Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 150 millions en 2007 contre 100 millions de £ en 2008. Les recettes de Bloomsbury Publishing sont en chute libre, conséquence directe de la fin de la saga Harry Potter : l'année dernière, aucun nouveau volume n'est sorti....
Et les effets de cette annonce n'ont pas tardé à se faire sentir : dès le lendemain de la publication de ces résultats, le titre du groupe en bourse a perdu près de 11% en quelques heures ! La dévalorisation sur 12 mois atteint même 30%... Nigel Newton, le directeur général, parle de la pire récession de mémoire d'homme.
Quand on regarde dans le détail, ce sont donc les ventes de livres pour enfants - en général qui ont énormément baissées, les livres adultes étant en hausse pour 2008, ce qui permet de compenser en partie ces pertes. Et les ventes à l'étranger ont également augmenté : si les aventures du petit sorcier se vendent moins outre-Manche, les lecteurs de la version originale sont de plus en plus nombreux, dont certainement un nombre non négligeable de français qui sont passés de la langue de Molière à celle de Shakespeare.
Malgré tous les efforts que tente de faire la société, à moins d'un huitième volume, l'avenir s'annonce moins rieur... La fin d'un mythe ?

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