Radiant - 1
Seth est un aspirant sorcier de la région des Pompo Hills. Comme tous les sorciers, c'est un « infecté » : un des rares êtres vivants ayant survécu au...
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Sur Elbakin.net, on suit et on apprécie Tony Valente depuis longtemps. D’abord pour son coup de crayon dans la série Les 4 Princes de Ganahan mais aussi pour sa mise en scène et son sens de la narration dans les aventures de la sympathique Hana Attori, conclues trop tôt. Dans les deux cas, ces albums auraient mérité plus de visibilité !
Tony Valente revient cette fois, à nouveau en solo, avec un projet qui colle parfaitement à son style mais change ouvertement de format : Radiant, qui adopte clairement non seulement les codes mais aussi le format du manga.
C’est loin d’être le premier essai de la part d’auteurs français, ou disons francophones. Mais c’est sans aucun doute le plus réussi. Valente parvient en effet à retrouver toute la saveur des classiques du genre shônen, à commencer par le Dragon Ball de la grande époque. Pour la première fois, on a vraiment l’impression de lire un manga qui aurait tout à fait pu se retrouver prépublié au Japon dans les célèbres magazines qui ont lancé tant et tant d’auteurs devenus poids lourds des ventes par chez nous au cours de ces 30 dernières années.
Il faut avant tout saluer la maîtrise du ton et le sens du rythme de l’auteur. Même les quelques passages censés être plus « émouvants » sur le fond passent sans problème, bien que l’on ait un peu l’impression de devoir franchir pour l’occasion quelques passages obligés pour mettre en place cet univers foisonnant. Toujours est-il que l’auteur ne s’appesantit pas dessus, pour mieux nous emporter dans un tourbillon de péripéties hautes en couleur.
Un seul volume suffit à avoir ses premiers personnages préférés à même de ressortir du lot, tel que Dragunov le ténébreux capitaine inquisiteur ou Mélie, au comportement en forme de clin d’œil à un certain personnage de Dragon Ball justement. Pour un tome de mise en place, on suit le tout avec grand plaisir et sans jamais avoir l'impression que Tony Valente se laisse écraser par la masse d'informations à semer ici ou là. Un mot bien sûr sur le dessin ! Là encore, tout se révèle naturel, fluide, dynamique. Les trouvailles visuelles - souvent amusantes - ne manquent pas et contribuent à donner vie à ce drôle d'univers. Rien à redire quant au découpage, une fois de plus.
On ne sait pas à quelle vitesse, par rapport aux ateliers des auteurs de shônen japonais, Tony Valente pourra avancer dans cette nouvelle série, mais on l'espère au long cours, car le potentiel est bel et bien là ! Et il n'a pas à rougir face à certains prétendus maîtres du genre.