Selon le New York Times !
Sous la plume de Catherine Pearson, un article daté du 17 novembre s'intéresse à l’impact très concret que ce genre peut avoir sur la vie intime de certaines lectrices. Le quotidien suit notamment Brittani Morton, dont la découverte d’un roman inspiré d’Hadès et Perséphone a relancé un désir en berne depuis des années. Comme elle, des millions de lectrices se tournent vers ces histoires mêlant fantasy et romance souvent très explicite, nourries par BookTok et par le succès des séries phares du genre comme Fourth Wing.
Le New York Times ne passe pas sous silence les débats que la romantasy suscite. Le quotidien rappelle ainsi que certains tropes, comme celui du "fated mate", posent question : des couples « destinés » l’un à l’autre, sans réel libre arbitre, un motif souvent pointé du doigt par les critiques. L’article note aussi que ces figures fantasmées peuvent s’avérer dans ces textes, selon les mots du journal, de véritables "connards misogynes", un aspect là encore régulièrement reproché au sous-genre par ses détracteurs.
De même, les thérapeutes interrogés soulignent aussi la représentation très idéalisée du sexe dans ces romans : une intimité fluide, intuitive et presque toujours couronnée d’un orgasme. Cette perfection peut donner, par contraste, l’impression que le partenaire réel manque un peu de relief, et parfois créer un décalage dans le couple. Certaines lectrices expliquent même avoir été jugées ou moquées lorsqu’elles tentaient d’exprimer des envies nouvelles inspirées de leurs lectures.
Pour autant, l’article met surtout l’accent sur la dimension libératrice du phénomène. Beaucoup de lectrices y trouvent un espace où le plaisir féminin est central, assumé, et débarrassé de tout sentiment de honte. Certaines lisent ces romans seules, pour se reconnecter avec elles-mêmes, quand d’autres les partagent avec leur partenaire, comme un terrain d’expérimentations ou de discussions.
Le message du quotidien reste clair : entre dragons, destinées amoureuses et scènes osées, la romantasy est devenue bien davantage qu’un simple phénomène éditorial. Pour beaucoup, elle représente un espace de réappropriation du désir, malgré des tropes discutables que le genre, et ses fans, devront sans doute continuer à interroger.
Sous la plume de Catherine Pearson, un article daté du 17 novembre s'intéresse à l’impact très concret que ce genre peut avoir sur la vie intime de certaines lectrices. Le quotidien suit notamment Brittani Morton, dont la découverte d’un roman inspiré d’Hadès et Perséphone a relancé un désir en berne depuis des années. Comme elle, des millions de lectrices se tournent vers ces histoires mêlant fantasy et romance souvent très explicite, nourries par BookTok et par le succès des séries phares du genre comme Fourth Wing.
Le New York Times ne passe pas sous silence les débats que la romantasy suscite. Le quotidien rappelle ainsi que certains tropes, comme celui du "fated mate", posent question : des couples « destinés » l’un à l’autre, sans réel libre arbitre, un motif souvent pointé du doigt par les critiques. L’article note aussi que ces figures fantasmées peuvent s’avérer dans ces textes, selon les mots du journal, de véritables "connards misogynes", un aspect là encore régulièrement reproché au sous-genre par ses détracteurs.
De même, les thérapeutes interrogés soulignent aussi la représentation très idéalisée du sexe dans ces romans : une intimité fluide, intuitive et presque toujours couronnée d’un orgasme. Cette perfection peut donner, par contraste, l’impression que le partenaire réel manque un peu de relief, et parfois créer un décalage dans le couple. Certaines lectrices expliquent même avoir été jugées ou moquées lorsqu’elles tentaient d’exprimer des envies nouvelles inspirées de leurs lectures.
Pour autant, l’article met surtout l’accent sur la dimension libératrice du phénomène. Beaucoup de lectrices y trouvent un espace où le plaisir féminin est central, assumé, et débarrassé de tout sentiment de honte. Certaines lisent ces romans seules, pour se reconnecter avec elles-mêmes, quand d’autres les partagent avec leur partenaire, comme un terrain d’expérimentations ou de discussions.
Le message du quotidien reste clair : entre dragons, destinées amoureuses et scènes osées, la romantasy est devenue bien davantage qu’un simple phénomène éditorial. Pour beaucoup, elle représente un espace de réappropriation du désir, malgré des tropes discutables que le genre, et ses fans, devront sans doute continuer à interroger.
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