Il a qualifié son accusatrice de « mythomane ayant inventé une histoire d’abus » contre lui et Amanda Palmer, son épouse dont il est séparé.
Sans surprise, Gaiman affirme que Pavlovich a inventé ses accusations pour extorquer de l'argent à un homme riche, puissant et célèbre. Pour étayer sa version des faits, il a produit des messages échangés entre eux.
Deux choses sont à noter : les messages « révélateurs » de Gaiman sont en réalité cohérents avec le récit que Pavlovich a donné au New York Magazine. Elle y décrit leur première relation sexuelle comme une agression, tout en admettant avoir poursuivi et encouragé leur relation pendant un certain temps. Elle avait même partagé certains des mêmes messages que Gaiman tente d’utiliser pour la discréditer. Cependant, elle affirme qu’au cours de leur relation, il lui a imposé des actes explicitement non consentis.
Surtout, le dépôt de Gaiman a un autre objectif, à savoir ne plus être poursuivi de l'autre côté de l'Atlantique. Pavlovich a intenté une action contre Gaiman et Palmer dans le Wisconsin, et contre Palmer seule dans le Massachusetts et à New York. « Quoi que la plaignante affirme, tout s’est déroulé en Nouvelle-Zélande entre un citoyenne néo-zélandaise et un résident permanent néo-zélandais », fait valoir la requête de l'auteur. S'il obtient gain de cause, il n'y aura pas de procès aux Etats-Unis, du moins, pas pour ce cas.
Car rappelons que Scarlett Pavlovich n'est pas la seule à avoir témoigné.

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