Et une brève pour réveiller les fans du Trône de Fer, une !
Dans un entretien avec le journal israélien Haaretz, Salman Rushdie a dressé un panorama assez pessimiste de l'état de la culture actuelle. Il y a toujours beaucoup de trucs pourris : la plupart des romans publiés sont mauvais, la plupart des pièces mises en scène sont mauvaises, la plupart des films qui sortent sont mauvais et c'est aussi vrai pour la TV.
L'auteur des Versets sataniques ou encore de Haroun et la mer des histoires est en effet actuellement en plein marathon télévisuel, puisqu'il se doit de bien saisir le média pour s'attaquer à The Next People, sa série de science-fiction paranoïaque pour Showtime. Et dans ses récentes découvertes figure naturellement Game of Thrones.
Il y avait cette série, Game of Thrones, qui était très populaire aux États-Unis, une sorte de truc post-Tolkien. C'était de la daube, mais de la daube très addictive parce qu'il y avait beaucoup de violence, toutes les femmes se déshabillaient tout le temps, et c'était marrant. Au final, c'est juste une daube bien produite, mais il y a de la place pour ça aussi.
Un brin réducteur, tout de même. Mais il faut dire que Rushdie pense également que The Wire est juste une série policière. Pour une série sociale de HBO traitant des problèmes de drogue, de corruption et d'éducation, de la puissance des médias ou encore de la politique à Baltimore et de l'interconnexion entre toutes ces composantes, c'est là encore un poil simpliste.
L'auteur retient néanmoins Les Soprano, Deadwood (pourtant pas si éloignée de Game of Thrones dans son traitement), Breaking Bad ou encore Dexter.

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