Elbakin.net logo
Skip

Explorers

Oui-Ja

Oui-Ja

Nombre des plus grandes découvertes sont arrivées par accident, la plus grande des aventures aussi... À la suite d’une séance de spiritisme cinq amis ...

L'Ile au Trésor

L'Ile au Trésor

Nombre des plus grandes découvertes sont arrivées par accident, la plus grande des aventures aussi... À la suite d’une séance de spiritisme cinq amis ...

20.000 Lieues sous les Mers

20.000 Lieues sous les Mers

Nos cinq héros, Cléry, William, Matt, Robin & Lily, vont vivre une aventure qui les marquera pour toujours. En complète immersion, seuls, ils vont d...

Chronique

Difficile de se lancer dans une nouvelle série BD en ce moment, tant la concurrence est féroce et le marché non extensible à l'infini...
Explorers relève toutefois ce défi (mais trois volumes sont a priori garantis quoi qu'il arrive). Et il faut reconnaître aux auteurs une bonne dose d'enthousiasme et un entrain certain pour les aventures de leur bande de « djeuns ». L'album se lit vite et avec un intérêt marqué, renforcé par un capital sympathie tout aussi vite gagné. Pas de temps mort au menu, mais en conséquence quelques raccourcis (les personnages acceptent leur sort quasiment sans se poser la moindre question, l'introduction entre dans le vif du sujet sans se poser de questions...) et surtout, un point de départ, à l'image de la présentation de l'ouvrage, pas entièrement exploité, malgré quelques rebondissements assez malins.
Certes, nous sommes dans un premier tome et il faut logiquement prendre le temps de poser les bases. Mais l'argument du voyage dans les livres, thème finalement pas si original que ça en soi – voir les romans de Jasper Fforde pour ne citer qu'un seul exemple – ne vaut que le temps de quelques planches, en elles-mêmes plutôt réussies. On pourra noter cependant que les auteurs annoncent déjà un voyage de plusieurs dizaines de pages dans le deuxième album, dans l'univers du roman de Stevenson, l'Île au Trésor, avant de passer à 20 000 lieues sous les mers. De quoi nous rassurer pour la suite, notamment du point de vue de l'angle principal de développement choisi !
Les dessins contribuent eux aussi à la bonne impression globale : lisse, juste, le trait de Lapeyre reste fidèle à lui-même tout en s'affinant par rapport à ses productions précédentes, évoquant entre autres Cross-Fire et autres titres du même acabit. S'il manque sans doute un soupçon d'originalité, voire de personnalité, Lapeyre joue toutefois sur sa mise en scène pour surprendre le lecteur de temps à autre, bien aidé en cela par la colorisation soignée et contrastée de Diane Brants. Au final, un album pas franchement révolutionnaire certes, mais au plaisir de lecture indéniable, si vous souhaitez vous changer les idées le temps d'une BD !
Avec le deuxième album, les auteurs demeurent fidèles à leurs promesses et l’on s’amuse toujours autant, il faut bien l’admettre. Pas de baisse de niveau en vue, qu’il soit question de l’exploitation de l’univers de ce nouveau roman, et non des moindres, ou de la mise en images. Un changement de registre dans la continuité et l’une des lectures détente du moment chez cet éditeur.

Gillossen

En discuter sur le forum