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Une rétrospective Final Fantasy VI
Par John Doe, le lundi 30 juin 2014 à 16:00:00
Final Fantasy VI fête ses vingt ans cette année et comment oublier l'un des plus grands RPG des années 90 ?
Nous ne sommes pas ici pour relancer un énième débat autour du meilleur épisode de la saga, mais pour rendre hommage à ce jeu, voire donner envie à ceux qui ne l'ont jamais essayé de se lancer dans l'aventure.
Dans ce but, voici la traduction de cet article du bloggeur Aidan Moher, qui présente parfaitement le jeu tout en remettant la sortie de celui-ci en perspective, de même que toutes les qualités et les talents réunis qui ont fait de lui un RPG dont on se souvient encore aujourd'hui.
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Introduction
Dès le début de Final Fantasy VI, Locke et Terra échappent à leurs poursuivants en s’enfuyant à travers les Mines de Narshe. En regardant mon baby-sitter jouer ce moment – rampant à travers les mines froides et humides, la musique de Nobuo Uematsu hantant notre salon – mon imagination s’enflamma. Des ennemis à chaque coin, un labyrinthe devant nous. Je me souviens encore de la vague de soulagement qui m’avait envahi quand nous avons trouvé le premier point de sauvegarde, l’écran s’illuminant de blanc tandis que nous pénétrions dans cet abri sûr. Tout comme du moment où nous avons trouvé une tente dans laquelle nous nous sommes reposés pour la nuit, récupérant nos points de vie et nous donnant une chance de se battre dans le reste des mines.
Comme aucun jeu auparavant, Final Fantasy VI m’aida à me rendre compte que les jeux vidéos n’étaient pas limités à n'être que des tests de patience ou de coordination entre les yeux et les mains, mais qu'ils pouvaient aussi être des portails vers d’autres univers, tout aussi vibrants et excitants que ceux de mes livres préférés.
Alors que la complexité des graphismes de Final Fantasy VI sera surpassée plus tard par des titres comme Chrono Trigger et Star Ocean, à l’époque de sa sortie, peu de jeux sur le marché avaient réussi à capturer son atmosphère et sa mise en scène. En fait, beaucoup de titres reflétaient avec précision l’univers fantastique du traditionnel Donjons & Dragons, mais le monde steampunk de Final Fantasy VI apportait un bol d’air frais au genre des RPG.
Les personnages écrasés par la perspective ne pouvaient complètement rendre la beauté du concept art de Yoshitaka Amano et contrastaient avec les portraits plus fidèles mais statiques des ennemis, mais ils ont aussi donné à la série un charme et un caractère immense dans et par delà les titres, même anciens, de Final Fantasy.
Pages de l'article
- Introduction
- Les limites créatives
- Les femmes de Final Fantasy VI
- Dieu de pouvoir - Un monde en ruines
- Un immense casting
- Un épanouissement
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