Avec le Pré aux clercs et Édouard Brasey, c'est tout le panthéon des figures de la fantasy et du fantastique qui semble devoir y passer ! Et pour notre plus grand plaisir le plus souvent.
Après les vampires, les loups-garous représentent la dernière figure en date de celui-ci à avoir droit à son propre grimoire, toujours aussi plaisant à prendre en main avec cet éditeur, de son format de poche à son papier.
Présentation du mythe, de quelques cas célèbres (et/ou assimilés, car la Bête du Gévaudan paraît bien loin du loup-garou...), extraits d'ouvrages d'époque, ou pas, reproductions de gravure... On trouve de tout dans ce grimoire, toujours aussi divertissant et didactique que les précédents opus. Les amateurs et éventuels intéressés pourront même apprendre... à se transformer en loup-garou ! Attention tout de même, car les ingrédients nécessaires au rituel ne sont pas fournis avec...
L'ouvrage réussit en tout cas à intéresser tous les publics, pour peu que l'on soit curieux. Pas besoin de montrer patte blanche pour le parcourir. Nullement. On peut le picorer, le lire d'une traite, le laisser dans un coin, l'oublier puis y revenir... Le dépoussiérage doit d'ailleurs produire son petit effet ! Comme toujours, Édouard Brasey réussit pour sa part à allier l'érudition et un poil d'humour.
Il est toutefois regrettable que, dans l'exemplaire de votre humble serviteur en tout cas, plusieurs dizaines de pages soient purement et simplement absentes (selon toutes apparences). Fatalement, l'intérêt de l'ouvrage s'en retrouve d'autant amputé. Car les pages ne sont pas inversées ou ne souffrent pas d'un défaut de numérotation. Elles sont tout bonnement introuvables (!). Le lecteur se retrouve tout à coup abandonné en plein récit.
Dans l'état, du moins, une fois encore, dans le cadre de cet exemplaire reçu, il n'est évidemment pas possible de décerner à ce grimoire une note équivalente aux précédents, et ce malgré des qualités, de fond comme de forme, intactes.
— Gillossen