Terre Natale
L'Outreterre : terre natale du jeune prince Drizzt Do'Urden, où se dresse la vaste cité exotique de Menzoberranzan. Drizzt atteint l'âge de la maturi...
L'Outreterre : terre natale du jeune prince Drizzt Do'Urden, où se dresse la vaste cité exotique de Menzoberranzan. Drizzt atteint l'âge de la maturi...
La légende de l'elfe noir continue ! Survivra-t-il à la nuit éternelle de l'Outreterre ? Loin sous la terre, Drizzt Do'Urden a fui la société corrompu...
Drizzt a laissé derrière lui les méandres obscurs de l'Outreterre. Mais les méfaits de sa terrible race sont bien connus des peuples de la surface. ...
Le Valbise tremble. Akar Kessell, un apprenti sorcier, a réveillé une relique pouvant balayer la région de la surface des Royaumes. Et s'il n'y avai...
Le cinquième volume des aventures de l'elfe noir.Un prodigieux voyage au coeur du songe Là où lamagie fait briller l'aventureLe printemps revenu, Driz...
Régis est livré au Pacha Amas. Celui-ci veut se venger du halfelin qui lui a volé son bien le plus précieux : le rubis aux pouvoirs hypnotiques. Les...
Les membres de la famille de Drizzt complotent contre lui. Ils envoient un espion humain à Castelmithral, et choisissent pour cette mission Artemis ...
Parmi les premiers titres de la nouvelle collection Milady Graphics, comment pouvait-on imaginer ne pas retrouver un représentant des Royaumes Oubliés et plus particulièrement des aventures de Drizzt Do'Urden ?
C'est chose faite avec la parution de cette adaptation comics toute récente, puisqu'elle date de l'an passé aux Etats-Unis. Difficile de fait de faire plus actuel.
Mais que dire ? Tout comme l'auteur originel, R.A Salvatore, on pouvait s'avérer inquiet quant à la mise en chantier d'un tel projet, mais pas pour les mêmes raisons... Et pourtant ! Après lecture, il faut bien admettre que le résultat n'a finalement rien d'infamant.
Mieux, pour ceux qui voudraient, pour une raison ou pour une autre, connaître ce Drizzt aussi détesté qu'apprécié, ce premier tome (la suite est attendue pour décembre) pourrait bien constituer une alternative sympathique au roman lui-même.
En effet, le récit, fidèle, nous évite la prose lourde et sans saveur de Salvatore, sans que la trame générale s'en ressente. L'univers des Drows, qui en lui-même possède de quoi intriguer les amateurs de fantasy, n'en paraît que plus vivant, mais aussi redoutable. Celles et ceux déjà familiers avec ce contexte « dark » pourront toujours y jeter un oeil eux aussi, ne serait-ce que pour découvrir comment l'oeuvre a été adaptée.
Mais si cette transposition se révèle étonnamment réussie, du moins, si l'on tient compte du roman ayant servi de base au comics, on peut toutefois regretter que le graphisme, de la plume de Tim Seeley, demeure si conventionnel, et même manquant relativement de finesse plus souvent qu'à son tour, sans même parler de la colorisation aux effets criards pas toujours des plus réussis. L'influence de l'illustrateur Todd Lockwood, que Salvatore dit retrouver au fil des pages, demeure malheureusement trop souvent par trop ténue.
Une production qui n'a rien d'extraordinaire à offrir mais qui se montre toutefois loin d'être déshonorante, et ce d'autant moins en songeant à son point de départ.
Avec le deuxième tome, l'effet de surprise est-il passé ?
Toujours est-il que Terre d'exil n'a plus la même saveur, même si l'on retrouve exactement la même équipe aux commandes de la série.
On s'ennuie à vrai dire très vite de ces péripéties mal agencées, de ses intrigues entre Maisons surfaites, de ses séquences "émotion" prévisibles, sans parler de bulles de dialogues souvent bien peu inspirées ou prêtant à rire, parfois dans les « pires » moments d'une histoire qui se veut le plus souvent grave, soulignant de fait qu'il n'est ici absolument pas question de second degré volontaire de quelque ordre que ce soit.
Quant aux dessins... si le trait reste dans la moyenne du précédent volume, l'abus de certaines couleurs flashy et surtout l'apparence choisie de certains personnages pour leur passage du roman au comics prête à sourire, pour ne pas dire plus ! En effet, comment ne pas ouvertement ricaner devant un Belwar, dont le sort ne risque pas de paraître déchirant ou surtout comment ne pas rire en secouant tristement la tête devant l'accoutrement, comment l'exprimer autrement, de Jarlaxle ? Il y a des transpositions, qui, si elles ont le mérite d'être fidèles, feraient mieux d'être évitées, tout simplement.
Engoncé dans un statut d'album de transition qui ne l'aide guère, difficile cette fois de se passionner pour cette redite. Même si les dernières planches laissent augurer de quoi raviver un intérêt franchement des plus déclinants...
Trois tomes plus tard, cette transposition suit son cours, et si elle peut se suivre avec un certain intérêt, elle n'en demeure pas moins paresseuse et surtout handicapée par des dessins et surtout une colorisation tendant de plus en plus vers le médiocre ou le tout juste passable