Et voilà le nouveau Stephen Hunt, aussi ponctuel qu’un coucou suisse, alors que le premier tome de sa saga se fait quant à lui toujours attendre par chez nous...
Alors qu’Albin Michel détient les droits du roman depuis plusieurs années, faut-il le rappeler encore. À quoi bon acheter un livre pour ne pas le publier, on se le demande...
Eh bien, tant pis. Fort égoïstement, certes, il était hors de question pour nous d’attendre et nous avons donc poursuivi la série, de quoi, qui plus est, profiter de livres magnifiques ne serait-ce qu’en tant que simples objets. Et, jusqu’à présent, impossible de ressentir la moindre pointe de regret.
Toutefois, nous n’en étions pas loin avec le tome précédent, le troisième de la série... L’auteur avait semble-t-il forcé un peu le trait. Si les bons ingrédients étaient toujours là dans Rise of the Iron Moon, Stephen Hunt retrouve ici le bon dosage, la bonne combinaison. Que vous soyez amateurs de fantasy, de SF, d’un courant comme le steampunk ou d’aventure à la Jules Verne, aucun doute, ce roman vous plaira. Et ce d’autant plus qu’il entretient une certaine continuité plus marquée que par le passé avec les tomes précédents.
Une fois lancé, difficile de s’arrêter, porté par l’envie de découvrir de quoi il retourne exactement au sujet de cette fameuse mer de feu.
Bien que souvent « simples » clins d’œil, les titres sont d’ailleurs une autre vraie réussite de la série, tant leur pouvoir évocateur résonne immédiatement dans l’esprit du lecteur, interpellant son imagination.
L’imagination. En voilà une notion importante que Stephen Hunt brandit fièrement, tel un étendard, telle la profession de foi de sa position d'auteur. Et la fantasy a immanquablement besoin de hérauts comme lui.
Ce quatrième roman en constitue la preuve supplémentaire, une de plus, si tant est qu’elle fût nécessaire !
— Gillossen