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Ambre et chaos

Pas de couverture

Résumé

Pourchassés par les créatures de l'enfer jusqu'au cœur même de leur royaume, Juniper, les fils de Dworkin sont contraints de fuir dans des Ombres lointaines pour survivre. De leur côté, Oberon, Aber et leur père gagnent les Cours du Chaos afin de percer à jour l'identité de ceux qui veulent mettre un terme définitif à la lignée de Dworkin. Mais ce dernier disparaît au bout de quelques jours et c'est aux deux frères qu'il incombe de démêler les fils du sombre complot qui vise leur famille. Entre tentatives d'assassinat, duels truqués et intrigues de palais, Oberon découvrira la véritable nature de ses pouvoirs en même temps que celle, mortelle, des Cours du Chaos...

Caractéristiques

Auteur(s): John Gregory Betancourt
Série: Prélude aux neuf princes d'Ambre
Tome: 2
Type: Roman
ISBN: 9782070314508
Titre original: Chaos and Amber

Chronique

Après un premier chapitre uniquement là pour nous rappeler ce qui s'est produit dans le tome initial de ce prélude, à croire que l'auteur veut être sûr qu'on puisse lire son œuvre même en ayant fait l'impasse sur Les Neuf princes du chaos, les choses débutent enfin.
Et c'est parti pour énormément de blabla, tandis que l'intrigue n'avance guère. Là où Zelazny maniait le complot et les retournements de situation avec maestria, Betancourt persiste à nous endormir.
Mais, comme avec le premier tome, une fois évacué un tiers plutôt pesant, les choses s'animent, et même si l'on pourra reprocher à Obéron d'être cependant plus spectateur qu'acteur tout au long du roman, la lecture devient presque agréable, confessons-le.
Pour autant, on imaginait autre chose du mystérieux personnage futur souverain d'Ambre, et la prose de Betancourt a toujours ce parfum de fan fiction, du fait de sa non-légitimité (fait déjà évoqué dans la critique du 1).
Car s'il persiste à vouloir faire du Zelazny, et s'il se montre plutôt juste au détour de quelques trouvailles (Sésame, le personnage de la succube...), l'auteur ne parvient pas à nous faire oublier qu'il n'est pas à sa place.
La faute probablement au trait de génie qu'il ne possède pas, la petite flamme qui fait toute la différence, et d'autant plus dans cet univers bigarré et flamboyant.
En bref, nous avons affaire à un roman qui se lit, sans doute même plus abouti que son prédécesseur, mais qui demeure, et c'est bien malheureux pour Ambre, anecdotique...

Gillossen

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