et puis, le Siegfried - précisément - d'Alex Alice est maintenant passé par là, et forcément, qu'on le veuille ou non, il est désormais plus difficile de revenir à un traitement à la fois moins personnel et moins abouti. Sympathique mais sans plus, et souvent sans souffle.

Gillossen

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