Le scénariste des films de la saga Harry Potter au cinéma avait droit ce week-end à un portrait dans Le Monde Magazine.
Steve Kloves avait 38 ans quand il s'est attelé à Harry Potter à l'école des sorciers. Il en a 51 aujourd'hui. Visiblement, ses premières expériences dans le domaine du cinéma semblaient vouloir le conduire à adapter les romans de J.K Rowling. Même si... J. K. Rowling et moi partagions aussi le même désintérêt pour le fantastique. Le Seigneur des anneaux excepté, les sagas d'heroic fantasy ne me séduisent pas. La force d'Harry Potter repose sur ses personnages. A se demander tout de même s'il connait bien le sujet.
On découvre aussi que le scénariste avait bien d'autres idées, notamment pour illustrer la vie d'Harry avant la venue d'Hagrid, mais que l'explosion planétaire du phénomène Potter l'a empêché de s'éloigner des sentiers battus. Steve Kloves s'est découragé à plusieurs reprises en douze ans. Tirer d'un roman dépassant parfois, selon les épisodes, 500 pages, un scénario de 140 menait à une frustration prévisible. Mais une chose est sûre, il put toujours compter sur l'aide de Rowling. A chaque fois que le scénariste réclamait à la romancière des détails supplémentaires sur les personnages, il recevait dans l'heure un mail imposant. L'arbre généalogique de Ron Weasley court sur deux pages. Quand Steve Kloves s'intéresse aux douze propriétés magiques du sang de dragon, dont seulement une est mentionnée dans les romans, J. K. Rowling lui détaille ces qualités. La plupart des écrivains n'auraient même pas songé à identifier les douze propriétés. Cela serait resté un artifice rhétorique. Pas chez elle. Elle peut parler des heures durant d'éléments absents de ses romans. Ce que nous pouvons y lire ne représente qu'une infime surface de ce qu'elle connaît.
Le portrait complet est à découvrir ici.

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