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L'Ombre du Chevalier

Pas de couverture

Résumé

Loin au sud de Myrillia, un dangereux artefact fait surface : un crâne déformé. C'est celui d'un dieu et l'oeuvre de la Cabale, une faction déterminée à détruire les Neuf Contrées.
Mais la Cabale n'est pas le seul danger. A la Citadelle, Tylar et les Chevaliers d'ombre tombent dans un traquenard. La menace est terrible : un ordre de chevaliers daemoniques dont la Grâce a été pervertie se dresse contre la Citadelle.
Pour sauver les Neuf Contrées, Tylar doit pénétrer dans l'hinterland, un territoire désolé qui s'étend au-delà des Contrées bénies, hanté par les dieux errants et gangrené par les Grâces Sombres... et dont aucun Chevalier d'ombre n'est jamais revenu.

Chronique

En refermant le premier tome du nouveau cycle de James Clemens, nous avions parié sur le fait qu'il ne s'agissait pas d'un futur classique en puissance de la fantasy. Ou, du moins, nous aurions pu le parier. Car nous aurions remporté la mise.
Cette suite est en effet une confirmation, si tant est qu'une confirmation était encore nécessaire dans le cas présent. Si James Clemens peut être considéré, au mieux, comme un honnête faiseur, on ne tient de toute évidence pas avec lui un grand artiste visionnaire. Mais, de toute façon, peu importe le domaine, ils ne sont certes pas si nombreux.
Cela dit, L'ombre du chevalier comporte toutes les scories du précédent et réussit même à trébucher plus souvent qu'à son tour ; traitement superficiel de certains personnages, résolutions de nœuds d'intrigue précipitées, manque de cohérence globale de l'univers... Difficile de vraiment y croire et de se laisser porter par une intrigue pourtant pas désagréable à suivre.
Le tout manque cruellement de liant et les points forts de James Clemens (un certain sens de l'action, de l'ampleur, savoir gérer de nombreux personnages...) ne suffisent pas à supporter le poids d'un récit qui s'empêtre rapidement dans les pièges du fameux tome intermédiaire. Au point sans doute de décevoir ceux qui avaient peut-être réellement apprécié le premier volume.
Bref, voilà une courte chronique, mais que dire de plus d'un tel roman ? Si ce n'est qu'à 25 euros et en attendant toujours une éventuelle conclusion (le troisième tome n'est toujours pas paru en version originale depuis 5 ans maintenant), on peut tout de même retarder à raison son achat...

Gillossen