Apparemment, le dossier de presse est déjà prêt, puisque l'on en retrouve déjà de larges extraits en anglais sur la toile.
L'occasion d'en savoir plus sur les intentions de Marcus Nispel et des producteurs de cette nouvelle incarnation du personnage de Robert E. Howard, que le metteur en scène présente d'emblée comme un personnage qui n'est pas politiquement correct, qui ne vit pas selon les critères moraux des autres. Une nouvelle fois, on sent au passage une certaine distance avec le film de John Milius, évoquant bien entendu l’œuvre de Robert E. Howard comme support de premier plan mais aussi les peintures de Frank Frazetta. Quant à l'image que le public peut avoir de Conan, visiblement, il va falloir jongler entre deux approches...
Notre mantra est de donner au public ce qu'il veut, mais pas ce à quoi il s'attend, le réalisateur admettant au passage qu'on ne peut apparemment pas trop bousculer le grand public et ses idées reçues au sujet du personnage. Marcus Nispel se confie également quant à la photographie du film, expliquant ne pas viser le réalisme mais la travailler comme une peinture, là encore, toujours selon le principe de suspension d'incrédulité. Si son Pathfinder n'était pas désagréable à l’œil, pas sûr que ce soit la direction à prendre dans le cas de Conan. Et même si par ailleurs il affirme avoir voulu donner l'impression d'un cadre réel pour des personnages tangibles.
Bref, les partis pris semblent nombreux et parfois contradictoires, mais il semble au moins réellement intéressé par son histoire...

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