Sans surprise, ce tome 2 ne m'a pas plus convaincu que le premier.
On peut d'ailleurs établir le même constat d'un volume à l'autre : il y a un certain potentiel derrière le cadre et les idées mises en place, mais l'histoire elle-même n'est pas très bien racontée (la gestion du rythme reste largement à revoir), les personnages manquent toujours de profondeur et affichent donc le plus souvent un comportement simpliste.
Comme toujours, la magie occupe une place importante dans les histoires de Trudi Canavan, mais là, on se demande souvent où l'auteur veut bien en venir à ce sujet. Ce flou contribue justement à renforcer le sentiment d'ennui qui nous avait déjà souvent rattrapé dans le premier tome et qui se fait encore plus présent ici.
C'est dire.
A se demander si être un auteur installé depuis maintenant un certain temps dans le paysage, et avec succès, vous permet de vous passer de l’œil critique d'un éditeur, car comment ne pas pointer du doigt, là encore, énormément de longueurs au milieu de tout ça ? C'est le lot de nombre de mauvais romans, mais, à un moment ou un autre, quelqu'un d'autre va bien le remarquer.
Du moins, je l'espère. Car on en vient à ne vraiment plus savoir quoi dire d'un tant soit peu nouveau avec des romans aux défauts aussi semblables, encore et toujours. Ce qui illustre d'ailleurs d'autant plus le caractère insipide de ce genre de lectures, si peu différentes de tant de cycles fourre-tout qui pourraient mériter la même visibilité. Peut-être une simple affaire de timing ou de chance, mais certainement pas de talent en tout cas...
— Gillossen