Attention, un peu de spoilers en vue !
À l’occasion d'un entretien accordé au site spécialisé Deadline, le réalisateur Haruo Sotozaki est revenu sur les choix artistiques et les défis rencontrés sur Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba La Forteresse Infinie.
Il insiste d'emblée sur ce qu'il considérait comme absolument essentiel lors de l’adaptation : le respect du matériau d’origine. Face à une œuvre « aimée et lue par tant de personnes », il explique que la priorité était de « s'assurer qu’il y ait une cohérence dans notre interprétation de l'œuvre originale » de Koyoharu Gotouge.
Sotozaki confie son impatience de porter à l'écran les nombreuses scènes d’action, tout en soulignant la difficulté de structurer un final sur un film de 2h 30. Celui-ci s'est finalement imposé via l'affrontement entre Tomioka et Akaza, avec une montée en puissance centrée sur le moment où « l’action de Tomioka explose littéralement », conçu pour que le public soit émotionnellement prêt et totalement impliqué.
Interrogé sur la place réduite accordée à Inosuke, pourtant personnage très populaire, le réalisateur assume ce choix narratif. Il rappelle qu’Inosuke est d'ailleurs son personnage favori, qu'il décrit comme « le plus différent dans sa manière d’être et de se comporter », avant de souligner son évolution progressive au contact des autres. Une relative absence qui se veut donc temporaire, Sotozaki invitant les spectateurs à patienter pour la suite.
Sur le plan de la production, il met en avant le rôle déterminant de Hikaru Kondô, superviseur du projet, qui a posé les fondations de l’adaptation. La longue collaboration entre les équipes du studio a permis de relever des défis techniques majeurs, notamment la représentation de la Forteresse Infinie, mêlant vastes décors en 3D et animation des personnages en 2D.
Parmi les séquences les plus délicates à finaliser, Sotozaki cite la mort d’Akaza, retravaillée jusqu’aux toutes dernières étapes, afin de façonner au mieux le parcours émotionnel du personnage, en particulier ce sourire juste avant sa désintégration. Enfin, face au succès planétaire de Demon Slayer, le réalisateur se dit à la fois surpris et profondément reconnaissant, affirmant que l’enthousiasme du public nourrit le travail sur les deux films suivants, avec la volonté d’être à la hauteur des attentes, voire de les dépasser.
À l’occasion d'un entretien accordé au site spécialisé Deadline, le réalisateur Haruo Sotozaki est revenu sur les choix artistiques et les défis rencontrés sur Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba La Forteresse Infinie.
Il insiste d'emblée sur ce qu'il considérait comme absolument essentiel lors de l’adaptation : le respect du matériau d’origine. Face à une œuvre « aimée et lue par tant de personnes », il explique que la priorité était de « s'assurer qu’il y ait une cohérence dans notre interprétation de l'œuvre originale » de Koyoharu Gotouge.
Sotozaki confie son impatience de porter à l'écran les nombreuses scènes d’action, tout en soulignant la difficulté de structurer un final sur un film de 2h 30. Celui-ci s'est finalement imposé via l'affrontement entre Tomioka et Akaza, avec une montée en puissance centrée sur le moment où « l’action de Tomioka explose littéralement », conçu pour que le public soit émotionnellement prêt et totalement impliqué.
Interrogé sur la place réduite accordée à Inosuke, pourtant personnage très populaire, le réalisateur assume ce choix narratif. Il rappelle qu’Inosuke est d'ailleurs son personnage favori, qu'il décrit comme « le plus différent dans sa manière d’être et de se comporter », avant de souligner son évolution progressive au contact des autres. Une relative absence qui se veut donc temporaire, Sotozaki invitant les spectateurs à patienter pour la suite.
Sur le plan de la production, il met en avant le rôle déterminant de Hikaru Kondô, superviseur du projet, qui a posé les fondations de l’adaptation. La longue collaboration entre les équipes du studio a permis de relever des défis techniques majeurs, notamment la représentation de la Forteresse Infinie, mêlant vastes décors en 3D et animation des personnages en 2D.
Parmi les séquences les plus délicates à finaliser, Sotozaki cite la mort d’Akaza, retravaillée jusqu’aux toutes dernières étapes, afin de façonner au mieux le parcours émotionnel du personnage, en particulier ce sourire juste avant sa désintégration. Enfin, face au succès planétaire de Demon Slayer, le réalisateur se dit à la fois surpris et profondément reconnaissant, affirmant que l’enthousiasme du public nourrit le travail sur les deux films suivants, avec la volonté d’être à la hauteur des attentes, voire de les dépasser.
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